Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a dénoncé l’attitude du consul d’Israël à Boston, Nadav Tamir, qui a émis de vives critiques à l’encontre de la politique du gouvernement face à l’administration Obama. Lieberman a rappelé qu’il n’était pas du ressort du consul d’émettre un avis personnel ou de dénigrer en public la politique étrangère d’Israël. Il a ajouté que si cette politique ne lui convenait pas, il n’avait qu’une chose à faire, démissionner. Le consul a été rappelé en Israël pour qu’il s’explique sur la lettre qu’il a envoyée.

Rappelons que Nadav Tamir a prétendu dans son message, qui a été largement diffusé, que « l’image d’un affrontement entre le gouvernement israélien et l’administration Obama risquait de réduire le soutien dont bénéficiait Israël auprès de l’opinion publique (américaine) ». Il a ajouté que cela pourrait susciter des critiques bien plus sévères que celles qui avaient été émises lors de l’opération antiterroriste de Tsahal à Gaza, intitulée Plomb Durci, ou au moment de la confrontation avec le Hezbollah au cours de la deuxième guerre du Liban, en 2006.

Lieberman, qui s’exprime pour la première fois sur la question, a tenu à souligner que « dans un Etat démocratique, il fallait faire la distinction entre les questions professionnelles et politiques ». Il a ajouté que c’était l’échelon politique qui prenait les décisions et les diplomates en poste devaient les accepter et les appliquer.

Lieberman a en outre expliqué que « la po

Lieberman a en outre expliqué que « la politique du gouvernement actuel était totalement différente de celle du gouvernement précédent ». Et de souligner: « Au moins quatre des cinq partis formant aujourd’hui la coalition ont présenté une vision du monde parfaitement claire ». Il a encore précisé: « Le public savait très bien qui il choisissait et le consul n’avait pas à critiquer notre politique ». Lieberman a indiqué que si le consul avait des remarques à faire, il aurait dû les adresser à ses supérieurs au ministère des Affaires étrangères.

Le ministre des Affaires Etrangères, Avigdor Liberman rencontre ce lundi 29 membres du congrès américain en visite en Israël. L’occasion pour le leader d’Israël Beiteinou de donner son point de vue sur les futures relations avec les palestiniens. Pour Liberman, il y a le « Hamastan » sur la Bande de Gaza et le « Fatahland » en Judée-Samarie. Il a ajouté que « la situation des organisations palestiniens enterrait les probabilités de paix avec notre pays, nous ne parviendrons pas à un accord dans les conditions actuelles ».