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Israël : Défense au Moyen-OrientREPORTAGE - GAZA : La course aux tunnels reprend à RafahLes Palestiniens ont entrepris la reconstruction des tunnels liant l'Egypte à la bande de Gaza, détruits après l'opération israélienne. L'État hébreu a menacé d'intervenir à nouveau si la contrebande d'armes reprenait par ces tunnels.
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Alain Rodier
08-05-2008
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L’Iran aurait augmenté ses fournitures en armes et munitions aux activistes du Hamas et du Djihad islamique qui régissent la bande de Gaza.
Deux principales routes seraient employées.
* La première est la plus simple : des bateaux « civils » dépendant des pasdarans, rejoignent l’Egypte pour y débarquer leur marchandise. Celle-ci est ensuite acheminée via le Sinaï et pénètre dans la bande de Gaza en utilisant les nombreux tunnels qui rejoignent Rafah.
* La deuxième route passe par la Syrie puis par le Liban. Des navires armés secrètement par le Hezbollah rejoignent alors l’est de Gaza et larguent en pleine mer des containers étanches flottants qui contiennent armes et munitions. Ces derniers sont récupérés par des bateaux de pêche palestiniens qui ont été préalablement prévenus. Cette méthode est surtout employée pour acheminer des matériels que leur taille empêche d’emprunter les tunnels de Rafah. Les quelque 450 bateaux de pêche palestiniens de la bande de Gaza ne sont pas autorisés par les Israéliens à s’éloigner à plus de 20 miles nautiques ( 37 kilomètres des côtes).
Le Hamas aurait ainsi reçu des obus de mortiers de 120 mm d’une portée de 10 kilomètres, ce qui laisse à penser qu’il détient déjà les tubes. Ces armements n’ont pas encore été employés, le mouvement palestinien préférant les garder en réserve pour plus tard.
En janvier 2008, le Hamas et le Djihad islamique avaient déjà largement profité de la période d’ouverture de force de la frontière entre l’Egypte et Rafah pour faire pénétrer des armes lourdes dans la bande de Gaza. Les Israéliens suspectent que des roquettes à longue portée de type Grad de 122 mm, des missiles anti-chars et anti-aériens portables, avaient alors été acheminés dans la bande de Gaza où ils seraient pour l’instant dissimulés.
Selon les services israéliens, le Hamas et le Djihad islamique auraient reçu depuis le retrait de Tsahal de la bande de Gaza : plus de 10 tonnes de TNT, 20 000 armes d’épaule, plus de 2 000 armes de poing, de 3 à 6 millions de cartouches, de 65 à 95 RPG avec 450 roquettes, 20 postes de tir de missiles anti-chars et 12 missiles sol-air portables (au total, le Hamas possèderait ainsi de plus de 50 Manpads SA-7). Tout cela fait beaucoup pour 8 000 combattants estimés ! Ce chiffre est sans doute sous-évalué si l’on compte le nombre de jeunes (et parfois très jeunes) sympathisants qui ne rêvent que d’en découdre et qui sont encadrés et formés par leurs aînés.
Enfin, depuis plus d’un an, de nombreux activistes de ces mouvements palestiniens auraient subi un entraînement poussé en Iran et en Syrie. Fait nouveau, des volontaires étrangers formés en Iran (des Egyptiens, des Syriens, des Libyens…) auraient également rejoint la bande de Gaza.
Tous ces activistes entraînés et correctement armés représentent une menace au sud d’Israël. Si leur capacité offensive reste très limitée - en dehors des tirs de roquettes sur le sud d’Israël - ils peuvent constituer un réel problème si Tsahal envisageait d’occuper de nouveau cette bande de terre longue de 40 kilomètres et large de 10. Les pertes collatérales qui surviendraient obligatoirement lors d’une telle opération militaire dans une zone surpeuplée, seraient inacceptables pour la communauté internationale. En outre, suivant les enseignements tirés de la guerre ayant eu lieu au Sud-Liban contre le Hezbollah à l’été 2006, le Hamas a aménagé le terrain enfouissant de nombreuses caches d’armes, des positions de combat et en préparant des réseaux de communication enterrés. La population civile serait volontairement mise en première ligne, fournissant un bouclier humain qui permettrait au service de propagande palestinien relayé par les services secrets iraniens, d’attirer la réprobation internationale sur les opérations « meurtrières » de Tsahal.
La situation dans la région de Gaza semble être totalement bloquée. Dépassant l’intérêt même des Palestiniens, Téhéran développe là, par Hamas et Djihad islamique interposés, une capacité de nuisance importante vis-à-vis du « petit » et du « grand Satan » (Israël et les Etats-Unis). Cela entre dans le cadre de la politique qu’a engagée l’Iran depuis 2001. Elle consiste à de bloquer l’adversaire sur des abcès de fixation (Irak, Afghanistan, Liban, Gaza, etc.) afin de l’obliger à ne pas tenter de renverser par la force le régime des mollahs. Elle doit,in fine, obliger les Américains à négocier en démontrant au monde entier, et en particulier aux pays arabes, que Téhéran est un acteur incontournable aux Proche et Moyen-Orient.
* L’Iran ne serait pas le seul pays à livrer des armes. La Syrie, la Libye et le Soudan feraient de même. Cependant, les plus sophistiquées proviendraient d’Iran et de Syrie. Des trafiquants internationaux feraient de même en vendant particulièrement des armes de poing et des fusils d’assaut occidentaux.
dans le reportage un des tunneliers dis que les armes sont fabriqué sur place mais il nous prend pas un peu pour des imbéciles..
surtout qu'ils ont des armes Iranienne.
et qu'il font passer de l'explosif ils en ont passer des tonnes.
des minutions en millions de pieces.
bref j'arretes les détails