Un terroriste a poignardé deux personnes mardi matin près d'une source à proximité de la ville d'Ateret, dans la région de Binyamin. Les deux victimes ont été légèrement blessées.
Une enquête préliminaire indique que le système de défense régional a détecté un individu palestinien suspect. Simultanément, un autre signalement concernant le suspect a été reçu de l'est de la zone. Les troupes de la Brigade des parachutistes dépêchées sur place ont localisé l'assaillant et, lors d'une première inspection, celui-ci a ouvert le feu. Les soldats ont riposté et l'ont abattu.
Selon Tsahal, suite à un signalement concernant un suspect près d'Ateret, des soldats ont été envoyés sur les lieux. Lors de l'intervention, le suspect a poignardé les soldats, qui ont riposté et l'ont neutralisé. L'enquête se poursuit. Des renforts ont été envoyés sur place.
Les équipes médicales du Magen David, arrivées sur les lieux, ont pris en charge les blessés.
L'attaque survient quelques heures après qu'un terroriste a percuté une soldate avec sa voiture au carrefour de Judée, près d'Hébron, la blessant légèrement. Plus tôt dans la matinée, des soldats du 202e bataillon de la brigade parachutiste ont localisé le terroriste dans son véhicule. Ce dernier a tenté de s'enfuir, mettant en danger les forces de l'ordre, qui ont riposté par tirs à balles réelles et l'ont neutralisé.
Le journal Israel Hayom a rapporté mardi qu'au cours des deux années écoulées depuis le premier accord de libération d'otages, et moins de deux mois après le troisième, une quarantaine de terroristes libérés en Judée-Samarie ou à Jérusalem ont été arrêtés ou tués, sur environ 700 qui avaient été relâchés dans ces zones.
Selon ce rapport, le nombre réel de ceux qui ont repris leurs activités terroristes est plus élevé, mais certains n'ont pas encore été appréhendés. Ces chiffres ne concernent que la Judée-Samarie et Jérusalem et n'incluent pas les centaines de personnes libérées à Gaza ou exilées ailleurs. On estime également que des dizaines d'entre elles ont repris leurs activités terroristes, et le Shin Bet prévoit que beaucoup d'autres pourraient reprendre leurs activités si ce n'est déjà fait.