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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le Fatah navigue entre Gaza, Jérusalem et Washington

Le Fatah a réuni le 4 août sa sixième assemblée générale à Bethléem, la première depuis vingt ans, après la fuite de la majeure partie de ses dirigeants du Liban vers la Tunisie. Les décisions seront difficiles à prendre lors de cette réunion en raison de la position inconfortable et ambigüe du parti.  L'objectif premier de ce congrès consiste à contrer le Hamas qui cherche à être le principal sinon le seul, représentant des palestiniens en se posant en une force capable de négocier la paix et la création d'un Etat. Il faut dans le même temps que le Fatah prenne des positions fermes et tienne un discours dur face au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou au moment où ce dernier est sous la pression de l'administration américaine.

A l'ouverture des débats, Mahmoud Abbas a axé son discours sur «les princes des ténèbres», qualifiant ainsi les félons de Gaza « qui devraient suivre la voie des négociations tant qu'il restait ne serait-ce qu'un infime espoir». Pour faire un bon équilibre, il a ajouté quelques mots à destination des plus durs affirmant que «bien que la paix est notre choix, nous nous réservons le droit de résister». Ses propos ont été immédiatement appuyés par ceux du général Jibril Rajoub. Cet ancien homme de confiance de Yasser Arafat et actuel conseiller pour la sécurité nationale à la présidence de l'Autorité palestinienne a précisé que le Fatah «n'avait pas renoncé et ne renoncerait pas à l'option d'un combat armé.»

Les congressistes évoluent entre la logique de l'affrontement pour ne pas se faire marginaliser par le Hamas et celle d'une négociation en cherchant à profiter d'un contexte plus favorable à Washington. Les militants de Gaza contestent la légitimité de la représentation palestinienne tandis que ceux de Cisjordanie, lassés des guerres faisant des ravages dans l'économie et dans leurs rangs, voudraient bien en finir en choisissant la voie pacifique mais en ménageant la chèvre et le chou.

Les pragmatiques voient leur territoire se réduire en peau de chagrin et ne veulent plus perdre de temps pour voir la naissance d'un Etat même à l'issue d'un accord provisoire. Mais ils doivent se montrer aussi suffisamment anti-israéliens pour satisfaire les désidérata des extrémistes qui ne veulent en aucun cas d'un accord de paix et, suffisamment «modérés» pour ne pas rompre tout à fait les liens avec les Etats-Unis qui tiennent à inventer un nouveau processus de paix.

L'existence de deux entités palestiniennes antagonistes facilite la prise de décision antinomique ayant pour conséquence le blocage de tout processus de paix. Selon la thèse à défendre et en fonction de l'opportunité du moment, l'une ou l'autre est mise en avant. L'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) a été contrainte de signer les accords d'Oslo en 1993 avec comme condition impérative une timide reconnaissance d'Israël et pour le moins, le renoncement à sa destruction.

A l'opposé le Fatah, pourtant partie intégrante de l'OLP, représentant la branche armée, a choisit le combat comme seul moyen de recouvrer l'indépendance et refuse une quelconque reconnaissance d'un Etat juif en Palestine. L'autorité palestinienne subit donc ces contradictions. Et son leader n'a pas le charisme ni les moyens d'imposer sa volonté comme le faisait Yasser Arafat. Il est contraint de transiger, une fois à droite, une fois à gauche, pour assurer la cohésion de son parti.

Israël joue sur du velours

Israël, pendant ce temps, joue sur du velours puisqu'il reporte sur les palestiniens la responsabilité d'une inaction, sinon d'une rupture, en critiquant leur refus d'une reconnaissance claire et non ambiguë de son existence. Cette dichotomie entre paix et poursuite du combat attise la méfiance et fournit des arguments à la droite nationale israélienne qui s'oppose à toute négociation et à tout retrait des implantations de Cisjordanie.

Le double langage des palestiniens, oscillant entre lutte armée ou combat politique, a toujours été utilisé par Israël pour freiner toute avancée dans le processus de paix. Ils doutent des intentions pacifiques des palestiniens car les uns et les autres se contredisent sur la stratégie à suivre. Alors, la sécurité étant le crédo de tous les gouvernements, ils l'améliorent ou la consolident en étendant précisément les implantations en Cisjordanie. Les palestiniens ne semblent pas avoir compris que certains en Israël ont plus peur de la paix que de la guerre.

Nouvelle gouvernance

Des officiels militaires israéliens, qui ont approché le chef de l'Autorité, rapportent que Mahmoud Abbas a exprimé une certaine lassitude de n'avoir pas su fédérer son peuple. La remarque de Samy Abou Zohri, porte parole du Hamas l'accusant «d'avoir été élu à la tête de l'autorité palestinienne, et non pas du peuple palestinien» l'a profondément marqué. C'est pourquoi, désintéressé du combat politique et désabusé par ses échecs répétés, il semble résigné à céder sa place à condition que la charge n'échoie pas à un dirigeant du Hamas.  A l'occasion de la démission de son Premier ministre Salam Fayed, le 7 mars 2009, il avait bien tenté de remettre de l'ordre dans l'Autorité pour prouver qu'il en était le chef mais sans réel succès.

Les observateurs israéliens estiment que l'objet du Congrès est à rechercher ailleurs, dans le remplacement de Mahmoud Abbas. Seul son retrait pourrait faciliter une réconciliation avec le Hamas et le retour de Gaza dans le giron d'une Autorité remaniée. Les congressistes pourraient sortir de leur chapeau un nouveau dirigeant capable de fédérer toutes les tendances. Un héros respecté par tous les militants, Mohamed Ghneim, exilé depuis la Guerre de Six Jours de 1967, vient d'obtenir d'Israël le droit de se rendre à Ramallah, après 40 ans d'absence.

Netanyahou n'a pas donné l'accord de son retour à la légère. Il reste persuadé que Mahmoud Abbas n'est plus un partenaire crédible jouissant de la confiance de son peuple et préfère négocier avec une personnalité nouvelle. Abou Maher, nom de guerre de Ghneim, ou quelqu'un d'autre disposant d'une certaine aura, pourrait lui convenir. Le changement de gouvernance aura au moins l'avantage de lui faire gagner du temps car c'est de cela dont il a le plus besoin. Bien sur, le vétéran du Fatah ne pouvait pas désavouer ses amis et son premier discours tendait à s'attirer les faveurs de tous les militants: «Je suis venu dans ma patrie pour affirmer que nous poursuivrons la lutte jusqu'à la libération». Lutte militaire ou politique'  Guerre ou paix' Sera-t-il le de Gaulle palestinien'

En tout état de cause, les palestiniens doivent retrouver de la crédibilité vis-à-vis des américains et de l'Europe. Ils devront apprendre à parler d'une seule voix pour appliquer une seule politique. Il faut souhaiter qu'elle soit claire et pragmatique.

Jacques Benillouche

Image de Une: Le président palestinien Mahmoud Abbas lors de son discours à Bethléem  Nayef Hashlamoun / Reuters

42 commentaires
De meme, les deputes de la Knesset devraient lui répondre "Quitter Israel, quitter la knesset, pays du peuple juif., vous êtes étranger chez nous. Chalom à tous Gerard David
Envoyé par Gerard.david - le Mardi 4 Août 2009 à 18:36
Pourquoi sommes nous obliger de nous coltiner tous ces muzz ? de vrais sangsues..
Envoyé par Jacqueline_013 - le Mardi 4 Août 2009 à 18:41
je comprendrais qu(un musulman soit vexe si on le traite de muzz un qu'un palestinien le soit aussi si on le traite de palo au meme titre qu'un juif n'aimerait pas qu'on lui dise youppin ; pourquoi tant de racisme et de fanatisme de la part de certains . le conflit israelo arabe est inextriquable car ce n'est pas seulement un conflit politique et geographique mais aussi et peut etre surtout un conflit religieux et raciale qui remonte a la nuit des temps
abraham a eu 2 fils : l'un issu d'une non juive et qui s'appelait ismael ; l'autre issu d'une juive qui s'apellait israel
ces 2 personnages ont eu des descendances completement antagonistes : musulmane et juive
la seule solution est la creation de 2 etats avec comme consequence la separation des 2 peuples : le peuple juif en israel ; le peuple arabe en palestine
Envoyé par Victor_005 - le Mardi 4 Août 2009 à 19:21
A Victor: une seule réponse: Allez vivre auprès d'eux (les palos, muzz ou autre dénomination qui semble vous "gêner aux entournures"), vous reviendrez au triple galop à notre vocabulaire qui est celui d'anges à côté de ce qui peut se lire contre les juifs et les israéliens sur des sites anti-sémites haineux.

Ces sites anti-sémites sont alimentés et "animés" (façon de parler) par des illettrés qui se croient tout permis puisqu'ils ont observé qu'ils pouvaient "taper" sur Israêl et les juifs sans grand risque. Et je ne parle pas des slogans honteux écrits sur les banderolles des défilés anti-sémites en europe. Slogans H O N T E U X.

Alors, vos "bonnes paroles", allez les porter aux femmes "burqadées", voilées, violées, et j'en passe, au nom d'allah le miséricordieux (sic). Tire la langue

HAM ISRAEL HAYE (devant les crédules et/ou faux naïfs, ils se reconnaîtront) Star En colère ! En colère !
Envoyé par Viviane_005 - le Mercredi 5 Août 2009 à 05:31
Je partage votre avis Viviane (une fois de plus), Victor semble (très respectueusement)naif, Victor allez vivre auprès d'eux et vous comprendrez.Leur religion (détournée) est une religion de haine.Leur misère est entrenue et font croire au monde qu'ils souffrent mais ce n'est que de la manipulation.D'ailleurs la plus grande période de leur histoire fut lorsque leur religion était modérée depuis ils sont abrutis jour et nuit par des messages de haine.
C'est leur problème mais ne cédons pas.. laissons les se tuer entre eux!
Envoyé par Jean Michel_005 - le Mercredi 5 Août 2009 à 09:03
...QU'ILS Y VIENNENT A LA LUTT E ARMEE ,CETTE VERMINE .........ON VA AVOIR L'OCCASION UNIQUE DE LES SUPPRIMER , ET D'EXPULSER LES QUELQUES SURVIVANTS !!!!!
..ET C'EST CETTE RACAILLE QUI PARLE DE PAIX ,DE NEGOCIATION, D'UN ETAT : ILS NE VEULENT PAS LA
PAIX AU SENS QUE LES NATIONS CIVILISEES L'ENTENDENT !ILS PREFERENT ENTRETETENIR UNE GUERILLA,
SE FAIRE PLAINDRE PAR L'UE OU OBAMARABE ET VOLER DES MILLIARDS D'EUROS ,SANS RIEN FAIRE !!!!!!!!!
C'EST UNE VERMINE SANS FOI NI LOI , QUI NE RESPECTE QUE LA TRIQUE !!!!
Envoyé par Gerard élie - le Mercredi 5 Août 2009 à 14:41
Quand ont ne connaït pas ont ce tait et ont aprend et ont evite de dire de bêtises et de tout melange et ce ne pas les juifs que sont de assasins et racistes car leur pacience pour eviter les conflits est legendaire, car ce ne le cas d'autres à que revoir l'histoire et vous verrez qui sont les attaquand, ursupateurs, conquerants de toutes sortes, certainement pas les juifs. Julia
Envoyé par Julia - le Mercredi 5 Août 2009 à 15:32
et pour une fois dans l'histoire un que dit un peu de verite, car Israel se defend et se protege ça ce la verite. Julia
Envoyé par Julia - le Mercredi 5 Août 2009 à 15:36
Je me suis trompe la segonde reponse est pour le roi Abdalah a sont commentaire pour les palestinien. Julia
Envoyé par Julia - le Mercredi 5 Août 2009 à 15:42
cet encore eux qui-ils menacent le securite d'Israel,mais dès que Tsahal frappe fort bien,le monde entier est a cote
d'eux comme toujour!!!
Si ils voulent le guerre alors.............................,on y'va!!!Cette fois nous avons tout nos droit -(comme toujour!!)-nous defendre,et un fois pour tous,frappe tres fort sur leur tèes des c.ns!!!!
KAHANE CHAI !! Clin d'oeil En colère ! En colère ! En colère ! En colère ! En colère !
Envoyé par Alexander - le Mercredi 5 Août 2009 à 16:11
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 26 minutes