Israël et le Hamas se préparent à mettre en œuvre la première phase du plan du président américain Donald Trump visant à obtenir la libération des otages et à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.
Selon le calendrier prévu, le Cabinet de sécurité et le gouvernement devraient se réunir jeudi pour approuver la libération des prisonniers terroristes des prisons israéliennes en échange d’otages, dans le cadre de la phase initiale du plan. Le Cabinet se réunira à 15 h, suivi environ une heure plus tard par une réunion du gouvernement. À ce stade, les autres éléments de l’accord ne sont pas encore finalisés.
Après l’approbation du gouvernement, l’armée israélienne entamera son retrait jusqu’à une ligne prédéterminée convenue avec le Hamas. Israël s’engage à achever ce retrait sous 24 heures. Bien que la ligne exacte n’ait pas été officiellement dévoilée, une source israélienne a indiqué qu’elle est similaire à la « ligne jaune » annoncée par le président Trump le week-end dernier, avec quelques ajustements convenus avec Israël. Dans le cadre de ce retrait, Tsahal se retirera de la ville de Gaza, où elle est récemment revenue lors de l'opération « Les Chariots de Gédéon II ». Israël conservera le contrôle de 53 % du territoire de la bande de Gaza.
Une fois le retrait achevé, un compte à rebours de 72 heures débutera, après quoi le Hamas devra libérer les otages en une seule étape, sans cérémonie publique. Selon les estimations actuelles, les otages vivants seront libérés dimanche, suivis du transfert des corps des otages décédés lundi.
Le président Trump devrait arriver en Israël dimanche et s'adresser à la Knesset.
Des sources égyptiennes ont indiqué à la chaîne qatarie Al-Araby que, dans le cadre de l'accord, le point de passage de Rafah sera ouvert dans les deux sens. Il a également été convenu que 600 camions transportant de l'aide humanitaire entreront chaque jour à Gaza.
Une source israélienne a précisé que l'accord n'inclurait pas la libération des terroristes de Noukhba impliqués dans le massacre du 7 octobre, ni celle des quatre personnalités clés dont le Hamas avait exigé la libération.
Le Hamas a commenté l'accord en déclarant : « Nous attendons un accord final sur la liste des prisonniers. Nous sommes engagés envers les prisonniers et leurs familles, à ce qu'ils restent au cœur de nos priorités, et nous n'aurons de cesse que le dernier prisonnier soit libéré. »