Le Cabinet du Premier ministre a évoqué les négociations en cours menées par la délégation israélienne à Doha, décrivant les cadres actuellement en discussion pour un éventuel accord de libération d'otages. Il a déclaré que le Premier ministre Benjamin Netanyahou est prêt à mettre fin à la guerre contre l'organisation terroriste Hamas en échange du retour de tous les otages.
« Conformément aux directives du Premier ministre, l'équipe de négociation travaille activement à Doha pour explorer toutes les possibilités d'accord, que ce soit selon le plan Witkoff ou dans le cadre d'un accord de fin des hostilités, qui comprendrait la libération de tous les otages, l'exil des terroristes du Hamas et le désarmement de Gaza », indique le communiqué du Cabinet du Premier ministre.
Si un accord de fin des hostilités était conclu, la guerre prendrait fin.
Des sources proches du Premier ministre ont également critiqué les propos du général de brigade (réserviste) Oren Setter, ancien membre de l'équipe de négociation, qui a affirmé qu'Israël aurait pu parvenir à un accord plus tôt. « Ses affirmations selon lesquelles un accord plus tôt était possible sont totalement infondées », indique le communiqué. « Comme l'ont confirmé à plusieurs reprises de hauts responsables américains, le Hamas a refusé pendant des mois d'engager des négociations et a été le seul obstacle à un accord. »
Le cabinet de Netanyahou a également accusé Setter d'avoir sapé la politique gouvernementale par des fuites sélectives et des briefings du cabinet qui ont nui aux négociations, mis en danger les otages et fait écho à la propagande mensongère du Hamas. « Il a agi ainsi parce qu'il est favorable à la fin de la guerre et au maintien du Hamas au pouvoir », affirme le communiqué.
Des proches du Premier ministre ont ajouté : « Si le Premier ministre avait cédé à la pression de Setetr et de ses alliés, le Hamas aurait eu le temps de se reconstruire, Nasrallah et la direction du Hezbollah seraient encore en vie malgré des dizaines de milliers de roquettes, Assad serait resté au pouvoir et l’Iran n’aurait subi aucun dommage significatif.»
Dans une interview accordée à Kan Reshet Bet, Setter a déclaré : « La pression militaire et diplomatique est à son comble. Cela se produit tous les deux ou trois mois, et c’est à ce moment-là que le Hamas devient plus flexible. Je vois une opportunité maintenant et je crains qu’elle ne soit manquée : se contenter à nouveau d’un accord partiel au lieu de saisir cette occasion de ramener tous les otages. C’est le moment idéal pour parvenir au meilleur accord possible. Pour cela, de multiples éléments doivent s’unir, en particulier une pression militaire et diplomatique intense comme celle que nous subissons actuellement. »