Israël : Défense au Moyen-Orient

L'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, s'exprimant ce week-end lors de la cérémonie de remise du prix « Lion d'Israël » organisée par la Fondation Magbit, qui œuvre pour le renforcement de la résilience nationale d'Israël, a averti : « Israël dispose d'une faible marge de manœuvre qui pourrait ne pas se représenter. Nous devons agir maintenant contre le programme nucléaire iranien avant qu'il ne soit trop tard. »

Galant, qui a participé à des décisions clés en matière de sécurité lors du récent conflit, a dressé un bilan alarmant : « Même après les succès impressionnants de la guerre, Israël reste confronté à une menace existentielle : une capacité nucléaire militaire aux mains d'un régime iranien irresponsable et dangereux. Aujourd'hui, il n'y a plus de gardien aux portes de l'Iran. Il est temps d'agir. »

Il a souligné que la frappe aérienne israélienne d'octobre avait « détruit les systèmes de défense aérienne et les installations de production de missiles de l'Iran, la frappe aérienne la plus spectaculaire depuis la guerre des Six Jours. » Il a averti : « Si nous n'agissons pas rapidement et manquons l'occasion de neutraliser les installations nucléaires iraniennes, cela pourrait constituer un pari irréversible pour l'avenir d'Israël. »

Concernant Gaza et les otages, Gallant a déclaré s'être entretenu avec d'anciens prisonniers qui lui ont transmis un message : « Ce qui leur a donné de la force en captivité, c'est la certitude que l'État d'Israël ferait tout pour les ramener chez eux – c'est notre engagement. »

Il a souligné que les opérations militaires à Gaza doivent servir un seul objectif : créer les conditions d'un accord pour le retour des otages. « L'armée crée les conditions ; le gouvernement doit garantir l'accord. »

Il a défini deux objectifs restants : « D'abord, le retour des otages ; ensuite, éliminer le Hamas et le remplacer par une alternative. Si nous inversons la situation, il n'y aura plus d'otages à ramener. »

Gallant a conclu par un appel clair à l'action : « Il ne s'agit pas d'un choix entre plusieurs options, mais d'une décision nationale. Il est temps d'agir. »