Le président américain Donald Trump a été interrogé jeudi sur son dernier ultimatum au Hamas et a déclaré que « quelqu'un va devoir être beaucoup plus dur » avec l'organisation terroriste.
Au cours d'une conversation avec des journalistes dans le bureau ovale, Trump a été interrogé sur les commentaires de l'envoyé au Moyen-Orient Steve Witkoff selon lesquels si le Hamas ne libère pas les otages, les États-Unis et Israël pourraient prendre des mesures et si cela signifiait une action militaire.
« Eh bien, vous allez le découvrir », a répondu Trump, ajoutant : « J'ai eu l'honneur de passer beaucoup de temps hier avec un certain nombre de personnes que nous avons libérées, et je n'arrive pas à croire à quel point elles ont été mal traitées, vraiment mal traitées. Des histoires que vous ne croiriez même pas. Certaines d'entre elles ont été documentées. Et c'est une honte. »
« Écoutez, Biden n'a pas réussi à faire sortir qui que ce soit. Nous sommes arrivés et ils ont commencé à libérer. « Mais il nous reste 59 [otages], dont 24 sont vivants. Les autres sont morts. Et j’ai publié une déclaration, qui s’explique d’elle-même, je pense, mais quelqu’un va devoir être beaucoup plus brutal qu’ils ne le sont. C’est une honte », a ajouté Trump.
Il a également noté que les otages libérés qu’il avait rencontrés mercredi lui ont dit que les 24 otages encore en vie étaient « en très mauvais état ».
Trump a également commenté les pourparlers directs que son administration a eus avec le Hamas et a déclaré : « Nous avons des discussions avec le Hamas. Nous aidons Israël dans ces discussions, car nous parlons des otages israéliens ».
Peu de temps après sa rencontre avec les otages libérés, Trump a lancé un ultimatum au Hamas, exigeant que le groupe libère immédiatement tous les otages restants, « ou c’est fini pour vous ».
Le mois dernier, Trump a lancé un avertissement au Hamas et a exigé qu’il libère tous les otages ou « l’enfer va éclater ».
Cet ultimatum est intervenu après que le Hamas a annoncé qu'il reporterait la libération prévue des otages, affirmant qu'Israël avait violé les termes de l'accord.
En fin de compte, le Hamas a publié une annonce officielle confirmant la poursuite de l'accord de cessez-le-feu tel qu'il avait été initialement convenu.
