Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

« Monsieur le Secrétaire Général,

La situation au Moyen-Orient se détériore de jour en jour sous les yeux du monde entier.

L'Organisation des Nations Unies et de nombreux États cherchent, de différentes manières, à apporter une contribution à la réalisation de la paix, peut-être aujourd'hui malheureusement impossible, qui, au dire de beaucoup, aurait déjà été atteinte si on avait laissé  les adversaires entre eux en les contraignant de cette manière à s'affronter directement.

Espérant vexer personne si j’ose dire que certaines raisons pour lesquelles les problèmes de cette région, plutôt que de se résoudre, semblent s'aggraver toujours plus, sont attribuables à l'organisation dont vous êtes à la direction.

En effet Tony Blair, depuis des années l’homme politique de grand prestige choisi pour trouver des solutions au conflit, excelle seulement de part son absence de la région et de part son silence cédé par des paroles privées de sens (l’autre jour il s’est exprimé en disant qu’il est necessaire de multiplier les efforts afin d’arriver à la libération de Gilad Shalit sans se rendre compte qu’un double zéro reste toujours un zéro), et pour les énormes dépenses dûent à son staff (et nous n’avons toujours pas compris ce qu’ils fabriquent).

Mais au-delà de cette scène politique-démocratique,  celle militaire presente de sérieux points d’interrogations, monsieur le Secrétaire Général. Pendant que, en effet, le quartier général de la mission militaire Unifil, de New York, dit que les soldats Onu doivent bloquer les navires dirigées vers Gaza parce qu’ils violent la résolution 1.701, l’organisation local au Naqoura dément: l’ordre n’existe pas. Alors je vous demande : pourriez-vous s’il vous plait chercher, au moins, de faire un peu de lumière sur tous ces problèmes? À part vous, qui d’autre? Et si ce n’est maintenant, quand?

Veuillez accepter mes salutations distinguées. »

Emanuel Segre Amar

Traduit par Claudia Bourdin