Il y a 8 heures - Juif.org
L'Iran tente de dissimuler l'une des plus importantes défaites militaires et de renseignement de son histoire, survenue au cours des quatre premiers jours de l'opération « Lion s'élevant » (opération Am K'Lavi).
Le média d'opposition Iran International a révélé de nouveaux détails sur une série d'assassinats précis visant de hauts responsables du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI).
Selon ces informations, le Mossad a mené une opération de contre-espionnage dont le timing a été délibérément divulgué par un agent de confiance proche du commandant du CGRI, Hossein Salami. Cette fuite visait à garantir la présence de Salami au lieu prédéterminé de son assassinat.
Un incident similaire s'est produit au sein du commandement des missiles du CGRI. Amir Ali Hajizadeh, chef de la force aérospatiale du CGRI, a été invité à une réunion coordonnée – apparemment organisée par le Mossad – avec ses adjoints. Une fois tous les participants arrivés, un missile de précision a frappé le lieu, éliminant tous les participants. Bien que l'invitation ait été falsifiée, la voix qui la délivrait était suffisamment familière pour convaincre les commandants d'y assister.
Une autre infiltration en profondeur a été signalée au commandement de Khatam al-Anbiya. Quatre jours seulement après l'élimination de Gholam Ali Rashid, son successeur a également été tué, selon des renseignements très précis.
Des sources occidentales affirment que le Mossad a obtenu un échantillon d'ADN d'un autre haut responsable, Shadmani, et a déployé la reconnaissance faciale et un profilage génétique basé sur l'IA. Grâce à un logiciel malveillant infiltré dans les caméras de sécurité de Téhéran, Shadmani a été identifié le 27 juin dans le district de Zaferaniyeh, où il a ensuite été éliminé par une frappe de drone.
Le chef du renseignement du CGRI, Mohammad Kazemi, et deux de ses adjoints ont également été tués lors d'une opération distincte. Un agent du Mossad les aurait conduits vers un refuge dans l'allée Kordbacheh, rue Sabounchi. L'attaque n'a été menée qu'après le départ de tous les enfants de l'école maternelle « Avaye Shadi » située à proximité.
La proximité de l’emplacement avec des jardins d’enfants et une école de filles souligne la pratique présumée du CGRI consistant à utiliser des civils comme boucliers humains.
