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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientLa Turquie hors du jeu IsraelienLa Turquie s'est tiré une balle dans le pied. Elle pensait pourvoir tout obtenir d'Israël car sa qualité de seul allié musulman lui conférait une auréole indélébile. Mais en décidant de changer de stratégie en se tournant vers les pays arabes, elle a définitivement bradé son amitié avec Israël. Les relations se sont tellement délitées [...]
4 commentaires
| Membre Juif.org
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Dernière mise à jour, il y a 30 minutes
et lui tourne le dos !!a la rouspa de demander des armes qui finiront sur nous D...préserve !!!résistons///
Mais ensuite ? - Je veux dire : à moyen terme : quid ? - Avant d'aller plus loin, on peut rappeler que le Proche et le Moyen-Orient forment, notamment depuis la fin de la Puissance ottomane, une zone hautement instable, précisément du fait de l'absence d'une puissance hégémonique. Plusieurs pays ont successivement tenté d'y établir leur hégémonie ( je ne parlerai pas des puissances coloniales et néo-coloniales : Angleterre, France, voire URSS, qui ont cherché, tour à tour, concurremment ou en association - cf. les accords Sykes-Picot - à réorganiser à leur profit et sous leur houlette l'espace géo-politique dégagé de par la disparition de l'Empire ottoman ) : l'Egypte de Nasser ; la Syrie baasiste de Hafez el-Assad ; l'Iraq, baasiste aussi, mais d'une autre obédience, notamment sous Saddam Hussein ). Toutes ont, à l'appui de leurs amibtions, cherché à instrumentaliser la " cause " et les mouvements terroristes des " Palestiniens " . Mais aucune n'a réussi à s'imposer durablement comme puissance hégémonique.
Et lui aussi instrumentalise la " cause palestinienne " . Mais il y a des différences sensibles. L'Iran a virtuellement l'arme atomique et les moyens de la projeter à des distances de plus en plus longues - c'est-à-dire le moyen d'à tout le moins dissuader d'éventuelles velléités de réaction des pays de l'Union Eurabe. ( S'il parvient à placer sous son hégémonie politico-militaire les émirats pétroliers et l'Arabie séoudite., il sera en mesure de dominer totalement l'OPEP, où il compte déjà un allié de poids avec le Venezuela, et donc d'exercer sur l'Union Eurabe tous les chantages en matière de prix du brut ). Mais l'Iran est une théocratie sh'îite et ce serait la première fois depuis le Moyen Age que le shî'isme serait en position de prédominance dans l'Islâm. Cela ne constitue pourtant pas, non plus que son caractère non-arabe, un obstacle dirimant et n'a pas empêché qu'il réussisse à vassaliser, peu ou prou, 'Hamas, Hezbollah, Liban et même Syrie.
C'est dans et selon ce contexte qu'il convient, je crois, d'évaluer les chances de la Turquie. Au motif qu'il ne peut y avoir durablement deux crocodiles dans le même marigot, selon la formule bien connue. Et que, pour la première fois, il risque d'y avoir à moyen terme deux candidats à l'hégémonie sur un même espace géopolitique : l'Iran, et la Turquie.