Israël : Défense au Moyen-Orient

Les médias syriens ont fait état dimanche soir d'une vague d'attaques attribuées à Israël dans les districts de Hama, Homs, Tartous et Damas.

Selon les informations, les frappes ont causé de lourds dégâts à un "institut de recherche scientifique" dans la région de Masyaf, dans la zone rurale de Hama, qui a été touché par plusieurs missiles.

De plus, il a été signalé que des postes militaires ont également été touchés.

La chaîne saoudienne Al-Hadath a rapporté que 15 missiles ont atteint leurs cibles lors des frappes.

Selon les informations, il s'agit de la vague de frappes israéliennes la plus violente en Syrie depuis des années.

Un responsable militaire syrien a déclaré à la télévision locale que « vers 23h20, Israël a lancé une frappe aérienne depuis la direction du Liban contre plusieurs sites militaires dans la zone centrale de la Syrie ».

La source a affirmé que les systèmes de défense syriens ont été activés contre les missiles et ont abattu certains d'entre eux.

L'agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté que cinq Syriens ont été tués et 19 blessés, dont certains grièvement, dans les attaques dans la région de Masyaf. En outre, des dégâts ont été signalés sur les sites attaqués.

Israël n'a pas commenté ces informations jusqu'à présent.

Fin août, les médias syriens ont fait état d'une frappe aérienne dans la région de la ville de Homs, attribuée à Israël.

Selon ces informations, les systèmes de défense aérienne du pays ont été activés contre des « cibles hostiles ». Al Hadath a rapporté que la frappe visait une base militaire du Hezbollah.

Plus tôt dans le mois, les médias d'État syriens ont rapporté que quatre militaires avaient été blessés dans une frappe aérienne à Homs, attribuée à Israël.

Selon les informations, l'attaque provenait de la direction du nord du Liban et avait causé « des dégâts matériels ».

L'Observatoire syrien des droits de l'homme, affilié à l'opposition syrienne et basé en Grande-Bretagne, a fait état de sept blessés dans la frappe, dont trois membres des milices pro-iraniennes.