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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Israël: Etat juif ou Etat des juifs'

Dans la reprise du dialogue avec les Palestiniens, la définition de
l'Etat d'Israël pourrait bien être le point de blocage qui fera basculer la négociation. L'aile droite nationaliste et les
religieux de la coalition du gouvernement Netanyahou insistent pour ouvrir le débat sur la nature juive de l'Etat d'Israël restée volontairement ambigüe depuis la naissance du pays en 1948.  Ils veulent s'en servir comme d'un prétexte pour
contraindre le gouvernement à cesser toute négociation jusqu'à obtention d'un
engagement ferme des Palestiniens à reconnaître Israël comme Etat juif. Nabil
Shaat, membre de l'équipe des négociations de l'Autorité palestinienne est d'ores et déjà tombé dans le piège tendu en déclarant que les arabes ne reconnaitraient
jamais un Etat juif car cela représenterait,
selon lui, une menace pour les chrétiens et les musulmans citoyens d'Israël.

100% juif

En donnant une connotation
purement religieuse à un Etat qui s'appuierait sur les lois de la Halakha, les tenants de ce dogme combattent en fait les laïcs
israéliens qui considèrent que leur identité s'exprime en dehors du rabbinat.
Ces derniers préfèrent la notion «d'Etat
des juifs» qui enlèverait toute référence à la religion et qui permettrait,
selon eux, la coexistence avec les musulmans et les chrétiens dans un pays qui est
aussi le leur. En cette période des grandes fêtes de Roch Hachana, le nouvel an, et de Kippour, la religion pèse sur un pays qui voit un demi-million de
ses citoyens fuir vers des horizons étrangers pour échapper au poids des
tenants du Livre sacré.

Le ministre desAffaires étrangères Avigdor Lieberman,
dont la conviction laïque est clairement affichée, s'est emparé de ce débat
pour, en fait, vouer aux
gémonies la minorité arabe qu'il n'estime pas loyale vis-à-vis de l'Etat
d'Israël. Leader populiste d'une communauté d'immigrés russes qui
ont perdu leurs repères juifs sous le régime soviétique, il multiplie les embûches
juridiques pour tenter d'exclure les minorités de la nation israélienne. Durant
sa campagne électorale, il avait remis en cause la citoyenneté des arabes
d'Israël et avait proposé de les «transférer»
vers le futur Etat palestinien. Il s'était déjà prononcé, avant tous les autres
dirigeants, pour deux Etats pour deux peuples.

En échange d'Oum
El-Fahm, village arabe israélien, il avait proposé d'annexer des blocs
d'implantations de Cisjordanie pour avoir «un
Etat juif à 100%». Il s'était alors senti encouragé par les sondages
qui démontrent que 55% des juifs israéliens pensent que le gouvernement
devrait encourager l'émigration des arabes et que 50% prônent leur transfert. Il
avait alors affirmé: «Selon
moi, pour obtenir une paix et une sécurité à long terme, nous devons opérer une
véritable division politique entre les arabes et les juifs».

Alibi juif

Ces propos avaient
été qualifiés de racistes et, devant la polémique face à une vision
ségrégationniste, il a alors adopté les dogmes du Livre Sacré afin de séduire les
partis religieux, ses alliés au gouvernement. Il a proposé de modifier le serment des députés de la Knesset pour qu'ils
jurent dorénavant leur loyauté non pas à «l'Etat d'Israël et à ses lois»,  mais
«à l'Etat d'Israël en tant qu'Etat
juif et démocratique».

Israël, qui n'a pas de Constitution, est
régi par quatorze Lois Fondamentales votées
par la Knesset. De nombreux juristes estiment qu'il n'est pas nécessaire de
légiférer à nouveau puisque la dixième loi votée en 1992, intitulée «Dignité humaine et liberté» stipule que «l'intention de cette loi est de protéger la dignité humaine et
la liberté, pour établir dans une loi fondamentale les valeurs de l'Etat
d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique».

Mais le législateur n'avait aucune intention de
donner une valeur religieuse à ce concept. Certes les fêtes juives sont des
jours fériés en Israël, mais la référence «démocratique»
de la loi tient dans la liberté
qui est donnée aux autres communautés non-juives de vivre en tant que minorités
dans le pays. Si la déclaration d'indépendance stipule que «l'Etat d'Israël sera ouvert à l'immigration des juifs de
tous les pays où ils sont dispersés», elle ne manque pas «d'inviter cependant les habitants arabes du pays à préserver les voies de
la paix et à jouer leur rôle dans le développement de l'Etat sur la base d'une
citoyenneté égale et complète et d'une juste représentation dans les
institutions de l'Etat».

Certains politiques exigent des Palestiniens
la reconnaissance de la judéité de l'Etat d'Israël alors qu'elle figure en
toutes lettres dans la déclaration d'indépendance de 1948 sans pour autant
instituer une religion d'Etat. Les laïcs, qui ne voient aucune raison pour que
des étrangers aient une ingérence dans les options de leur Etat, soupçonnent
une volonté de mettre des obstacles à la reconnaissance mutuelle.

Etat pour les juifs

Les sionistes historiques, et Ben Gourion
en particulier, n'ont jamais milité pour la création d'un Etat destiné à la
religion juive, mais plutôt pour regrouper l'ensemble du peuple juif soumis à des
lois civiles et non religieuses. Certes ils se sont appuyés sur certaines
sommités religieuses, les ont associés aux décisions du pays, mais ils ne leur
ont jamais donné le droit de légiférer au moyen de la Torah. Tzipi
Livni, chef de l'opposition, qui a toujours fustigé les partis religieux parce
qu'ils mêlaient politique et religion, s'est refusée à gouverner avec eux et a
été claire dans sa formulation: «C'est
la raison pour laquelle je soutiens la création d'un Etat palestinien, à
condition qu'il soit la solution nationale de tous les palestiniens, tout comme
Israël est la solution nationale pour tous les juifs.» Elle a ainsi refusé
toute notion d'un Etat soumis aux diktats des rabbins.

Benjamin Netanyahou n'est pas particulièrement
éloigné de ces thèses. Dans son discours du 14 juin 2009 à l'université de Bar Ilan, reflétant un large
consensus, il avait présenté sa vision politique de la résolution du
conflit. Il avait exprimé son empressement à «voir un Etat palestinien établi à côté d'un Etat juif à
condition que les Palestiniens reconnaissent l'Etat d'Israël comme la patrie
nationale du peuple juif». Il a réitéré ses propos face à Mahmoud Abbas
le 2 septembre: «Nous
attendons que vous reconnaissiez Israël comme l'Etat-nation du peuple
juif.» Mais il faisait allusion à un Etat qui serait habité en
majorité par des Juifs et dirigé par des juifs mais où les minorités auraient
leur droit de regard. Il n'exprimait alors aucune exigence religieuse, en tant
que dirigeant laïc qui s'est d'ailleurs empressé d'échanger des v'ux avec
Mahmoud Abbas le jour de Rosh Hachana, jour sacré où les orthodoxes interdisent
l'usage du matériel électronique ou électrique.

Perversion
sémantique

Derrière l'offensive sémantique des dirigeants nationalistes se cache à peine le désir de faire d'Israël un Etat peuplé uniquement de juifs de façon à décourager les arabes d'envisager
leur avenir à côté d'eux. Ils ont enfourché ce nouveau cheval de bataille parce
qu'ils manquent d'arguments politiques à opposer au gouvernement devant
certaines avancées dans la négociation.

Le problème du gel de la construction
dans les territoires semble pratiquement résolu par un accord tacite grâce à un
artifice politique consistant pour le ministère israélien de la Défense à ne pas donner son autorisation à de nouveaux plans de constructions sans pour autant se prononcer officiellement.
Des informations en provenance des négociateurs montrent par ailleurs que
les Palestiniens ont évolué sur l'acceptation de forces étrangères en
Cisjordanie pour garantir les frontières de l'Etat palestinien et la
démilitarisation des territoires. Ils avancent déjà le principe d'une rencontre
entre Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas à Jéricho avant la fin septembre,
soit avant la fin du gel des constructions.

L'aile droite du gouvernement s'inquiète d'un
éventuel lâchage du Premier ministre et utilise l'arme de la religion pour
rameuter les milieux orthodoxes américains dont le soutien financier et
politique est fondamental pour Israël. En faisant craindre une dénaturation de
l'Etat juif, elle espère affaiblir Netanyahou qui se trouve
actuellement en position de force et veut «confondre les critiques et les sceptiques».

Jacques Benillouche

Photo: Devant le mur des lamentations à Jérusalem Baz Ratner / Reuters

145 commentaires
a croire que mahmoud abbas doit rendre des comptes a tous les dirigeants arabes,ceux ,ou les heritiens, qui ont fait le choix des camps pour les palestiniens, cela continu,pas un dirigeant palestiniens responsable de ses actes,il faut que les responsabilités soient partagées ainsi les decisions sont diluées, etpersonne n'est responsable surtout pas abbas qui dira j'ai l'accord de la majorité des dirigeants arabes pour arreter ou continuer,lamentable, et cela veut gouverné.il va voir des dictateurs pour qui passer par les urnes est une formalité,
Envoyé par Elie_043 - le Dimanche 5 Septembre 2010 à 09:14
Abbas est un sans mandat un fantoche d Obama incapable de diriger des négociations directes cela nous rappelle Arafat qui a demande son avis a Chirac qui lui a coseiller d' exiger plus et s en est suivit les intifada
soit il y a 1 représentant unique des palestiniens a l image de sadate soit des valets quisont sans carure et qui vont glaner des avis ailleurs
La c est kadafi dictateur illumine qui jouit de patiences occidentales pour ce que represente ses sous sols de plus la semaine passée de passage a Rome il s est exprime pour demander aux européens de se préparer a se convertir a l islam c est une référence ABBAS !!!!l autre le tunisien Benali l homme qui muselé son peuple et le soumets etc.... L autre référence !!!
Au lieu de prendre avis sur ses voisins arabes déjà en paix avec Israel ce qui serait plus salutaire pour lui et le devenir de son peuple
Abbas par. Ses hésitations donne l impression qu il veux engager tous les ennemis d' Israel pour se cautionner et son intervention a NY va dans le mur et pour Israel les soucis vont continuer et le monde juif va vivre des vagues d' antisemitismes
Envoyé par Jcl - le Dimanche 5 Septembre 2010 à 14:54
Je ne sais pas si les actes suivent les mots avec Avigdor mais en tous les cas, ce qu´il dit ne laisse pas indifferent les juifs, ca c´est sur.
Envoyé par Elie_010 - le Dimanche 5 Septembre 2010 à 23:37
Franchement ,je sens le début de la fin d'israel depuis 2006 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je suis déçu par bibi qui veut faire des concessions,même liebermann est devenu moins offensif mais bon !!!
Même si un état palestinien devait avoir lieu ,la paix entre arabes et juifs n'aura jamais lieu ,c'est comme ça...
L'occident notamment les états unis deviennent de plus en plus fragiles .je suis sceptique!!!!
Envoyé par Moshe_014 - le Lundi 6 Septembre 2010 à 03:21
De façon générale, pourquoi participer à cette comédie mis en place par obama uniquement pour lui faire monter les sondages !
Ce genre de commerce n'a pour l'instant eu comme résultat que la mort de 5 Juifs et 3 autres blessés !
Le régime palestinien n'est pas démocratique, arafat l'avait parfaitement illustré, une fois élu, il l'était pour la vie, heureusement courte (du point de vue démocratique) et aussi pour tout les meurtres et les vols qu'il a commit !
Ensuite comment parlez de paix avec des "partenaires" se conduisant comme ces images le prouvent ; http://www.youtube.com/watch?v=82TV480qfd8&NR=1
Obama a t-il vu ces images, sans parler de celle qui ont été censurées sur le net car trop violentes ?
Peut il placer les israéliens au même niveau que ces monstres, vouloir forcer Israël de négocier avec de tel erreurs de l'espèce humaine ne représente pas en soi une forme d'humiliation ?
Pourquoi ne négocie t-il pas avec le klux-klux klan ou les partis néo-nazis présents sur son territoire ?
Lieberman a un million de fois raison, se compromettre avec de tels monstres est totalement absurde, ce sont des fascistes incitants leurs enfant à la haine des Juifs et Israël devrait reconnaitre de tels saletés !
Dans quel but ? placer israéliens et fascistes sur le même niveau, voir critiquer Israël pour ne pas céder à tel ou tel caprice !
Même se ces négociation sont un échec courut d'avance, c'est avant tout une victoire pour des monstres de se faire photographier avec Israël !
Envoyé par Moshé_007 - le Lundi 6 Septembre 2010 à 03:38
Toutes ces discussion deviennent lassantes, comment voulez-vous que des dirigeant s'étant enrichis de centaines de milliards grâce au commerce de la haine et de la terreur, souhaitent changer le mode de fonctionnement de leurs enrichissements ?
Autant aller dire à des fabricants de verres de faire des verres incassable, le seul danger avec ce genre de négociation, c'est que cette gangrène contamine Israël !
Lieberman est le seul réaliste dans cette folie de paix qui n'engendre que la mort !
Imaginez le fatah rentrer dans leurs futur état avec en accord de paix signé avec Israël ? Ils ne feront pas dix minutes vivants !
Les pro-sh'ites et le hamas les attendent avec des bouquets de chrysanthèmes, ils se feront abattre par leurs plus proches "amis", le hamas renverse dans l'heure le gouvernement du fatah et ça va être la fête pendant 10 bonnes années !
Les arabes de Judée-Samarie savent que toute forme de changement ne peut que se traduire que par des réactions meurtrières, alors que la vie ne commence seulement depuis un ou deux ans vivable, voilà que mickey vient imposer "la paix" !
La paix, c'est quand on y pense plus ! Si on lui court après, elle devient la plus terrible des compagne !
Envoyé par Moshé_007 - le Lundi 6 Septembre 2010 à 04:00
Je deviens d'accord avec Moshé_007; je n'étais pas loin d'espérer, mais Liberman a raison: même si nous signons un accord avec Abbas, celui ci n'engagera que lui et encore! Le Hamas ne respectera pas plus cet accord qu'il n'a respecté les accords d'Oslo. La Judée Samarie entre leurs mains deviendra par la force des choses ce qu'est devenu Gaza car la population palestinienne, lassée par la corruption écoutera le populisme du Hamas qui prendra le pouvoir aussi bien par ce populisme que par ses méthodes de terreur appliquées déjà au Fatah.L'Iran tire les ficelles derrière tout ça et nous devons en faire le constat. Bien sûr la situation économique pour les palestiniens est bien meilleure en Judée samarie et cela pourrait être un facteur de rejet du Hamas pour elle mais c'est sans compter sur ses méthodes de terreur! Je ne vois pas comment il serait possible d'empêcher le Hamas de refaire là ce qu'il a fait à Gaza§ en conséquence force m'est de constater que la vraie paix n'est pas pour demain...
Envoyé par Claude_067 - le Lundi 6 Septembre 2010 à 06:37
Malheureusement bien d'accord avec tous vos commentaires, hélas!!!

Chana Tova à toutes et tous.

AM ISRAEL HAY
Envoyé par Viviane_005 - le Lundi 6 Septembre 2010 à 06:55
"Parvenir à un accord pour mettre fin au conflit n'est pas réalisable":

Et qui a commencé le conflit???

Bravo Avigdor. Il en faudrait des beaucoup comme lui!!!!

AM ISRAEL HAY Sourire Rigole Choqué
Envoyé par Viviane_005 - le Lundi 6 Septembre 2010 à 07:08
ILLUSIONS,illusions que ces negociations.Ce serait e erreur que de ceder le moidre millimetre carre du territoire de l'etat d'ISRAEL.Sharon avait deja commis une grave erreur en cedant la bande de Gaza.Alors BASTA.
Leur but reel c'est de conquerir tout l'etat d'Israel,avec l'aide des arabes israeliens.De toute facon ,le moindre
Accord ne sera jamais respecte par les palestiniens mais surtout par le hamas.Ca je vous le guarantis.
CHANA TOVA VE HAG SAMEAH..
VIC..ISRAEL..
Envoyé par Victor_015 - le Lundi 6 Septembre 2010 à 08:41
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