Mardi matin, le ministre de la Défense, Israël Katz, a déclaré que Tsahal maintiendrait le mont Hermon et la zone de sécurité nécessaire à la défense des communautés du plateau du Golan et de la Galilée.
Cette déclaration intervient dans un contexte de négociations diplomatiques avancées avec la Syrie et d’informations faisant état d’un cessez-le-feu prochainement.
M. Katz a déclaré que cette décision découle des leçons du 7 octobre et de la nécessité de se préparer aux menaces futures sur le front nord.
« Nous ne permettrons pas que la frontière israélo-syrienne devienne une menace pour nos communautés », a-t-il souligné.
Il a ajouté qu’Israël agirait également pour protéger la population druze en Syrie, compte tenu des menaces que représentent les forces opérant dans la région.
« Notre responsabilité morale est claire et nous continuerons d’agir en conséquence », a-t-il promis.
Lundi soir, des responsables israéliens ont confirmé les déclarations du président syrien Ahmad al-Sharaa selon lesquelles les deux parties visent un accord de sécurité d'ici fin septembre. Une source sécuritaire a toutefois déclaré mardi matin que les chances d'y parvenir étaient faibles.
Selon des sources israéliennes, l'accord en discussion serait un pacte de non-agression : Israël s'engagerait à ne pas attaquer en Syrie, tandis que la Syrie garantirait la protection de la minorité druze du pays.
Lundi, le président al-Sharaa a rencontré des journalistes arabes de renom et leur a annoncé que des négociations avancées étaient en cours en vue d'un accord de sécurité avec Israël, basé sur l'accord de désengagement de 1974.
Le mois prochain, al-Sharaa devrait assister pour la première fois à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York et prononcer un discours au nom de la Syrie – un événement historique destiné à consolider sa renommée internationale.