Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Ce n'est pas d'aujourd'hui que les soi-disant " non-alignés " s'alignent sur les ennemis d'Israël.
Toutefois, le fait que Téhéran ait fait adopter ce texte pourrait, d'une part, presque passer pour un aveu ... ; d'autre part indique que les échéances se rapprochent et que l'Iran commence à avoir la frousse de ce qui pourrait bien lui arriver.

mais aussi, ce texte préfigure ce qui va dorénavant être la ligne d'attaque CONJOINTE de l'Iran et de Hussein Obama : essayer, non plus tant de nier ce qui ne va pas tarder à sortir parce qu'on ne pourra plus du tout le dissimuler ( voir aussi, ces jours-ci les révélations sur les tentatives de Mohamed ElBaradei pour dissimuler une partie du rapport de ses propres inspecteurs ) - c'est pourquoi je parle de demi-aveu - , mais surtout de faire passer au premier plan, à la place du nucléaire iranien, le nucléaire israélien. Et on peut s'attendre à une offensive de grand style, irano-obamienne, pour demander que " tout le monde " ( surtout Israël ) mette toutes les cartes sur la table, et pour relativiser le nucléaire iranien en mettant en avant le nucléaire israélien ... Cette manoeuvre - qui ne peut réussir ( au moins un temps ) qu'avec l'active complicité de la Maison Blanche ( où, ne l'oublions pas, c'est une cellule " Shalom Akhshav " qui dicte la politique anti-Israélienne - ce pourquoi il faut, plus que jamais, soutenir Moshé Ya'alon ... - ) - a été annoncée et dénoncée il y a quelques jours par Caroline B. Glick, la plu

(suite ) la plus lucide, avec Guy Millière, des analystes.

On risque de voir la fameuse question " des implantations " pâlir brusquement et passer, sinon à la trappe, du moins au second plan. Avec deux objectifs : à court terme, paralyser une éventuelle action israélienne contre le nucléaire iranien ; à long terme, priver Israël de son ultima ratio militaire. Et, en tout cas, le désigner plus que jamais comme le seul responsable du danger de guerre et le vouer, plus que jamais, à l'opprobre international.

En outre, le vote de la motion des " non-alignés " prépare le terrain, à l'ONU et dans l'opinion publique internationale, à un vaste rassemblement diplomatique international contre Israël, qui isolerait celui-ci et serait un moyen d'accentuer la pression politique ( et psychologique ) contre ses gouvernants et contre son peuple.