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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientPROCHE-ORIENT : Israël rejette l'idée de Kouchner évoquant une reconnaissance immédiate d'un État palestinienTel Aviv s'est opposé aux propos de Bernard Kouchner qui laissait entendre, dans une interview accordée au "Journal du dimanche", qu'un État palestinien pouvait être proclamé avant même la signature d'un accord sur la question des frontières.
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24 commentaires
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Dernière mise à jour, il y a 31 minutes
il n'a pas le coeur accroché à la sécurité d'Israël alors
il n'a ni coeur, ni tripe
l'antisémitisme lui est étranger alors qu'il ne dit pas en être victime
bravo lieberman mets lui en plein la vue
Il est le fils de Georges Kouchner, un médecin juif d'origine lettone, et de Léone Mauric, infirmière bénévole de la Croix-Rouge issue d'une famille protestante aisée. Samuel, le père de Georges avait quitté la Lettonie pour la France en 1908 et avait fait venir son épouse Rachel l'année suivante. Pendant la Seconde Guerre mondiale Samuel et Rachel ont été arrêtés en 1944 et déportés à Auschwitz[2]. Ils font partie du convoi no 76 en date du 30 juin 1944[3].
Bernard Kouchner suit des études de médecine dans les années soixante tout en menant des activités militantes intenses à la rédaction de Clarté, le journal de l'Union des étudiants communistes. Il est père de Julien, né en 1970, Camille et Antoine, jumeaux nés en 1975, trois enfants issus de sa première union avec Évelyne Pisier, professeur de droit[4]. Avec sa compagne Christine Ockrent, journaliste, il eut Alexandre.
Bernard Kouchner avait rencontré sa première femme Évelyne en 1964 lors du voyage à Cuba organisé pour les dirigeants de l'UEC. Pour Évelyne, ce voyage a aussi été à l'origine d'une liaison avec Fidel Castro[5]. Après mai 1968, alors que Bernard Kouchner transformait son engagement politique en engagement humanitaire, Évelyne restait sur des positions révolutionnaires. En 1975, lors d'une mission au Viêt Nam, il écrivait à sa femme « …C'est dans ces bois que se cachent les VC (Viêt-Congs). Toi, tu ris, car tu les aimes, les VC. Moi, je ne les hais pas[4] ». Mais, en 1980 la rupture du couple, d'ailleurs mal vécue par Bernard, ne résulte pas d'un différent politique[4]. D'après Burnier, biographe et ami de Bernard Kouchner, Évelyne ne supportait pas le style de vie imposée par les missions incessantes de Bernard Kouchner « Je venais de passer quelques années avec un héros, Fidel Castro, et j'en avais marre des héros », déclare-t-elle à propos d'une première rupture survenue dès la fin des années 1970[6]. Évelyne a pris comme second mari un professeur de droit, Olivier Duhamel, socialiste rocardien.
Christine Ockrent, compagne de Bernard Kouchner à partir du début des années 1980, avait un parcours à l'écart de tout mouvement révolutionnaire : fille d'un diplomate belge proche de Paul-Henri Spaak, elle avait effectué son début de carrière de journaliste aux États-Unis. Elle avait acquis la célébrité en 1981 en devenant la présentatrice du journal de 20 heures sur Antenne 2[7]. Elle n'est pas rebutée par les escapades humanitaires d'où son compagnon revient barbu, amaigri et insupportable « C'est ça qui m'intéresse a-t-elle déclaré à Michel-Antoine Burnier. Bernard n'est sûrement pas un mec qui revient à six heures et demie du soir avec sa petite serviette. Je n'ai pas choisi ce genre de vie et je n'ai pas choisi ce genre d'homme[7] ». Christine et Bernard se font construire une maison près de Bonifacio en Corse[8].
Bernard Kouchner a hérité de son père Georges d'un athéisme radical[9]. Exceptionnellement, il se plie au rituel du judaïsme comme lorsqu'il récite le Kaddish sur la tombe de son amie Ania Francos en 1988[10]. Sans renier son identité juive, il peut être agacé par les « imbéciles qui lui demandent s'il se sent juif ». « Moi, monsieur, je suis juif quand je veux », lance-t-il en guise de boutade à Burnier en 1991[9]. Face à l'Abbé Pierre qu'il a beaucoup fréquenté dans les années 1990, il développe l'idée qu'il se fait des juifs :
« Je pense que les Juifs ont un devoir supplémentaire, un devoir de plus que les autres hommes. Je pense que les Juifs sont chargés d'être justes. Je pense que les Juifs, parce qu'ils ont eu connaissance de ce qui est arrivé aux leurs, ne peuvent pas profiter de la vie comme les autres[11]. »
Envoyé par William_010 -
Je vois, donc les juifs à en croire kouchner se doivent d'être un peuple éternellement sacrifié même devant l'injustice des autres et de ne pas lutter même si cela s'avère juste
est-ce qu'ils sont vraiment sortis des camps de la mort ? Est-ce qu'ils sont vraiment libérés des lois qui les y ont conduit ?
Je croyais que pour l'humanité nous ne sommes pas le seul peuple a avoir souffert
pour kouchner « Moi, monsieur, je suis juif quand je veux »
pour l'humanité "nous sommes juifs quand ils veulent"
quand ils le veulent bien. Et tant qu'ils le veulent bien. Dans son " Bréviaire de la haine " , Léon Poliakov avait produit le schème suivant, en substance, en trois étapes :
( 1 ) Vous ne pouvez plus vivre comme Juifs parmi nous.
( 2 ) Vous ne pouvez plus vivre parmi nous.
( 3 ) Vous ne pouvez plus vivre.
Ce qui se passe actuellement dans des villes comme Malmö tendrait à montrer qu'on en est, ,dans certaines régions de l'Eurabie, à la première phase, moyennant quelques modifications mineures de la proposition :
Vous ne pouvez plus vivre comme Juifs amis d'Israël parmi nous.
De plus en plus, il est demandé aux Juifs, s'ils veulent être tolérés, de produire un brevet d'antisionisme. Mais la situation est d'autant plus lourde de menaces que maintenant
Une recette d'échec assuré.
Mais quelle arrogance !
Sarkozy/Abbas: Etat palestinien négocié (Figaro)
Pressé de faire repartir le processus de paix israélo-palestinien, Nicolas Sarkozy a cependant refusé aujourd'hui d'abonder dans le sens de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui a suggéré la proclamation unilatérale d'un Etat palestinien si Israël tardait de revenir à la table des négociations.
Le président français a apporté un soutien sans faille au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, plaidant pour un Etat palestinien "viable" et en paix avec ses voisins israéliens.
"Les négociations d'abord, la proclamation d'un Etat après", a tempéré en souriant le président palestinien lors d'une conférence de presse avec M. Sarkozy à l'issue d'un déjeuner de travail à l'Elysée. S'il n'a pas exclu que les Palestiniens saisissent le Conseil de sécurité de l'ONU si les négociations tardaient encore, il a précisé qu'ils ne le feraient qu'avec "l'accord de tous les Etats du monde, des Etats-Unis et de l'Union européenne".
"Bernard Kouchner s'est interrogé effectivement, et à juste titre, sur le temps que prenait tout ceci. Et il a mis sur la table un certain nombre de possibilités, d'alternatives, au cas où on ne débloquait pas les choses", a aussi souligné Nicolas Sarkozy. Il a cependant pris ses distances avec la proposition de proclamer un Etat palestinien pour forcer la main aux Israéliens.
Et de rectifier la position "officielle" de la France: "nous voulons un Etat palestinien" mais "un Etat réel, qui puisse donner une espérance en l'avenir aux millions de Palestiniens", "un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec un échange de territoires" et Jérusalem comme capitale. "Sur le fond des choses, la position de la France est: un Etat palestinien viable, moderne, démocratique, reconnaissant l'existence d'Israël et vivant en paix aux côtés d'Israël", a-t-il ajouté.
"Dans la déclaration de Bernard (Kouchner), il y a de la prospective, de dire: 'si on n'arrive pas à ça, on peut marquer politiquement, le moment venu, en accord avec nos amis palestiniens l'idée de cet Etat, pour lui donner un cran de plus en quelque sorte'", a encore expliqué Nicolas Sarkozy devant son ministre assis au premier rang.
Bernard Kouchner a signé ce lundi avec le ministre des Affaires étrangères espagnol, Miguel Angel Moratinos, une tribune dans "Le Monde" dans laquelle les deux hommes souhaitent que l'Union européenne organise un sommet international de la paix pour le Proche-Orient et reconnaisse ensuite l'Etat palestinien, si nécessaire avant l'aboutissement des négociations avec Israël.
Prenant fait et cause pour les Palestiniens, tout en insistant sur la nécessité de garantir la sécurité israélienne, Nicolas Sarkozy a aussi fermement condamné "l'assassinat" d'un cadre du Hamas dans un hôtel de Dubaï, opération que les autorités émiraties attribuent au Mossad, les services secrets israéliens.
"La France condamne toutes les exécutions. Ce ne sont pas des méthodes et rien ne peut justifier ces méthodes", d'autant plus que l'assassinat a eu lieu "sur le territoire des Emiratis, qui est un pays qui concourt à la paix, au rapprochement et à la coopération", a souligné Nicolas Sarkozy, sans jamais nommer le Mossad.
Mahmoud Abbas, tout sourire, s'est félicité du soutien du chef de l'Etat français, assurant que les Palestiniens allaient continuer sur "la voie démocratique" qu'ils avaient "choisie" et qui allait les conduire vers des élections. "La paix ne viendra que par les négociations. Je souhaite que la partie israélienne nous aide et accepte les propositions internationales", a-t-il ajouté.