Tandis que
les pourparlers de paix avec Benjamin Netanyahou se déroulaient sous l'égide et
la pression des Américains, Mahmoud Abbas, très sceptique sur les chances d'un compromis historique, menait une stratégie parallèle secrète. L'administration américaine n'a pas ménagé les efforts pour éviter un clash prévisible après
la date butoir du 26 septembre, marquant la fin du gel des constructions dans
les implantations de Cisjordanie, mais elle n'y est pas parvenu. Le dirigeant
palestinien a quitté New York le 25 septembre après avoir réitéré devant la tribune des Nations Unies son
ultimatum à Jérusalem exigeant la poursuite du gel des constructions dans
les implantations de Cisjordanie, faute de quoi la discussion était close.
Rencontre secrète
Mahmoud Abbas a un autre fer au feu. Il a envoyé à Damas une délégation de haut
rang de son parti, le Fatah, pour engager des
pourparlers secrets avec les dirigeants du Hamas qui s'opposent à tout plan de
paix parrainé par les Américains et pour les convaincre d'envisager un rapprochement.
Les Egyptiens ont été les maîtres d'?uvre de cette tentative de réconciliation.
En s'entremettant depuis plusieurs mois pour obtenir une avancée dans les
discussions, ils ont réussi à persuader le président de l'Autorité qu'il devait
s'orienter vers la voie de la réunification s'il voulait continuer à obtenir leur
soutien.
La délégation du Fatah composée du vice-Premier
ministre Azzam Al Ahmad, du général Nasser Youssouf et du chef des
renseignements du Fatah Sahar Basiso a rencontré le leader du Hamas Khaled Méchaal ainsi que Izzat a-Rishak, le chef des services
secrets. La présence de ce dernier représentait la caution des activistes puisqu'il
a organisé les attentats du 30 août et du 1er septembre contre
quatre civils israéliens assassinés en Cisjordanie. Il a réussi à faire entrer
en Cisjordanie des terroristes venus de Syrie qui n'étaient pas fichés par les
services de sécurité intérieure du Shin-Bet.
Tentative de réconciliation Fatah-Hamas
Les Israéliens ont été informés par leurs services de
renseignements de cette rencontre secrète et ne voient pas d'un bon ?il une
réconciliation entre le Fatah et le Hamas à leurs dépens. Ils n'ont pas apprécié non plus que
Mahmoud Abbas lance un ultimatum pour la suite des pourparlers alors qu'en
secret il discute à Damas avec ceux que les Israéliens considèrent comme des
terroristes irréductibles. Les Américains ont immédiatement vu le risque pour les
pourparlers de paix.
Le défi pour Hillary Clinton consistait à trouver une
formule ingénieuse pour résoudre l'imbroglio des constructions dans les
colonies tout en tentant de saboter les prémices d'une négociation multipartite
Syrie-Hamas-Fatah, initiée par Mahmoud Abbas. Elle a tout fait pour sauver les
pourparlers en invitant le président de l'Autorité à ne pas quitter la table
des négociations avant l'heure. Elle a demandé l'aide du ministre de la Défense
Ehud Barak qui a accepté de décaler son retour ainsi que celle de Yitzhak
Molcho, chef des négociateurs israéliens et vieux routier
de la diplomatie discrète, qui ont tenté de rassurer les Palestiniens. Mais elle a fini par renoncer
à ses efforts pour parvenir à un compromis lorsqu'elle a appris que le
président de l'Autorité avait durci sa position et opté pour la diplomatie
secrète avec les activistes du Hamas. Elle avait aussi compris que Mahmoud Abbas
ne tenait pas à compromettre sa position minoritaire dans
son parti en acceptant le dialogue alors que le gel des constructions n'avait
pas été décidé.
Impasse diplomatique
Le Premier ministre israélien, quant à lui, avait
refusé d'exposer ses intentions en ce qui concerne l'évolution des
constructions en Cisjordanie. Il s'est borné à répéter qu'il acceptait les
pourparlers directs sans que des conditions préalables lui soient imposées.
Barack Obama est aujourd'hui dans une position
difficile. Les pourparlers de paix qui restent le fondement de toute sa
stratégie au Proche-Orient semblent une fois encore à l'agonie. Le président
des Etats-Unis avait réaffirmé le 23 septembre à la tribune de l'ONU, la position des Etats-Unis en faveur d'une prorogation du gel des
constructions dans les colonies. Il a
reçu un double camouflet du gouvernement israélien et de l'Autorité
palestinienne.
La seule solution pour la diplomatie américaine
consiste aujourd'hui à réactiver les processus de paix entre Israël et la
Syrie. Damas engagé dans une vraie négociation avec Israël aurait des moyens de
pression conséquents sur le Hamas et sur l'autorité palestinienne. Jeff Feltman, sous-secrétaire américain,
a confirmé que son gouvernement «souhaitait voir Israël et la Syrie
régler leurs différends dans le cadre d'une paix globale englobant la piste
Syrie-Israël».
La rupture décidée par Mahmoud Abbas et Benjamin
Netanyahou illustre les limites de l'administration américaine. Elle montre
aussi l'autonomie limitée de Mahmoud Abbas face au Hamas et l'habileté de Benjamin
Netanyahou. Il a sauvé sa coalition gouvernementale et n'a eu besoin ni de
proposer et ni d'accepter une solution menant à un compromis historique et la
création d'un Etat palestinien. Il pourra continuer à camper sur une position
intransigeante tant que les Palestiniens ne seront pas capables de parler d'une
seule voix.
Jacques Benillouche
Photo: Mahmoud Abbas s'adresse à l'Assemblée générale des Nations Unies / Reuters
Netahnyahu doit se prendre un de ces pied avec cette bande de consommateur de pampers tellement ils sont passés dans les plumards de leurs inspirateurs, imam husseini, arafat et tant d'autres, tous pédophiles.
Bibi, va faire comme Rabbin, il va amener abbas sur le chemin de la "Paix" avec un grand "P" et au fur et à mesure de ce processus, ça va être un carnage !
Avez-vous vu l'histoire de virus informatique qui vient de paralyser 99% de l'iran, y compris sa nouvelle centrale de boucher ?
Même la centrale des mollahs et sous contrôle, depuis Tel-Aviv, des petits malins peuvent l'arrêter, la remettre en marche, c'est ce qu'il c'est passé depuis quelques jours, les iraniens pètent les câbles.
Il s'agit d'un de ces virus non identifiable dont je connais quelques uns des secrets, j'ai travaillé en cryptographie à l'institut suisse de technologie, EPFL.
Il y a 5 ans, un article dans la presse helvétique relatait le fait que toutes les opérations bancaires faites par les banques suisses arrivaient avant à Tel-Aviv que dans les salles de monitoring des banques suisses.
Cela fait 5 ans qu'une bande d'ingénieurs au service des instituts suisses cherchent, ils n'ont à ce jour, absolument rien trouvé et ils ne savent pas que ça continue.
Edmond, tout le système nerveux de la recherche Microsoft et Intel sont dans la banlieue de Tel-Aviv et dans des bases secrètes du Negev !
Cette guerre là, ni arabes, ni russes, ni ricains ni chinois ne la maitrise !
Or, lorsque nous voyons ces femmes palestiniennes entortiller leurs propres enfants dans de la dynamite pour les "offrir" en martyrs à une bande de terroristes sans foi ni loi, qui les exploitent et les prennent comme "boucliers humains" dès que "ça chauffe pour eux", il y a vraiment "loin de la coupe aux lèvres"!!!
AM ISRAEL HAY
Il semble que je me sois mal fait comprendre, j'aimerais qu'on m'explique quel est le sort qui doit être réservé aux palestiniens qui habitent la terre d'Israël, selon ceux qui refusent de les intégrer dans la nation qui doit rester un état juif, et qui refusent un état palestinien.
J'ai l'impression en vous lisant que vous souhaitez les f.. à la porte le plus vite possible, éliminer en la chassant ou en la tuant une population indésirable est ce qu'on appelle le nettoyage ethnique. Un Eretz Israël sans arabe, allant de la mer au Jourdain, tel est le souhait à peine déguisé de la plupart des gens qui écrivent ici.
Suis-je clair ? ?
Si je me trompe, dites moi ce que vous souhaitez faire des arabes.
Cela dit, je serais très heureux de m'être complètement trompé sur vos intentions.
Mais, cher Michel 003, QUI A ENFERME LES ARABES si ce n'est leurs propres "chefs"/dictateurs qui pratiquent le "fais ce que je te dis de faire, ne fais pas ce que je fais", et leur coupent la langue et le reste si ils ne sont pas obéis.
Il y a des décades que le problème aurait pu être réglé si, à la fois des chefs d'état arabes psychopathes et menant leurs peuples "à la baguette" (et je suis polie), et des terroristes sortis véritablement de l'enfer ne s'étaient pas mêlés de "brouiller les cartes".
Quant on entend un ex-taulard des prisons du Shah, actuellement "chef d'état", se permettre d'affirmer qu'il "faut effacer Israêl de la carte", et qu'il profite de sa position pour faire de l'ingérence au liban, en syrie, etc.. pour les obliger à "penser comme lui", par le biais de terroristes (hezb, hamas et con-sorts). Où est le signe de paix???
Quand le "peuple palestinien", dont aucun de ses "frères" ne veut sur son propre territoire, se fait "bananer" de première par le hamas, se fait voler sa "tirelire" (subsides généreusement versées par les gogos occidentaux depuis des DECADES), par ses "frères terroristes", se fait défenestrer par "sesdits frères" au cours de l'opération "plomb fondu", c'est la "colombe" qui a du plomb dans l'aile!!!
AM ISRAEL HAY
mème pas en Rève!!