|
Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientIsraël abandonne-t-il Gilad Shalit'Le dogme de la sacro sainte solidarité des Israéliens avec leurs militaires, emprisonnés chez l'ennemi, semble remis en question. Tsahal s'était toujours engagé à faire revenir, mort ou vif, tout soldat aux mains des ennemis. Pourtant aujourd'hui, de toutes parts, s'élèvent des voix pour refuser l'échange du franco-israélien Guilad Shalit aux conditions imposées par le Hamas mais jugées inacceptables. Les parents des victimes d'attentats ont manifestét auprès de la Cour Suprême pour s'immiscer dans le choix des 980 libérables de façon à ce que la justice soit appliquée avec sévérité pour les assassins. Mais le gouvernement a déjà annoncé que les noms des palestiniens libérés ne seront en fait connus qu'une fois l'échange effectué. La première opposition à la transaction vient d'une cinquante de rabbins, sionistes religieux, qui ont réussi à trouver dans la loi juive, la Halakha, des arguments pour s'opposer à la libération de prisonniers palestiniens. Ils estiment que «la vie de tellement d'autres juifs est en jeu». Benjamin Netanyahou a mesuré la difficulté de la décision qu'il doit prendre et s'en remet dorénavant à la Knesset pour autoriser ou non un tel échange: «Le dilemme est lourd, et la décision est à prendre entre deux extrêmes. D'une part notre volonté de nous soucier du sort de nos soldats pour les ramener chez eux, parfois même au prix d'un risque pour des vies, une valeur très importante de notre tradition juive, et de l'autre, empêcher d'encourager de tels kidnappings dans le futur. Il s'agit d'une grande tension. Je n'ai pas pris position dans la passé en tant que chef de l'opposition, et m'en abstiens encore aujourd'hui.» Des informations contradictoires ont été diffusées sur les tractations mais elles ont pour effet de semer le trouble dans une situation déjà compliquée. Ces difficultés expliquent les lenteurs d'une procédure aux multiples rebondissements. Le député travailliste Daniel Bensimon a dû se rétracter après avoir annoncé qu'il avait entendu de la bouche du premier ministre que l'accord était entériné et que l'échange devait se faire dans un délai de deux semaines. Ce démenti s'explique par le souci du gouvernement de limiter les sujets de friction avec le clan nationaliste déjà sensibilisé par la loi sur le gel des constructions en Cisjordanie qui pollue la vie politique israélienne. La position des rabbins, qui ont créé un comité de lutte contre l'échange, ne manque pas d'étonner. Ils prônent l'utilisation de la manière forte ou tout au moins de sanctions économiques draconiennes à l'encontre de la bande de Gaza pour faire plier les ravisseurs. Pour l'un de leurs dirigeants, de la mouvance de la droite radicale nationaliste: «les responsables israéliens ne veulent pas faire la guerre pour libérer Shalit de crainte de provoquer des pertes civiles chez nos ennemis, mais l'éventualité de la mort d'israéliens innocents dans le futur ne les touche pas autant». Ce virage belliciste de religieux juifs, d'ordinaire soucieux du respect de la vie humaine, est une position nouvelle sans équivalence dans l'histoire récente. Ils viennent d'être relayés par l'ancien commandant en chef des ressources humaines de Tsahal. Le général Eléazar Stern a fustigé «toute l'atmosphère créée autour de l'affaire Shalit et les manifestations en faveur de la libération du soldat qui montrent au Hamas qu'Israël est prêt à tout pour faire libérer Guilad. S'il n'y avait pas eu la transaction Jibril en 1985, jamais le Hamas ne se permettrait d'être aussi sûr de lui et exigeant aujourd'hui.» Il a laissé entendre qu'un mort supplémentaire n'ajouterait rien au drame de la centaine de soldats tombés au cours de la guerre du Liban de 2006 dont l'origine avait été précisément ce kidnapping. Il a enfoncé le clou en affirmant «que si Israël déclarait Shalit disparu au même titre que Ron Arad, et si la plupart des responsables Israéliens restaient fermes, le Hamas réviserait ses exigences à la baisse. Avec tout le respect à la famille Shalit, un gouvernement israélien doit avoir à l'esprit les vies qu'il met en danger en libérant des terroristes qui ne rêvent que de recommencer». Cette déclaration, venant d'un haut dignitaire militaire agissant peut-être sur ordre, semble annoncer un changement de doctrine de la part de Tsahal qui répugne à libérer des terroristes pouvant organiser d'autres attentats. Elle semble porter ses fruits puisque des concessions ont été obtenues ces derniers jours. Les prisonniers arabes, disposant de la nationalité israélienne, ne figurent plus sur la liste exigée par le Hamas. D'autre part, le premier ministre israélien a mis son veto sur la libération d'une cinquantaine de prisonniers considérés comme les plus dangereux. Pour contrebalancer ce qui pourrait être considéré comme une reculade, le Hamas a rappelé qu'il offrait une prime de plusieurs milliers de dollars pour l'enlèvement de nouveaux soldats depuis le territoire juif. Mais les dirigeants du Hamas ne veulent pas être enfermés dans le piège israélien et ont affirmé que « a seule façon pour Israël d'obtenir l'élargissement de Guilad consiste à céder à nos exigences». Ils ne laissent aucun doute sur leur détermination: «la liste des 450 détenus présentée à Israël ne changera pas». Les égyptiens ont, eux-aussi, compris la tactique israélienne consistant à temporiser pour s'opposer aux diktats palestiniens. Leur ministre des affaires étrangères, Ahmad Gheit, a montré son impatience en précisant: «si vous voulez récupérer Guilad Shalit, vous devez payer le prix exigé par le Hamas». Cette déclaration risque de conduire à l'effet inverse souhaité car Netanyahou peut difficilement accepter cette injonction sans être taxé de faiblesse par ses alliés. Pour les Israéliens, la transaction ne doit en aucun cas encourager d'autres kidnappings. Israël craint par ailleurs l'effet psychologique, désastreux pour leur communication, de prisonniers libérés, ayant du sang dans les mains, pavoisant à leur retour dans leurs foyers en narguant ouvertement l'Etat-major israélien. L'information, non confirmée par Israël, qu'une équipe de médecins français a examiné le soldat prisonnier entre dans le cadre de la guerre médiatique que se lancent les deux parties pour attribuer à l'autre l'éventualité d'un échec des négociations. C'est dire la difficulté dans laquelle se trouve Benjamin Netanyahou pour résoudre le dossier de Guilad Shalit. Quand aux parents de Guilad Shalit, ils risquent d'attendre encore avant que le portrait de leur fils ne soit démonté du fronton de la mairie du 16ème arrondissement de Paris. Jacques Benillouche Lire également sur Gilad Shalit: La traduction de la vidéo de Gilad Shalit et Vers une libération de Gilad Shalit' Image de Une: Gilad Shalit Reuters
Articles connexes
77 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 10 heures - Le Figaro
5 Mai 2025 - Le Figaro
5 Mai 2025 - i24 News
5 Mai 2025 - Juif.org
4 Avril 2025 - Slate .fr
29 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Guillemette
21 Avril 2025 par Claude_107
18 Avril 2025 par Claude_107
4 Mai 2025 - Le Monde Libre
4 Mai 2025 - Identité Juive .com
1 Mai 2025 - Torah-Box
1 Mai 2025 - Torah-Box
16 Avril 2025 - Identité Juive .com
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Hou la la, mon coeur est à gauche mais ma droite est méchante, il ne faut pas me chercher, vous me trouverais sur votre chemin. Je suis loin d'être un gentil toutou, au diable la varice, je suis très suceptible que je démare au quart de tours, prenez garde.
J'aime tout ce qui est juste et bien fait, à partir de là, ci quelqu'un me monte sur mes orteilles, je lui arrache les Cacahuettes. c'est mon caractère, coulé dans un moule à l'Israëlienne.
Shavoua Tov lé koulam, Shimon.
Mais le sentiment déchirant de la paternité peut-il abolir toute autre considération ? Peut-on effacer de son esprit l des questions cruciales telles que : libérer mille Samir Kuntar en échange de Guilad, n'est-ce pas prendre par avance la responsabilité des crimes terroristes que ces loups, remis en liberté, pourraient accomplir ? N'est-ce pas fournir à l'avance, à tout terroriste, la certitude que, quelque horribles soient les crimes qu'il pourrait commettre, de toute façon, ils n'entraineraient au pire, pour lui, que quelques années de prison en attendant les nouveaux chantages que permettraient de nouvelles prises d'otages ?
Un père, une mère, peuvent ne penser qu'à leur enfant : nul n'ira leur jeter la pierre, trop heureux de ne pas se trouver dans leur situation.
Mais un gouvernement ? N'e'st-il pas comptable de l'avenir ? Sa responsabilité s'arrête-elle là où le porte la vague émotionnelle ? Mille " Samir Kuntar " en liberté, assoiffés de faire couler à nouveau lme sang juif : est-ce une éventualité que l'on puisse prendre à la légère ?
Un gouvernement doit prendre en charge, au-delà de l'émotion, fût elle la plus déchirante, le " bien commun " - dans le présent ; et pour l'avenir.
Moi j'aurais bien une solution: "On ne vous en donne que trois en échange, et c'est bien payé, les 997 autres serviront d'exemple: vous avez 24 heures pour relacher Guilad SHALIT, passé ce délai, 500 parmi les 997 restants seront éxécutés, pour exemple, le lendemain 100 autres. Dépêchez vous messieurs du Hamas, il ne vous reste que 4 jours, Le premier jour: 100 autres, le deuxième jour: 100 autres, le troisième jour 100 autres. Le dernier et quatrième jour: Il ne vous reste que 24 heure pour sauver les 97 derniers, et recevoir les trois prévus en échange de Guilad SHALIT, sans quoi passé ce terme, nous en feront le Samson National du temps et dirons qu'il a tué 1000 philistins des temps modernes en 5 jours".
il faut accepter l'echange avant que le hamas change d'avis.