2 Juillet 2025 - Juif.org
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré mardi que Téhéran cherchait activement à obtenir la reconnaissance internationale et une réparation pour ce qu'il qualifie d'agressions des États-Unis et d'Israël contre la République islamique.
Lors d'un entretien téléphonique avec le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, M. Araghchi a souligné que l'Iran considérait les attaques des deux nations comme une violation de sa souveraineté nationale et du droit international. Il a appelé la communauté internationale et les Nations Unies à demander des comptes aux États-Unis et à Israël.
« La République islamique d'Iran défend sérieusement son droit à la reconnaissance de l'agresseur et à demander réparation auprès des organisations internationales », a déclaré M. Araghchi.
L'entretien entre les deux diplomates a également porté sur l'évolution de la situation régionale et les relations bilatérales entre Téhéran et Erevan. M. Mirzoyan a réitéré la condamnation de l'Arménie par les actions militaires et a exprimé l'espoir d'une cessation continue des hostilités afin de rétablir la stabilité.
Israël a lancé l'offensive le 13 juin, ciblant des hauts gradés de l'armée iranienne et des scientifiques nucléaires lors de frappes de précision. Les médias iraniens affirment que plus de 900 personnes ont été tuées, dont des femmes et des enfants, au cours des 12 jours de conflit. Des habitations et des infrastructures civiles auraient également été touchées.
Les États-Unis sont entrés en conflit le 22 juin en bombardant des installations nucléaires clés à Fordow, Ispahan et Natanz.
Dans une interview diffusée cette semaine sur CBS News, Araghchi a déclaré que le bombardement de la centrale nucléaire de Fordow avait causé des dégâts « graves et importants ». « Personne ne sait exactement ce qui s'est passé à Fordow. Cela dit, ce que nous savons à ce jour, c'est que les installations ont été gravement et lourdement endommagées », a-t-il déclaré. Il a ajouté que la possibilité de les restaurer restait incertaine : « Nous devons attendre de voir si elles peuvent être remises en service ou si elles le seront. »
