|
Israël : Défense au Moyen-Orient10:03 Les alentours de Gaza « zone militaire fermée »Le secteur frontalier longeant la bande de Gaza a été décrété « zone militaire fermée » par l’armée israélienne, a annoncé un por...lire la suite
Articles connexes
6 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 10 heures - Le Figaro
2 Mai 2025 - Times of Israel
2 Mai 2025 - Kountrass
29 Avril 2025 - Le Figaro
4 Avril 2025 - Slate .fr
29 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Guillemette
21 Avril 2025 par Claude_107
18 Avril 2025 par Claude_107
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 46 minutes
Effectivement, investir Gaza pourrait être une erreur.
Lorsque l'aviation aura épuisé la liste des objectifs ciblés, Israël devra faire face à trois options :
- Investir Gaza et risquer de tomber dans le piège d'un redoutable enlisement,
- Céder aux injonctions du conseil de sécurité en abondant dans le sens d'une trêve bilatérale qui ne serait profitable qu'au Hamas car, il y a de bonnes raisons de penser que les chances d'une accalmie de longue durée sont quasiment nulles. (bombardements épisodiques, attentats terroristes in and out Israël, voire, Intifada III)
- Prendre du recul en proclamant une trêve unilatérale pour gérer ses propres appréhensions (difficultés grandissantes à limiter les dommages collatéraux, que l'offensive terrestre ait lieu ou pas - enlisement meurtrier pour les fantassins de Tsahal - pression insoutenable des pays les plus influents) ou par calcul afin d'obtenir, à défaut de bénédiction, le feu vert qui lui permettrait de passer à la phase suivante de son offensive (bonne volonté d'un côté, fin de non-recevoir, de l'autre)
Dans la seconde hypothèse, (tactique) ce serait à mon sens un coup d'épée dans l'eau car la logique du camp adverse et de ses alliés objectifs repose arbitrairement sur un axiome stipulant que l'existence d'Israël est le pendant d'une véritable injustice. Ainsi instruit, le dossier condamne inéluctablement Israël à faire les frais d'un procès perdu d'avance. C'est le message plus ou moins subliminal que nous recevons de toutes parts. Quoi que fasse l'enfant gâté né d'un viol de l'histoire, le coupable, c'est forcément Israël. Circonstance aggravante, ce crédo est repris par nombre de Juifs dont certains israéliens se croyant touchés par la grâce.
A moins de disposer d'un armement super-sophistiqué qui permettrait de venir rapidement à bout du Hamas sans grands dommages collatéraux, ce serait pure folie que de prendre le risque d'investir Gaza dans une bataille qui ne serait pas vraiment décisive. l'expérience montre qu'Israël a trop souvent été piégé par des accords bidons que son réalisme a parfois imprudemment entérinés. Il devra tenir compte de toutes ses erreurs pour se donner les atouts qui changeront la donne une fois pour toutes.
Je veux croire qu'en ces moments cruciaux, les dirigeants d'Israël n'ont d'autre préoccupations que l'intérêt supérieur de la nation juive. Une énorme responsabilité. repose sur leurs épaules. Conscients d'avoir ce redoutable privilège, ils infligeront un cinglant démenti aux cyniques qui leur prêtent des arrières pensées en cette période pré-électorale. Je veux leur faire confiance, comme je fais confiance à Tsahal. Et que le grand manitou ne nous fasse pas un pied de nez en se revendiquant des 35 heures !
Cependant, mieux placée que personne pour en juger et sachant que la religion des 'nazislamistes' et de leurs supporters n'est basée que sur la haine à l'état pur, Tsahal n'en serait que plus admirable si elle se risquait à payer le prix le plus fort pour déjouer le piège mortel que l'antisémitisme planétaire tend à Israël.
Il devient clair que, quoi que fasse Tsahal pour minimiser les dommages collatéraux, cette armée ne trouvera jamais grâce aux yeux des observateurs engagés dont la myopie sélective est décidemment chronique. Une guerre n'est pas une ballade au pays de Candy mais celle qui se déroule sous nos yeux est bien la première du genre où l'innocence du 'collatéral' est prise en compte.
Alors, si par définition une 'guérilla' est une confrontation entre guerriers, on est loin du compte.
Car un guerrier digne de ce nom ne prend pas ses 'protégés' en otage. Quant aux courtiers de la paix qui n'ont d'autre obsession que celle de ravir à Israël ses victoires, ils ne trompent plus les gens sérieux. Quand la barbarie montre son nez, c'est le salaire du désespoir; quand elle est combattue, la désapprobation fait tâche d'huile : "La solution n'est pas militaire. Vous acceptez de vous faire exploser dans l'indifférence générale ou vous vous pliez à cette justice qui, dans le meilleur des cas, ne réclame pas moins de votre part que l'abandon de votre souveraineté"
Et il y a même des juifs avec un petit 'j' tellement assoiffés de cette justice avec un grand 'J' , qu'ils ne veulent surtout pas voir que leur obstination à conforter l'extrémisme dessert la cause qu'ils prétendent défendre. Un processus est engagé. Il demande du temps et requiert une disposition au compromis des deux côtés. Là est le carrefour où doivent converger ceux qui aspirent vraiment à une paix des braves. Gaza a été vidé de toute présence juive. N'y voir qu'un subterfuge est d'une mauvaise foi ô combien révélatrice. On peut tout dire du gouvernement israélien actuel sauf qu'il n'a pas pris les risques les plus osés pour donner sa chance à la paix.
Hélas, s'il est vrai qu'il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, il est encore plus affligeant de s'apercevoir que cette forme de surdité le doit au cynisme le plus abject dés lors que, comme c'est souvent le cas, l'handicapé pousse la supercherie jusqu'à se présenter en ami.
Heureusement que nous vous avons Souhail !