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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientNetanyahou s’envole pour les Etats-Unis21 Mars 2010 - Juif.org
    Les questions essentielles traitées dans les discussions, un ralentissement des constructions à Jérusalem Est, un allègement du blocus de Gaza… c’est le prix à payer par le premier ministre Benyamin Netanyahou suite à la crise majeure avec les Etats-Unis.
Les ententes ci-dessus serviront à apaiser les tensions entre Jérusalem et Washington avant le voyage du premier ministre aux Etats-Unis. Désormais, les responsables du bureau du premier ministre espèrent une rencontre entre Netanyahou et le président américain Barack Hussein Obama.
Israël voulait que les pourparlers de proximité avec les palestiniens traitent uniquement des procédures à instaurer pour des négociations directes, alors que les palestiniens voulaient discuter des questions essentielles, il apparaît maintenant que la crise entre les Etats-Unis et Israël fait pencher la balance en faveur des palestiniens. Alors que le premier ministre Netanyahou est en route pour Washington, les remarques de la secrétaire d’état américaine Hilary Clinton indiquent que les questions essentielles seront bien au menu des futures négociations indirectes.
L’administration américaine a récemment pressé Israël de commencer à discuter immédiatement des frontières. L’argument mis en avant par les Etats-Unis est qu’au moment où il y aura une entente sur les frontières, il n’y aura plus aucun problème pour construire, chaque partie pouvant alors construire sur son propre territoire.
Netanyahou arrivera aux Etats-Unis alors que les grands journalistes américains lancent de dures accusations contre lui. Apres Thomas Friedman du New York Times, David Ignatius du Washington Post a écrit dimanche que depuis qu’Israël a mis la question de Jérusalem sur la table, l’administration Obama ne doit surtout pas l’enlever.
« L’affaire de Jérusalem Est n’est pas un accident, mais une déclaration publique énergique de la droite israélienne rejetant toute concession sur Jérusalem. Le premier ministre Benyamin Netanyahou a tenté de jouer avec les demandes américaines en évitant les actions provocatrices sur Jérusalem. Mais le parti Shass, qui contrôle le ministère de l’intérieur, a finalement fait éclater ce bluff, » écrit Ignatius.
« Jérusalem est la question la plus difficile dans les négociations israélo-palestiniennes, et pour cette raison, les artisans de la paix ont voulu garder cette question pour la fin. Mais la crise de ce mois-ci rend cette stratégie impossible. Grace à la droite israélienne, la question de Jérusalem Est sur la table. »
Ignatius suggère que « ce qu’il faut maintenant est pour Obama d’annoncer que lorsque les négociations commenceront, les Etats-Unis donneront leur point de vue à propos de Jérusalem et d’autres questions clés, esquissant les contours d’une solution que la plupart des israéliens et des palestiniens veulent. Si Netanyahou refuse de jouer le jeu, alors nous aurons une véritable crise des les relations israélo-américaines. »
Entre temps, l’envoyé spécial américain George Mitchell arrivera dimanche à Jérusalem et rencontrera Netanyahou. Le premier ministre informera Mitchell, et probablement le public israélien, de la série de gestes qu’il est d’accord de faire pour faciliter les pourparlers de proximité avec les palestiniens.
Ces gestes incluront apparemment une supervision beaucoup plus stricte du premier ministre sur les constructions à Jérusalem. Selon des ministres israéliens, cela voudra dire un ralentissement des constructions juives – tant celles financées par le gouvernement que les privées – au-delà de la ligne verte dans la région de Jérusalem.
Les gestes incluront également plusieurs gestes vis-à-vis du président palestinien Mahmoud Abbas, comme la libération de prisonniers. Articles connexes
32 commentaires
Bonjour, Armand. Je te remercie pour l'indication de l'article ; mais permets-moi de te mettre en garde ; cet article émane du " Réseau Voltaire " , groupe extrêmement suspect, fondé et dirigé par quelqu'un qui ne l'est pas moins, Thierry Meyssan. Pour le situer, on peut par exemple noter que, comme le maire de Malmö, Ilmar Reepalu, il condamne à la fois l'antisémitisme et le sionisme ( une drôle de mise en équation ! ... ). Thierry Meyssan est-il un agent d'une fraction particulièrement " dure " de siloviki ? - Certains le pensent. Ce qui est certain, c'est qu'il répand de temps en temps des rumeurs à la fois sensationnelles et bizarres ( les attentats du 11-Septembre seraient l'oeuvre, non d'al-Qaïda, mais de certaines fractions des services américains - Sarkozy serait un agent de la CIA ). Ce personnage est aussi un collaborateur régulier de la chaîne télé du Hezbollah, " al-Manar ", qui diffuse, entre autres, des feuilletons antisémites. Thierry Meyssan a aussi déclaré se sentir " proche " du Hezbollah et être un admirateur de Nasrallah ...
Bonjour Edmond , Merci d'avoir répondu à mon message. Effectivement , je vois que tu es bien au courant car tu confirmes ce que j'ai pu lire sur sa biographie. C'est un fait il est trés proche du Hamas et dans ses écrits on sent à plein nez l'antisémitisme . Pour lui les juifs tissent une toile à l'échelle Mondiale pour dominer et manipuler. J'ai l'impression qu'il a des problèmes d'ordre psychologiques , il faut qu'il aille voir un psychiatre..Merci encore une fois pour tous ces renseignements
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