Des quelque
250.000 dépêches diplomatiques américaines, dont certaines datent seulement de
six mois, se dégagent un premier survol du monde vu par Washington. Toutes
n'ont pas le même intérêt. Les rumeurs se mêlent aux informations sérieuses et
aux analyses politiques. Mais les portraits des dirigeants étrangers, amis ou
adversaires des Etats-Unis, qui font l'objet de câbles envoyés par les
ambassades au Département d'Etat, nous renseignent sur la manière dont les
Américains jugent leurs interlocuteurs. Nicolas Sarkozy est «susceptible» et «autoritaire»; la chancelière allemande, surnommée Angela «Teflon» Merkel, car tout glisse sur
elle, est «têtue», «rationnelle», mais «elle ne veut prendre aucun risque». Recep Tayyip Erdogan, le
premier ministre turc, apparait comme un dirigeant corrompu menant son pays sur
la voie de l'islamisation.
Poutine est
un «mâle dominant» tandis que son président,
Dmitri Medvedev, est «pâle» et «hésitant». La guerre de Géorgie a montré
qui était le maître en Russie, ajoute l'ambassade américaine à Moscou. Pendant
sa mission de bons offices, en août 2008, Nicolas Sarkozy en a fait la
douloureuse expérience.
Cette
Russie, où la démocratie perd chaque jour du terrain mais avec laquelle Barack
Obama a tout fait pour renouer des relations de coopération, est une des
préoccupations centrale de la politique étrangère américaine. Les autres sont
le terrorisme, l'Iran et la Chine. L'Europe a perdu de son importance pour les
Etats-Unis. La réciproque est aussi en partie vraie. Le temps n'est plus où la
toute puissante Amérique pouvait donner des leçons, voire des ordres, à des
vassaux européens. La proximité avec le président n'en est pas moins toujours recherchée.
Nicolas Sarkozy se flattait de ses bonnes relations avec George W. Bush, tandis
que le refus de Barack Obama d'assister au printemps 2010 à Madrid à un sommet
Etats-Unis-Union européenne a été considéré comme un «revers» pour le chef du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero.
L'avertissement donné par l'ambassadeur américain en Espagne n'a pas été suivi
d'effet. Obama n'a pas fait le déplacement.
Terrorisme
Près de dix
ans après les attentats du 11 septembre 2001, la lutte contre le terrorisme est
toujours un élément dominant de la politique étrangère américaine. Sous Bush,
c'était une quasi obsession. Elle a détourné la diplomatie de tâches tout aussi
fondamentales et a accru l'influence des militaires et des services secrets au
détriment du Département d'Etat. C'est moins vrai avec l'administration
démocrate, même si la menace terroriste reste une préoccupation bien présente.
Les documents montrent, par exemple, comment les Américains bombardent les
positions d'al-Qaida dans le nord du Yémen mais font croire, avec la complicité
des autorités locales, qu'il s'agit d'opérations de l'armée yéménite. Ils
peignent aussi le très musulman président Saleh en amateur de whisky, «à condition que ce soit du bon».
Concernant
l'Iran, les dépêches diplomatiques témoignent de la pression en faveur d'une
opération militaire à laquelle sont soumis les Etats-Unis, de la part aussi bien
d'Israël que des Etats arabes du Golfe. On savait que ces pays étaient
extrêmement inquiets du programme nucléaire de Téhéran. Mais les confidences
d'un ambassadeur révèlent que le roi Abdallah d'Arabie saoudite a demandé à
Washington de «couper la tête du serpent».
Avec Barack Obama, les Etats-Unis ont misé sur une double approche: ouverture
et sanctions. La première n'a rien donné. Les secondes commencent à avoir de
sérieuses conséquences sur l'économie iranienne. Le président américain s'est
démené, selon les documents maintenant disponibles, pour que la Russie et la
Chine soutiennent le renforcement des sanctions au Conseil de sécurité de
l'ONU. A la première, il a concédé un droit de regard sur le bouclier
antimissiles en Europe; à la deuxième, il a promis d'intervenir afin que le
royaume saoudien prenne la relève de l'Iran pour une partie de
l'approvisionnement de la Chine en pétrole.
Brèche de confidentialité
La Chine
dont la montée en puissance est au centre des préoccupations de Washington. Les
diplomates américains la montrent «jouant
des muscles», affichant «triomphalisme
et arrogance». Ils s'interrogent sur la manière de négocier avec elle. Selon
une note diplomatique, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton ne nourrit pas
d'illusion: «Peut-on parler franchement
avec son banquier'», se demande-t-elle dans une allusion aux milliards de
bons du trésor américain détenus par Pékin.
On dira que
toutes ces notes ne sont pas vraiment des scoops. Bien souvent ces documents ne
font que refléter ce que les diplomates lisent dans les journaux ou apprennent
auprès de contacts plus ou moins bien informés. Si leur publication embarrasse
les dirigeants américains, c'est parce qu'elle constitue une brèche dans la
confidentialité normalement assurée à ce genre de littérature pendant
vingt-cinq ou trente ans. Elle risque de rendre plus difficile le travail des
diplomates et elle va obliger Hillary Clinton à panser les plaies de quelques
uns de ses interlocuteurs, malmenés par ses subordonnés.
Pour mesurer
l'écart entre les notes supposées confidentielles et le discours officiel, il
suffit de lire l'entretien accordé par l'ambassadeur américain à Berlin, Philip
Murphy, au magazine Der Spiegel qui publie en Allemagne les documents de
Wikileaks. A la question, pourquoi appelez-vous la chancelière Angela «Teflon»
Merkel, le représentant de Washington répond: «Elle jouit chez nous d'une réputation énorme. Elle est une alliée
magnifique. Point à la ligne.» La langue de bois a encore de beaux jours
devant elle.
Daniel Vernet
Pour mieux vous retrouver dans cette masse de documents qui jettent une
lumière crue sur la diplomatie mondiale, Slate.fr, en partenariat avec Owni.fr et LeSoir.be, vous propose de suivre les développements du dossier grâce au live-blogging assuré par Owni ainsi que grâce à une application développée pour l'occasion.
Pour mieux vous retrouver dans cette masse de documents qui jettent une
lumière crue sur la diplomatie mondiale, Slate.fr, en partenariat avec Owni.fr et LeSoir.be, vous propose de suivre les développements du dossier grâce au live-blogging assuré par Owni ainsi que grâce à une application développée pour l'occasion.
Maintenant, si tu es juif...tu as encore beaucoup à apprendre pour te défaire ce cette idée élitique que tu te fais du peuple juif...
Pour le reste cela ne vaut pas la peine de te répondre.
PLUSIEURS juifs de ce site t'ont déjà maintes fois remis à ta place !
Je te laisse avec tes élucubrations farfelues et tes "je hais" ....
Envoyé par Michel_003 - le Jeudi 2 Décembre 2010 à 10:52
Au contraire, la vérité est essentielle pour construire la Paix.
L'hypocrisie ne peut mener qu'à des dérives. L'histoire de l'humanité le prouve.
En tout cas, ton commentaire en dit long sur toi-même...et explique quelques-uns de tes messages.
www.youtube.com
Numéros de téléphone d'urgence: Hôpital Rambam: 12-55-144 Hôpital Carmel: 12-55-142 Hôpital Bnei Zion: 12-55-145 Services sociaux: 118 Ligne d'urgence pour les familles de travailleurs des services pénitentiaires: 08-977-5701 Centrale pour les bénévoles et proposition de logement: 1-700-700-106
Envoyé par Stanislas_001 - le Jeudi 2 Décembre 2010 à 19:23
Peur de quoi ? En quoi le jugement de Johan peut-il changer QUI tu es ?
Vous êtes comme larron en foire sur juif.org...Ça me rapelle JH ...
étudiants ont été évacués de l'université de Haïfa et recherchent des
familles d'accueil pour le shabbat. Si vous pouvez les accueillir,
téléphonez au 054-2440971
......diffusez ce message, merci
Ah bon? Qui l'eût cru???
Par contre, erdogan ne risque pas d'être derrière quelque fuite de cerveau que ce soit, car il faudrait qu'il en eût un, de cerveau, en état de fonctionnement, au lieu d'un pois chiche "iranisé"!!!
Tout ce qui se trame contre israêl, ouvertement ou en catimini, va retomber sur la poire des expéditeurs. Retour à l'envoyeur direct, et méga-puissance !!!
AM ISRAEL HAY
Le politesse est un hommage que le vice rend à la vertue.
Je plaide pour une société polie, je la rêverais morale, mais est-ce réaliste ?
Si nous sommes polis, nous faisons attention à notre prochain afin de ne pas le blesser inutilement. Par exemple, si je trouve que ma voisine est moche comme un pou, et qu'elle devrait se laver le matin. Si je la croise le matin, et si je lui dit ce que je pense, nous allons nous fâcher. Si par contre, poliment, je lui fait de la pub sur un super savon, alors peut être remarquera t-elle quelque chose, est finira t-elle par se laver. Si non, c'est son affaire, mais nous continuerons à nous dire bonjour et bonsoir comme si rien n'était.
Il en va de même dans les relations entre états, les grands de ce monde ont des idées justes ou fausses sur leurs collègues, il n'est pas souhaitable qu'elle ressortent sur la place public afin d'assurer la paix générale.
Les diplomates sont des gens polis, sinon, ils ne seraient pas diplomates.
Les israéliens ont la réputation de manquer souvent de politesse, d'ailleurs, leur symbole n'est-il pas le Sabra, doux à l'intérieur mais plein de piquants à l'extérieur. On est loin de la politesse française.
Ne pas en déduire que le sabra, s'il est souvent malpoli, est plus ou moins moral qu'un diplomate français !
La forme est indépendante du fond, et l'essentiel reste quand même le fond.
La politesse est un luxe c'est un code hypocrite lorsque tu as faim soif lorsque tu es menacé lorsqu'il y a une urgence telle dans ta vie que peut importe les sil vous plait merci de rien ... juste une façon de répondre par des mots passe partout et oublie de dire l'essentiel
pour la voisine mieux que du savon ...se battre pour en avoir fini avec les codes d'apparence qui néglige le fond ...
tu fais la pub sur l'importance de la diplomatie ..ta proposition sur la savon pour ta voisine en manque cruellement car si la diplomatie est l'art de négocier sans avoir recours a la violence .. du savon ... si avec un peu de chance en plus d'être laide et sale elle est bête .. c'est gagné si pas bête alors elle saura que pour toi peut importe qui elle est seule son apparence et son odeur compte .. bref tu lui propose du savon pour que tu n'ai plus a subir son odeur .. ton bonjour la ne vaut rien de plus qu'un code de """bonne manière""" destiné a te rassurer
Rajoute a cela l'immunité diplomatique" et tu crées des personnes qui sont au dessus des lois qui nous régisses ..du coup la diplomatie telle qu'elle est dangereuse pour les rapport entre Homme ... si ça se n'est pas violant ....
et le s'il vous plait ,merci .. c'est la cerise sur le gâteaux .. les codes sans les lois !!!!!!