|
Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientDirigeants du Hamas en Syrie : 24 heures critiquesDes sources au sein du mouvement terroristes font part de dissensions au sein du Hamas, certains pensant qu’il leur faut insister sur tous les noms de la liste, d’autres étant plus pragmatiques. Les medias arabes rapportent que quatre noms de terroristes sanguinaires font retarder la conclusion d’un accord.
Les 24 prochaines heures seront cruciales au sujet de l’échange de prisonniers avec Israël, déclarent des dirigeants du Hamas aux medias arabes ce mercredi matin. Les chefs de l’organisation, qui ont quittés le Caire mardi soir, doivent se rencontrer dans les bureaux de la branche politique du Hamas à Damas pour décider d’accepter ou non la dernière offre faite par Jérusalem.
Selon une des sources, qui a parlé au journal londonien de langue arabe al-Hayat, les dirigeants de l’organisation, y compris ceux qui sont arrivés de Gaza, s’opposent sur la question. Certains pensent que le Hamas devrait insister sur la libération de tous les prisonniers qui sont mentionnés sur la liste remise à Israël, tandis que d’autres ont une approche plus pragmatique et comprennent que tout ne peut être obtenu dans des négociations.
Selon un autre journal, al-Sharq al-Awsat, l’accord est retardé à cause de quatre noms de « terroristes lourds », dirigés par Ibrahim Hamed, arrêté en 2006 pour sa participation dans plusieurs attaques terroristes mortelles. Israël serait prêt à le libérer mais à la seule condition qu’il soit déporté en dehors des territoires sous contrôle palestinien.
Les trois autres prisonniers retardant l’accord, toujours selon la même source, sont Abdullah Barghouti, Abbas al-Seid et Ahmed Saadat.
Un des dirigeants du Hamas, le docteur Khalil Al-Hayya, a déclaré mardi soir que son mouvement continue de s’accrocher à ses exigences afin de conclure l’accord sur la libération de Guilad Shalit. Il a averti que l’entêtement israélien face aux demandes du Hamas pourrait torpiller l’accord.
« Il apparaît que des problèmes internes à Israël ont une influence négative, mais nous attendons les prochaines heures pour voir si il y aura un accord pour le week-end, » déclare une autre source.
Entre temps, Israël attend la réponse du Hamas et tente de réduire les attentes. Le premier ministre Benyamin Netanyahou a promis mardi que si un accord était finalisé, il serait soumis à l’approbation du gouvernement.
Les ministres sont attendus mercredi pour une réunion pendant laquelle ils se verront expliquer les détails d’un éventuel accord ainsi que son calendrier.
La famille Shalit continue elle sa bataille pour voir leur fils libéré. Le père de Guilad, Noam, devrait rencontrer aujourd’hui les ministres Yuval Steinitz (Likoud) et Uzi Landau (Israël Beitenou) en espérant modifier leur approche et obtenir leur vote pour un possible accord. Il tentera un peu plus tard d’obtenir le support des deux Grands Rabbins d’Israël. 2 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 34 minutes - Kountrass
Il y a 37 minutes - Times of Israel
24 Mai 2025 - Le Figaro
23 Mai 2025 - Le Monde diplomatique
22 Mai 2025 - Le Monde diplomatique
Il y a 41 minutes par Claude_107
Il y a 43 minutes par Claude_107
23 Mai 2025 par Blaise_001
23 Mai 2025 par Blaise_001
20 Mai 2025 par Aboubakry_001
23 Mai 2025 - Torah-Box
23 Mai 2025 - Torah-Box
4 Mai 2025 - Le Monde Libre
4 Mai 2025 - Identité Juive .com
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 59 minutes
Le compte à rebours à commencer
"Je crois que nous sommes très proches d'un accord d'échange", a ainsi affirmé, mardi matin, le ministre israélien du Commerce et de l'Industrie, Binyamin Ben Eliezer à la radio de l'armée israélienne qui l'interrogeait par téléphone de Turquie, où il effectue une visite officielle. "Le prix à payer sera très élevé, mais je pense que le gouvernement (israélien) l'approuvera. Cet accord prouvera à toutes les mères d'Israël que nous ne sommes pas prêts à abandonner un seul de nos soldats", a ajouté le ministre. Au cours de cet entretien, Ben Eliezer, l'un des dirigeants du Parti travailliste, a répété qu'il était favorable, dans le cadre d'un accord d'échange, à la libération de Marwan Barghouthi, figure de proue du mouvement national palestinien jouissant d'une grande popularité, condamné à la prison à vie par Israël pour son rôle dans la seconde Intifada.
"Les choses continuent dans un sens positif" (Kouchner)
Le principe d'un échange de prisonniers a également été confirmé par Bernard Kouchner. Le ministre français des Affaires étrangères a salué, mardi matin, une évolution "positive" de la négociation, soulignant toutefois avoir été "échaudé plusieurs fois" dans ce dossier. Selon lui, la libération du soldat, qui possède aussi la nationalité française, entrerait bien dans le cadre d'un échange "contre un certain nombre de prisonniers, près de 500 Palestiniens", a-t-il ajouté, précisant qu'une liste avait circulé entre les autorités israéliennes et le Hamas. "Je crois que cette liste a été corrigée par le Hamas" et "depuis, il semble que les choses continuent dans un sens positif", a estimé Bernard Kouchner. "Nous n'avons pas de précision ni sur la date de libération ni sur le contenu exact de cette liste", a-t-il dit.
"Tout accord avec le Hamas devra être approuvé par le gouvernement et débattu à la Knesset", Parlement israélien, a pour sa part martelé Benyamin Netanyahou, qui met en garde contre les récentes informations de presse sur une libération imminente du soldat Shalit. Selon la chaîne 10 de la télévision israélienne, Benyamin Netanyahou a déclaré devant les parlementaires du Likoud qu'il était "confronté à un énorme dilemme". "D'un côté, je veux sauver une vie (celle de Shalit) et, de l'autre, je dois éviter de nouveaux enlèvements par les terroristes." La famille du soldat de 23 ans, reçue lundi au ministère israélien de la Défense pour un entretien avec Hagaï Hadas, un ancien cadre du Mossad (services de renseignement) chargé des contacts indirects avec le Hamas, garde espoir, mais ne veut pas céder à la précipitation. Le père du jeune homme, Noam Shalit, affirme : "Ce n'est pas le moment de parler. [...] Je serai rassuré quand notre fils sera à nos côtés, pas avant."