Israël : Défense au Moyen-Orient

Alors qu’Israël commémore le premier anniversaire de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, l’Unité des porte-parole de Tsahal publie des données actualisées sur son activité opérationnelle au cours de l’année écoulée.

Au 19 septembre 2024, un total d’environ 300 000 réservistes ont été enrôlés depuis le début de la guerre. Environ 18 % des réservistes sont des femmes et environ 82 % des réservistes sont des hommes.

46,56 % des réservistes ont entre 20 et 29 ans ; 27,65 % des réservistes ont entre 30 et 39 ans ; 12,56 % des réservistes ont entre 40 et 49 ans ; 4,81 % des réservistes ont entre 50 et 59 ans ; 1,08 % des réservistes ont entre 60 et 69 ans. Les autres groupes d’âge représentent 7,34 % des réservistes.

Depuis le début de la guerre et au 25 septembre 2024, huit commandants de brigade terroriste ont été éliminés à Gaza. Environ 30 commandants de bataillon terroriste ont été éliminés et environ 165 commandants de compagnie terroriste ont été éliminés.

Dans la zone nord, plus de 800 terroristes ont été éliminés et environ 90 commandants ont été éliminés. Dans la zone centrale, environ 690 terroristes ont été éliminés.

Plus de 7 000 interrogatoires ont été menés par l’unité 504 depuis le début de la guerre. Beaucoup des personnes interrogées ont été incriminées comme terroristes et certaines ont participé au massacre du 7 octobre.

Au cours des combats à Gaza, des individus soupçonnés d’activités terroristes ont été arrêtés. Les suspects concernés sont interrogés sur le territoire de Gaza ou emmenés pour une détention et un interrogatoire supplémentaires sur le territoire israélien. Les individus qui ne sont pas impliqués dans des activités terroristes sont libérés dès que possible sur le territoire de Gaza, dans un lieu où ils ne sont pas en danger. Les individus dont la détention est jugée conforme à la loi israélienne sont présentés à un contrôle judiciaire devant un juge.

Au 25 septembre 2024, environ 40 300 cibles ont été frappées depuis les airs à Gaza. En outre, plus de 1 000 sites de lance-roquettes ont été démantelés et environ 4 700 puits de tunnel ont été localisés.

Dans la zone nord, au 29 septembre 2024, environ 4 900 cibles ont été frappées depuis les airs. Environ 6 000 cibles terrestres ont été frappées depuis le début de la guerre. Il y a eu environ 172 000 heures d'opérations navales.

Selon les données du commandement central de Tsahal, plus de 10 000 opérations antiterroristes ont été menées et plus de 5 000 suspects recherchés ont été arrêtés en Judée-Samarie et dans la vallée du Jourdain depuis le début de la guerre.

En outre, plus de 150 opérations à l'échelle des brigades ont été menées, environ 30 résidences de terroristes ont été démolies et environ 1 000 munitions ont été confisquées.

Au 2 octobre 2024, environ 13 200 tirs de roquettes et missiles depuis Gaza vers le territoire israélien ont été enregistrés. Environ 12 400 tirs depuis le Liban vers le territoire israélien ont été enregistrés. Il y a eu environ 60 tirs depuis la Syrie, environ 180 tirs depuis le Yémen et environ 400 tirs depuis l'Iran vers le territoire israélien.

726 soldats sont tombés depuis le début de la guerre, dont les noms ont été autorisés à être publiés, dont 346 depuis le début des opérations terrestres le 27 octobre 2023. Parmi eux, 56 sont tombés à la suite d'accidents opérationnels, 28 personnes ont été tuées à la suite de tirs amis, cinq personnes ont été tuées à la suite de tirs irréguliers, 20 personnes ont été tuées à la suite d'accidents (d'armes ou de voiture), deux personnes ont été tuées à la suite d'une mauvaise coordination aérienne et une personne a été tuée à la suite d'un incident impliquant des matières dangereuses.

16 personnes sont actuellement hospitalisées dans un état léger, 151 sont hospitalisées dans un état modéré et 29 sont dans un état grave.

Depuis le début de la guerre, il y a eu 2 731 blessés légers, 1 149 blessés modérément et 696 blessés graves. Il y a eu un total de 4 576 blessés.

*Ces chiffres n'incluent pas les personnes évacuées pour des raisons autres qu'un incident opérationnel, ni celles qui sont arrivées aux urgences et n'ont pas été hospitalisées/dont le niveau de blessure n'était pas défini (y compris léger) et plus.

Depuis le début des opérations terrestres à Gaza, 1 155 militaires ont été légèrement blessés, 702 ont été modérément blessés, 442 ont été grièvement blessés. Il y a eu un total de 2 299 blessés.

71 militaires ont été blessés à la suite de tirs amis, 42 à cause de tirs irréguliers, 79 à cause d'incidents routiers et 834 pour d'autres raisons telles que le feu, les intempéries et les matières dangereuses.

Environ 15 000 soldats ont connu une détresse mentale pendant la guerre. Il s'agit de personnes qui ont été exposées à un incident traumatique susceptible de développer des symptômes à la suite de celui-ci.

Environ 82 % des personnes concernées sont retournées au combat. Environ 2 000 soldats ont été traités par l'équipe de traitement de la réponse au combat. L'équipe de traitement de la réponse au combat traite les soldats combattants qui ont subi un « choc d'obus » initial sur le terrain. L'équipe fournit aux soldats une réponse en santé mentale et des services généraux afin qu'ils puissent retourner au combat.

Environ 85 % des soldats traités par l'équipe sont retournés au combat. Environ 1 500 soldats sont affectés à un centre de réadaptation du front intérieur. Le centre de réadaptation du front intérieur traite les soldats qui n'ont pas pu retourner au combat dans les 72 heures suivant l'incident qu'ils ont vécu. Il fournit une réponse ciblée en matière de santé mentale et comprend des traitements pharmaceutiques et diverses activités.

Environ 75 % des soldats arrivés dans un centre de réadaptation au pays ont repris leur service.

Près de 40 agents de santé mentale se sont rendus dans les zones de combat pour soigner les patients.