La chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera et le quotidien britannique The Guardian ont publié,
le 23 janvier, plus de 1.600 documents confidentiels relatifs aux négociations
israélo-palestiniennes au cours de la dernière décennie qu'ils qualifient de «plus importante fuite dans l'histoire du conflit». La première vague de documents révélés a pour caractéristique première de présenter les
négociateurs arabes comme des traîtres voulant brader les intérêts
palestiniens concernant Jérusalem et les réfugiés. Il est difficile d'imaginer que ces «révélations» ne participent pas à l'offensive visant depuis plusieurs mois à discréditer l'Autorité palestinienne et ses dirigeants notamment Mahmoud Abbas
et de Saeb Erekat. D'autant plus que la grande sensibilité d'Al-Jazeera aux thèses du Hamas et la proximité du Qatar avec le mouvement islamiste palestinien ne sont un secret pour personne. La question que l'on se pose aujourd'hui en Israël est avant tout de savoir à qui cela profite, d'autant plus que les erreurs, parfois grossières, ne manquent pas dans ces soi-disant révélations.
Des erreurs manifestes
Ainsi, selon les textes dévoilés, les Palestiniens seraient prêts à renoncer à des quartiers entiers de Jérusalem notamment ceux de Ramot, Talpiot et Guivat Tsarfatit (la
colline française). Ces quartiers, dépeuplés en 1967 et annexés par Israël après la guerre de
Six-Jours qui contiennent aujourd'hui des dizaines de milliers d'habitants, ne font l'objet d'aucun contentieux entre les deux parties puisqu'aucun habitant arabe n'y vivait dans le passé. Les Palestiniens n'ont jamais exigé de récupérer ces quartiers qui font partie intégrante de Jérusalem-ouest depuis plus de quarante ans.
Les révélations apportent par ailleurs un éclairage nébuleux sur un
certain nombre d'implantations israéliennes de Cisjordanie, les plus importantes: Maaleh Adoumim, Efrat, Givat
Zeev et Ariel. Selon les documents, l'ancien Premier ministre Ahmed Korei (au nom de guerre Abou Alaa) aurait fait deux
déclarations contradictoires. D'une part, il estime que ces implantations sont profondément ancrées à l'intérieur de la Cisjordanie et que leur
intégration à Israël mettrait en danger la continuité du futur Etat palestinien.
D'autre part, il admet que leur démantèlement pose un problème et qu'en
fait il accepterait de maintenir leur existence sous souveraineté palestinienne. Dialectique classique lors de négociations! En outre, les Israéliens ont toujours proposé dans ces négociations un échange de territoires en contrepartie de certaines
implantations de Cisjordanie. Les documents révélés prétendent que ces
initiatives proviennent de l'extrême droite israélienne qui milite pour des
«transferts de population» . Les négociations n'ont jamais été menées et guidées par l'extrême droite israélienne et l'amalgame est assez grossier.
Pour les services israéliens, les documents ont été
vendus à Al-Jazeera par un membre de la délégation des négociateurs
palestiniens, mécontent d'avoir été évincé de l'équipe. En montrant que les
dirigeants palestiniens étaient prêts à faire des concessions importantes sans contrepartie
israélienne, il règle ses comptes.
Déstabilisation
Car la première vague de révélations n'apporte en fait aucun scoop sur la teneur
des négociations israélo-palestiniennes. En revanche, il s'agit clairement d'une tentative
de déstabilisation de l'Autorité palestinienne et de ses dirigeants actuels. Menée par qui'
Elle coïncide aussi avec les man'uvres
de Mohammed Dahlan, l'ancien homme fort de
Gaza, qui serait en train de recruter, de payer et d'envisager de prendre le
commandement d'une nouvelle milice en Cisjordanie. Il est directement accusé de vouloir
renverser Mahmoud Abbas.
Des sources du Fatah de Cisjordanie précisent que des hommes ont été
recrutés après avoir reçu de l'argent pour acheter des armes. Celui qui aurait été financé par la CIA dans les années 1990 tient
absolument à en découdre avec le Hamas pour extirper ses dirigeants de Gaza et
retrouver la place qui lui a été ravie. Il ne fait pas mystère des tensions
accrues avec le comité central et avec son président Mahmoud Abbas.
Mahmoud Abbas a décidé de prendre des mesures
contre Dahlan en lui retirant ses hommes de sécurité et en évinçant ses amis du gouvernement et de l'équipe des négociateurs palestiniens. L'un d'entre eux pourrait bien être
l'auteur des fuites qui mettent à mal la réputation de la direction actuelle. Al Manar avait déjà annoncé en décembre 2010
que les partisans de Dahlan avaient menacé de révéler des
documents confidentiels concernant Mahmoud Abbas. Il semble bien que la menace ait été mise à exécution et que l'ancien homme fort de Gaza
tient à prendre de vitesse ceux qui cherchent à l'éliminer de la scène
politique palestinienne.
Jacques Benillouche
Quant au christianisme - sauf si l'on joue sur les mots ( il est certain que ce qu'on appelle Turquie ne portait pas ce nom avant l'invasion turque, vers l'an mil, en gros : le terme " Turquie " apparaissant un siècle plus tard ) - il est largement né dans les communautés juives hellénisées d'Asie mineure : celui que l'on peut considérer comme son fondateur, Paul ( Shaul ) de Tarse appartenait à l'une de ces communautés. Il était juif et connaissait les langues religieuses juives ( hébreu et araméen ) mais sa langue maternelle était le grec.
Vous savez que le mot " Christos " est la traduction grecque approximative de " Mashia'h " ( " Messie " ), Yeshua se disant tel ( et étant considéré comme tel par ses disciples ). Quant au mot " chrétien " , il semble qu'il soit apparu, au Ier siècle de l'ère vulgaire, à Antioche, en Syrie par conséquent.
J'ajoute que l'Asie mineure était la contrée la plus profondément christianisée de l'empire romain ( avec l' " Afrique " , c'est- à-dire, en gros, l'actuelle Tunisie et l'est de l'Algérie d'aujourd'hui ) et que les premiers conciles - les conciles importants, fondateurs : ceux qui ont fixé la croyance, la doctrine, l' " opinion droite " ( " orthè doxa " ) - de l'Eglise catholique se sont tous tenus en Asie mineure : Nicée, Constantinople, Ephèse, Chalcédoine
Quant à l´article que nous commentons, attendons de connaitre l´implication des partis israéliens.
l'Ingèrence Britannique!!il's se mettent leur ne par tout!!
HIER APRES MIDI vers 14h30 SUR ELJAZIRA LE COMMENTATEUR A DIT CLAIREMENT QUE LE FILS DE MOUBARAK SON EPOUSE ET SES ENFANTS ETAIENT ARRIVES EN AVION PRIVE A LONDRES
L’information a été démentie par le consulat égyptien de Grande-Bretagne, précise le journal britannique qui ajoute que le ministère de l’intérieur britannique s’est refusé à tout commentaire.
Par ailleurs, des folles rumeurs circulent sur Facebook et parlent le décès du Raïs qui aurait succombé à une attaque cardiaque. Ce qui aurait poussé son fils Gamal à quitter le pays dans la précipitation.
Au fait, merci Edmond pour votre commentaire rectificateur: Antioche serait dans l´actuelle Syrie, toutes mes excuses.