Israël : Défense au Moyen-Orient

Le cabinet du Premier ministre a annoncé que le Premier ministre Netanyahou a décidé que l'opération visant à libérer les personnes enlevées s'appellerait Shavim L'gvulam (Retour à leurs frontières), en référence au verset 16 du livre de Jérémie 31, qui prophétise le retour du peuple juif d'exil.

Selon le calendrier actuel, le Cabinet de sécurité et le gouvernement devraient se réunir aujourd'hui (jeudi) pour approuver la libération des prisonniers de sécurité des prisons israéliennes en échange des otages, dans le cadre de la première phase du plan. Le Cabinet doit se réunir cet après-midi, suivi d'une réunion plénière du gouvernement. À ce stade, les autres éléments de l'accord ne seront pas approuvés.

Après l'approbation du gouvernement, l'armée israélienne entamera son retrait vers une ligne déterminée en coordination avec le Hamas dans le cadre du plan. Israël s'engage à achever ce retrait dans les 24 heures. Bien que la ligne n'ait pas été officiellement dévoilée, une source israélienne a déclaré qu'elle était similaire à la « ligne jaune » annoncée par Trump ce week-end, avec plusieurs ajustements convenus avec Israël.

Dans le cadre du retrait, Tsahal quittera la ville de Gaza, où elle est récemment entrée lors de l'opération « Le Chariot de Gédéon 2 ». Israël conservera le contrôle de 53 % de la bande de Gaza.

Une fois le retrait achevé, un compte à rebours de 72 heures débutera, pendant lequel le Hamas devra libérer les otages sans cérémonie publique. Selon les estimations, les otages vivants devraient être libérés dimanche et les otages décédés lundi.

Dimanche, le président Trump devrait atterrir en Israël et prononcer un discours à la Knesset.

Le plan prévoit également la libération de 250 prisonniers de sécurité, de 1 700 habitants de Gaza non impliqués dans les événements du 7 octobre mais arrêtés ultérieurement, et de 22 mineurs de moins de 18 ans de la bande de Gaza. De plus, 360 corps de terroristes seront restitués.

Selon cette décision, les prisonniers de sécurité reconnus coupables de meurtre, de fabrication d'armes utilisées dans des meurtres ou directement impliqués dans l'envoi d'assaillants ayant perpétré des attentats meurtriers seront libérés à Gaza ou à l'étranger et se verront immédiatement interdire l'entrée en Israël ou dans les territoires de Judée-Samarie.