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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientKouchner veut donner à l’Iran une dernière chance pour le dialogue« Nous devrions donner à l’Iran une dernière chance de dialoguer, » a déclaré le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner lundi dans une interview au Figaro.
Selon Kouchner, « les sanctions économiques qui seront imposées à l’Iran seront très dures, mais nous n’en sommes pas encore là. »
Le ministre français des affaires étrangères a exprimé ses préoccupations à propos des actions de l’Iran.
« Pourquoi l’Iran a-t-elle annoncé 10 nouveaux sites d’enrichissement d’uranium alors que ce pays n’a qu’une seule installation nucléaire pour bruler ce carburant ? Le fait que l’Iran continue d’ignorer les demandes de l’AIEA est très dangereux, » a-t-il rajouté.
En ce qui concerne les tensions entre l’Iran et Israël, Kouchner déclare « une confrontation directe entre les deux pays doit absolument être évitée vu qu’elle aurait des conséquences incalculables. »
Pendant ce temps, un des vice-présidents iranien, Ali Akbar Salehi, admettait que l’Iran n’avait pas l’intention de construire 10 nouveaux sites d’enrichissement jusqu'à ce que le pays soit critiqué par l’ONU.
Salehi, qui est aussi à la tête du programme nucléaire iranien, a déclaré à la radio d’état que l’Iran devait envoyer une « réponse ferme » à la résolution prise par l’AIEA vendredi. « L’action menée par les 5+1 (USA, Grande Bretagne, France, Chine, Russie et Allemagne) à l’AIEA a poussé le gouvernement iranien à approuver la construction de 10 nouveaux sites semblables à Natanz, » a-t-il dit.
Les nouveaux sites sont prévus pour êtres du même niveau que le seul site industriel d’enrichissement d’uranium en opération, près de la ville de Natanz dans le centre de l’Iran.
« Nous n’avions aucune intention de construire beaucoup de centres comme celui de Natanz, mais apparemment l’Ouest ne veut pas comprendre le message pacifique de l’Iran, » a déclaré Salehi.
Salehi a aussi dit que le cabinet iranien se réunirait mercredi pour discuter du sujet, mais n’a pas donné plus de détails. Articles connexes
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Bernard KOUCHNER. - De forts soupçons pèsent sur eux. Cherchent-ils à se doter d'un armement nucléaire, en violation des engagements de l'Iran, pays signataire du traité de non-prolifération ? Certains le croient. Nous ne demandons qu'à être démentis et nous cherchons la paix dans cette région. Mais pourquoi refusent-ils de répondre aux questions de l'AIEA, l'agence de l'ONU responsable du contrôle de l'énergie atomique ? Pourquoi ont-ils caché un nouveau site d'enrichissement de l'uranium, à Qom ? Pourquoi ces recherches iraniennes sur des têtes de missiles balistiques qui ne sont pas configurés pour des explosifs normaux ? Pourquoi ces travaux sur l'usinage des hémisphères d'uranium métal qui forment le cœur d'une bombe atomique ? Pourquoi, aujourd'hui, cette annonce d'un programme de dix nouveaux sites d'enrichissement de l'uranium, alors que l'Iran n'a pas une seule centrale nucléaire pour brûler ce combustible ? Pourquoi cette volonté d'enrichir chez eux à 20 %, alors qu'ils avaient une proposition, garantie par l'ONU, de le faire en Russie et en France ? Que l'Iran s'entête à ignorer les demandes d'une grande agence indépendante comme l'AIEA, c'est tout de même très dangereux !
Comment va réagir la communauté internationale ?
Vous avez déjà lu la décision de vendredi du conseil des gouverneurs de l'AIEA. Jamais, depuis février 2006, l'AIEA n'avait émis de mise en garde aussi sévère contre Téhéran, avec les voix de la Russie, de la Chine et de nombreux autres pays qui ne font pas partie de l'Occident. Je rappelle que si les Iraniens sont fondés à développer une énergie nucléaire civile, il n'est pas tolérable qu'ils se dotent de la bombe atomique. Ce n'est pas seulement Israël, c'est toute la région du Golfe persique qui redoute l'hégémonie iranienne. Et c'est le monde entier qui pâtirait de la reprise de la prolifération nucléaire. Nous n'agissons pas contre l'Iran, nous agissons pour la paix.
Quel jugement portez-vous sur la tension actuelle entre Israël et l'Iran, lequel fournit des armes aux ennemis de l'État hébreu, le Hamas sur son flanc sud, le Hezbollah sur son flanc nord ?
Je pense qu'il faut tout faire pour éviter l'étincelle dans la poudrière. Rien n'est plus important que de faire baisser les tensions multiples de la région. En particulier, une confrontation directe entre Israël et l'Iran, qui aurait des conséquences incalculables. Je regrette que les Iraniens aient refusé de saisir la main tendue des Américains, de donner une suite sérieuse à la Conférence de Genève du mois d'octobre, d'accepter la proposition russo-française d'enrichissement de leur uranium, à l'extérieur de leur pays. Contrairement à l'idée reçue, les dirigeants iraniens ne gagnent pas de temps ; ils en perdent. J'en veux pour preuve la persistance de la courageuse opposition, malgré l'aggravation de la répression. Ces millions d'hommes et de femmes iraniens qui se battent pour leurs droits avec tant de détermination et de dignité doivent savoir qu'ils ne sont pas seuls. Ce régime s'enferme : il n'écoute, hélas, ni son peuple, ni la communauté internationale.
Où en est-on du dossier de Clotilde Reiss ?
Cette enseignante française de 24 ans vit toujours à
Tiens, c'est comme l'histoire des minarets : dépêchons-nous, vite, vite, de condamner ces inconscients qui ne se rendent pas compte qu'ils vont provoquer la colère des musulmans ; dépêchons-nous de déplorer, de nous excuser, de nous prosterner : frères, ô, frères musulmans, nos frères, oui, dans l'allégeance à la RATP ( " Religion d'Amour, de Paix et de Tolérance ), s'il vous plaît, ne nous tenez pas rigueur de ce vote ignoble, imbécile, populiste, fasciste ... Ils sont 57,5 % à avoir osé ... Mais vous savez que c'est nous, vos dévoués dhimmis, qui tenont les rênes du pouvoir ... Alors, ne nous punissez pas, pitié, laissez dans nos banques vos doux pétro-dollars ... Continuez de venir, avec vos smalas d'emburqadées ...
Mais l'ampleur même de la réaction, en Suisse, en France, de l'establishment dhimmisé indique une sacrée frousse : après tout, c'est la deuxième fois en six mois, que l'électorat d'un pays européen regimbe devant l'invasion musulmane et l'islamisation, de moins en moins rampante, de plus en plus conquérante, de nos sociétés : en juin, l'éclatante percée du parti de Geert Wilders ; et aujourd'hui, ces 57,5 % sans équivoqu
Que les populations européennes en aient soupé jusqu'à ras le bol, des " frères " musulmans, d'Allah " le miséricordieux " et de sa chariâh, ça commence à se voir, ça commence à s'entendre. Et ine suffira pas de " repeindre les cages d'escalier " pour régler le problème. On va, là aussi ( et les politiques le savent pertinemment, même s'il ne s'agit surtout pas d'en faire état, de l'avouer ), on va vers des affrontements.de grande ampleur - car le brav' Français moyen commence à en avoir marre et plus que marre. De la " RATP " . Et voilà-t-y pas que les Suisses, après les Hollandais, montrent la voie - une voie, du moins, et qui n'est pas celle de la guerre civile ( il faudrait donc la saluer et l'encourager, plutôt que de la stigmatiser. Mais : quos vult perdere Jupiter dementat ... -