Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré lundi que les « dangereux terroristes » ne peuvent êtres libérés vers la Judée Samarie. Il faisait référence à un possible échange de prisonniers pour assurer la libération de Guilad Shalit.

« Nous ne pouvons libérer des dangereux terroristes dans des endroits de la Judée Samarie, où ils pourraient tuer des citoyens israéliens, » a-t-il déclaré au comité des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, bien qu’il ait fait remarquer : « nous sommes constamment à la recherche de nouvelles manières de faire rentrer Guilad Shalit sain et sauf. » 

Netanyahou a dit à la commission qu’un nouveau plan avait été présenté par le médiateur allemand qui travaille sur ce dossier depuis fin de l’année dernière. « Le médiateur allemand a fait une offre pour un échange de prisonniers, mais le Hamas n’a pas encore répondu. »

« Bien que ce ne soit pas une offre simple, nous avons donné notre accord, » a-t-il dit. 

Plus tôt, Netanyahou a dit au comité que la décision d’alléger les restrictions civiles sur la bande de Gaza permet à Israël de se concentrer sur les questions liées à la sécurité, y compris la contrebande d’armes à destination de Gaza.

« La décision du cabinet de lever le blocus civil de Gaza et de renforcer le blocus sécuritaire est la bonne décision pour Israël, car elle annule la principale demande de la propagande du Hamas, » a déclaré le premier ministre. 

Il a ajouté que ce geste permettrait à Israël et à ses « amis du monde » de traiter nos demandes importantes dans le domaine de la sécurité. »

Netanyahou a réitéré le droit d’Israël à se défendre en empêchant le Hamas et le Hezbollah – grâce à qui, selon lui, l’Iran tente de tenir Israël à sa merci – d’acquérir des armes pour attaquer Israël. « La décision du cabinet vise cela, à renforcer le blocus sécuritaire, » a-t-il déclaré. 

Le premier ministre a avertit qu’Israël s’apprêtait à contenir plus de flottilles visant à briser le blocus du territoire contrôlé par le Hamas, affirmant que l’Iran et le Hezbollah étaient derrière la plupart de ces initiatives.

Egalement ce lundi, le premier ministre a déclaré aux ministres et aux députés que ses gardes du corps lui avait interdit de prendre le route 443, une section routière qui a récemment été ouverte à la circulation des palestiniens.