Des sources sécuritaires ont indiqué jeudi matin que les frappes de Tsahal en Syrie, mercredi, visaient à empêcher la prise de contrôle turque de la zone ciblée.
Mercredi soir, l'armée de l'air a frappé les capacités militaires restantes des bases militaires syriennes de Hama et de T-4, ainsi que d'autres infrastructures militaires dans la région de Damas.
Les sources ont indiqué que les aéroports militaires de Tadmor et de T-4 ont été entièrement détruits lors de la frappe – y compris leurs avions, leurs systèmes radar, leurs tours de contrôle, leurs parkings et leurs entrepôts – et que les pistes sont désormais inutilisables.
De plus, des forces de la 474e brigade de Tsahal ont opéré dans la région de Tasil, dans le sud de la Syrie, confisquant des armes et détruisant des infrastructures terroristes. Au cours de ces opérations, plusieurs suspects armés ont tiré en direction des forces de Tsahal présentes dans la zone. Les forces ont riposté par des tirs et éliminé plusieurs terroristes armés lors de frappes terrestres et aériennes.
Le ministre de la Défense, Israël Katz, tiendra une réunion jeudi pour discuter des tentatives de la Turquie de s'emparer de certaines parties de la Syrie. Parmi les personnes attendues figurent le chef d'état-major de Tsahal, Eyal Zamir, le chef du renseignement de Tsahal, et le chef du commandement Nord. Israël ne souhaite pas entrer en conflit avec l'armée turque, mais est déterminé à faire comprendre que les menaces de la Syrie contre Israël sont inacceptables.
Katz a également déclaré qu'Israël avait envoyé un message clair au nouveau président syrien : « S'il permet à quiconque de modifier la situation en Syrie pour menacer Israël, il en paiera le prix. »