Le président américain Donald Trump a déclaré aujourd’hui (mardi) aux journalistes que l’organisation terroriste Hamas dispose de trois à quatre jours pour répondre au plan de paix en 20 points qu’il a dévoilé hier.
« Nous allons attendre trois à quatre jours. Nous verrons bien », a déclaré Trump. « Tous les pays arabes ont signé, les pays musulmans aussi, Israël aussi. Nous attendons simplement le Hamas.»
« Le Hamas le fera ou non, et s’il ne le fait pas, ce sera une fin bien triste », a-t-il ajouté.
Le plan prévoit que toutes les parties s’accordent sur un calendrier de retrait progressif des forces israéliennes, pour finalement atteindre une zone tampon de sécurité le long des frontières de Gaza avec Israël et l’Égypte.
Selon les termes de l’accord, le Hamas restituera les 48 otages restants, vivants et morts, dans les 72 heures suivant son entrée en vigueur. De plus, le Hamas serait tenu de désarmer complètement.
Le plan prévoit une amnistie pour les membres du Hamas qui renoncent à la violence et acceptent de retirer leurs armes. Ceux qui souhaitent quitter Gaza bénéficieront d'un passage sûr vers les pays d'accueil.
Une fois l'accord accepté, une opération d'aide d'envergure sera lancée, à l'image de l'ampleur de l'accord du 19 janvier 2025. Celle-ci comprend la réparation des infrastructures, un soutien médical et alimentaire, ainsi que du matériel pour déblayer les décombres et rouvrir les routes. L'aide sera administrée par des organismes internationaux neutres, dont l'ONU, le Croissant-Rouge et d'autres.
Un comité palestinien technocratique temporaire gouvernera Gaza et sera chargé de fournir les services publics essentiels. La supervision sera assurée par un nouvel organisme international, le « Conseil de la paix », présidé par le président Trump. L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair devrait notamment le rejoindre. Cet organisme supervisera le financement et le réaménagement jusqu'à ce que l'Autorité palestinienne achève son processus de réforme et soit prête à prendre le contrôle.
Selon le plan, le Hamas et les autres factions accepteront de ne jouer aucun rôle dans la future gouvernance de Gaza. Toutes les infrastructures terroristes et militaires seront démantelées et un processus de démilitarisation, supervisé par des observateurs indépendants, sera mis en œuvre.
