Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

selon wiki le mythe du juif errant trouve son origine dans la crucifixion du christ, aussi...

Quelle est la signification de l'errance du juif ? Cette errance a deux valeurs :

l'une historique, qui se prolonge dans un temps et un espace réel, à mettre en relation avec la chute du royaume d'Israël et
l'autre, de fait : l'errance est le signe d'une faute, libre aux auditeurs de déchiffrer ce message et de considérer le personnage comme un imposteur, un traître dont on doit se moquer et qu'il faut rejeter.

Avec la création de l'État d'Israël en 1948 et l'établissement acquis de communautés juives dans les pays occidentaux, le juif errant n'erre plus, ou toutefois, s'il le fait, c'est au rythme de la mondialisation.

On peut ajouter à l'oeuvre de Maturin, qui date des années vingt du XIXè siècle, le roman d'Alexandre Dumas, paru au début du Second Empire : " Isaac Laquedem " . Dumas avait projeté d'écrire ... vingt-cinq volumes ! La censure impériale a limité ses ambitions ... " Isaac Laquedem " reprend la version traditionnelle, invention chrétienne dont l'argument est ceci : Jésus, condamné à mort, marchait, en portant sur ses épaules la croix sur laquelle il devait être cloué, jusqu'au lieu du supplice. Epuisé, il demande à un Juif, Isaac Laquedem, un peu d'eau pour boire et la permission de s'asseoir un moment devant chez lui. Isaac Laquedem refuse et se retrouve, pour cela, frappé d'une malédiction qui le condamne, lui et les siens, à marcher sans trêve ni repos, sans jamais pouvoir s'arrêter ni se fixer nulle part, jusqu'à la fin des temps.
Dans le roman ( très inachevé : un seul tome sur les vingt-cinq projetés ... ), Dumas Fait de Laquedem, non seulement une figure allégorique du peuple juif, mais aussi une sorte de rebelle, révolté contre D., dont il se prétend l'égal : on est donc dans un schème manichéen, ou cathare : celui de la Gnose, qui oppose deux principes de même force, l'un, bon, l'autre, mauvais, en lutte perpétuelle. - On sait que Dumas voulait incarner Isaac Laquedem à des époques diverses de l'Histoire, lui faisant prendre les figures successives de grands fanatiques ...

Elie, afin de traiter de ce sujet, il faut être très savant, Israël n'empêche en rien l'errance, la Thora s'arrête à Moshé, depuis notre peuple a connu plusieurs états d'errances, Israël pourrait nous laissé penser qu'il s'agisse d'une étape, il est vrai que le signe est fort, mais plusieurs niveaux d'errances subsistent.

"Elie, afin de traiter de ce sujet, il faut être très savant"

Donc je t´ecoute

"Israël n'empêche en rien l'errance,"

C´est à dire?

"la Thora s'arrête à Moshé"

Oui, et donc?

"depuis notre peuple a connu plusieurs états d'errances,"

Par exemple?

"Israël pourrait nous laissé penser qu'il s'agisse d'une étape,"

Et pourquoi ca?

"il est vrai que le signe est fort,"

Quel signe?

"mais plusieurs niveaux d'errances subsistent."

Lesquels?



Signé un savant de marseille, non? lol

Savant peut parfois signifier, avoir 7 ans et plus et connaitre l'accacia...
Peut etre y en a t'il ?

Outre le roman de Maturin ( vers 1820 ), on peut aussi renvoyer à un roman d'Alexandre Dumas, publié au tout début du Second Empire, " Isaac Laquedem " . Ce roman devait compter ... vingt-cinq volumes ! La censure impériale a fait que seul a paru le premier volume et Dumas, découragé, s'en est tenu là.
Le personnage du roman éponyme, Isaac Laquedem, résulte de la croyance chrétienne que Jésus, condamné à mort par le procurateur de Judée, Ponce Pilate, allait vers le lieu de son supplice en portant sur son dos l'instrument de celui-ci : la croix de bois sur laquelle il devait être cloué. Epuisé et assoiffé, il demande à un Juif assis sur le pas de sa porte de lui donner à boire et de lui permettre de se reposer un moment devant chez lui. Le Juif en question, Isaac Laquedem, refuse. Jésus le maudit alors et la malédiction fait qu'Isaac Laquedem et les siens ( les Juifs ) seront condamnés à errer, jusqu'à la fin des temps, sans jamais pouvoir se reposer ni se fixer nulle part.
Dumas présente Isaac Laquedem comme un révolté, qui défie D. et qui se considère comme son égal. C'est-à-dire qu'il reprend le schème cathare, manichéen, selon lequel deux principes contraires et de même force, l'un, incarnant le Bien, l'autre, le Mal, s'affrontent et s'affronteront jusqu'à la fin des temps : c'est le schème deb la Gnose.
Dumas avait l'intention d'incarner Isaac Laquedem à différents moments de l'histoire, dans des personnages historiques de révoltés et de fanatiques. La censure a fait

(suite) que ce projet ( vingt-cinq volumes ! ! .... ) est tombé à l'eau.
Bien sûr, tous ces personnages négatifs auraient été posés, chacun, comme, à chaque fois, le symbole et le témoignage de la rigidité mauvaise du peuple juif, rigidité immuable qui est celle de la Synagogue, telle que figurée dans les sculptures gothiques : conservant volontairement sur les yeux le bandeau qui l'aveugle et l'empêche de reconnaître que Jésus est bien le Messie.

Pourquoi la première partie de mon post est-elle censurée ? ... ( ce qui rend la deuxième partie incompréhensible ) ...

Et pourquoi la deuxième partie de ce post - qui apparaissait il y a trois quarts d'heure a-t-elle été supprimée ? ... Dans les deux parties,, je me contentais d'évoquer les fortunes littéraires du thème du Juif errant. Et je vois vraiment pas qu'il y ait eu, dans mon post, de quoi fouetter un chat. J'ai toujours reconnu le bien-fondé des modérateurs. Mais là, franchement, je ne comprends pas ...

(suite) Le nom - et l'oeuvre - d'Alexandre Dumas sont-ils tabous ? ... Car c'est à un roman de ce dernier; " Isaac Laquedem " , que je consacrais les posts qui ont été supprimés. Je sais bien que le principe des modérateurs de notre site est le même que celui des " Royals " anglais - " Never complain, never explain " - mais, pour une fois, I'd appreciate an explanation ...