Prudence. Tel est le mot
d'ordre auxquelles se tiennent les responsables français face aux événements en
Egypte. Cette réserve qui a été critiquée par le Parti communiste a plusieurs
explications, tandis que le Parti socialiste s'est fendu d'un communiqué exprimant
sa «solidarité» avec le peuple égyptien.
Il y a d'abord la crainte
d'une nouvelle «maladresse». Quand les manifestants tunisiens affrontaient la
police de Ben Ali, Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères,
n'avait rien trouvé de mieux que de proposer le savoir-faire français dans le
maintien de l'ordre. Nicolas Sarkozy lui-même avait dû reconnaître que «la
forme» de cette déclaration pouvait prêter à polémiques.
Depuis les manifestations qui
embrasent les grandes villes égyptiennes, le Quai d'Orsay se limite à exprimer
sa préoccupation et son soutien aux ressortissants français qui se trouvent en
Egypte.
Le Premier ministre François
Fillon s'en remet au peuple égyptien: «aucun pays ne peut prendre sa place»,
a-t-il dit, au cours d'une rencontre informelle avec des journalistes qui
l'accompagnaient dans un déplacement en province.
L'Elysée se tait. Aucun
commentaire officiel n'était venu de la présidence de la République, au
lendemain du discours d'Hosni Moubarak et de la nomination d'un vice-président,
près d'une semaine après le début des manifestations.
Nicolas Sarkozy profitera
peut-être de son déplacement à Addis-Abeba, en Ethiopie, où il doit être
l'invité du sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA). Mais en
attendant, son silence ne saurait s'expliquer par la «réserve» qu'il a invoquée
à, propos de la Tunisie, parce que ce pays était un ancien protectorat
français.
On touche ici à la deuxième
raison de la prudence française. La diplomatie française qui s'appuie depuis
longtemps sur Moubarak a du mal à opérer un tournant. Le régime égyptien, plus
encore que le système Ben Ali, était vu comme un rempart contre l'islamisme,
qui est sans doute un danger plus réel en Egypte qu'en Tunisie. D'autre part,
Hosni Moubarak coprésidait avec Nicolas Sarkozy l'Union pour la Méditerranée (UPM),
cette grande idée du président de la République et de son conseiller Henri
Guaino qui est dans une impasse depuis sa création en 2008. La France comptait
beaucoup sur lui pour être une sorte de médiateur avec l'ensemble du monde
arabe.
La troisième raison de
l'embarras français rejoint les interrogations de la diplomatie américaine.
L'Egypte de Moubarak était un des alliés les plus importants des Etats-Unis, et
de l'Occident, au Moyen-Orient.
Après Israël, elle était le
deuxième pays le plus aidé par Washington dans le monde. Or c'est aussi le sort
d'Israël qui se joue en partie au Caire et dans les autres grandes villes
égyptiennes car l'Egypte est, avant la Jordanie, le premier pays arabe à avoir
reconnu l'Etat hébreu.
Il est trop tôt pour savoir
si le régime Moubarak va s'effondrer dans les prochains jours voire les
prochaines heures, s'il se survivra à lui-même avec un autre rais, s'il sera
remplacé par un système où les islamistes feront la loi ou si un gouvernement «laïc»
se retournera vers le camp panarabe. Ce changement éventuel du rapport des
forces entre les pays arabes et Israël est naturellement la préoccupation
principale des chancelleries occidentales.
Mais, dans une déclaration
officielle, Barack Obama a trouvé un équilibre entre le soutien aux
revendications des manifestants égyptiens pour le respect des libertés
individuelles ? des «valeurs universelles», a dit le président américain ? et
les intérêts stratégiques américains.
Pourquoi Nicolas Sarkozy ne
pourrait-il trouver les mêmes accents'
Daniel Vernet
A lire aussi, les analyses et commentaires par la rédaction de SlateAfrique
souhaitons que ceux qui auront en charge les detinées de l egypte pourront trouver les mots pour faire patienter le peuple tout en montrant des pans d evolutions comme
les salaires reajustés avec des primes pouvant faire monter les payes de base de 25/pour cent etc....
dans une periode de crise et avec l economie malade de l egypte la planche a billets américaines serait la bienvenue strauss kahn doit se rendre en egypte pour faire le tour de la situation il a deja promis qu il contribuerait a aider l egypte a rebondir avec une bonne nouvelle comme cela souhaitons une transition en souplesse ou
FAISONT SEMBLANT D Y CROIRE TRES FORT POUR LA STABILITE MONDIALE CELA DEPASSERA LES DIFFERENTS AVEC ISRAEL
Il est clair que le monde doit connaitre les regles de suite le monde arabe veux et va s islamiser il sera en conformite avec le coran souple ou dur suivant les regimes mais pas democratie laique ils se veulent differents et tiennent a leurs differences tout comme le peuple chinois et le peuple africain
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Mais j'ai un petit pepin , tu peux m' ecrire - stern@neuf.fr
Lehit et Neshikoth
Mais surtout, j'y reviens sans cesse dans mes posts au point qu'on va légitimement finir par trouver ça lassant, le cadre conceptuel des sociétés occidentales est radicalement différent de celui des sociétés musulmanes. Dans les sociétés occidentales les fondements intellectuels de la démocratie sont le résultat d'une longue perlaboration qui s'attaque en particulier à la confusion du politique et du religieux. C'est peut-être chez Machiavel d'abord que cela se perçoit, sur le plan de la réflexion et de la théorisation.,Mais ensuite, il y a toute la réflexion politique autour des notions de contrat et de souveraineté qui s'élabore par exemple chez Hobbes. Puis on a Montesquieu, Locke, Rousseau ...
Tout ce travail n'existe pas dans l'Islâm. Peut-être parce qu'aux IXè - Xè siècle les " portes de
l'ijtihâd " ( l'interprétation ) ont été fermées à la plupart des ulémas et que le point de vue des mu'tazilites qui refusaient le dogme du Coran incréé ( donc coextensif à D. et, de ce fait, intouchable ) a subi un interdit qui n'a jamais été levé, ce qui rend impossible toute autonomisation de la réflexion politique.
On peut aussi avancer que l'Occident a connu, au Moyen Age, une autonomisation concurrente et réciproque du religieux et du politique à travers la Querelle des Investitures, et rivalité entre rois et empereurs d'une part, papes de l'autre. Là où cette séparation ne s'est pas faite, là où a prospéré le césaro-papisme , en terres byzantines puis slavo-orthodoxes, la pensée démocratique n'a pas trouvé un terreau autochtone où se développer et les institutions et la pratiques de la démocratie ont, aujourd'hui encore ( voyez la Russie, par exemple ), le plus grand mal à s'implanter.
Le cas de la Turquie est particulier. Il s'agit de l'échec d'un forçage historique. La question de l'élaboration d'une théorie, d'une pensée démocratique n' a pas été réglée à travers la lente élaboration dont j'essaie, ci-dessus, d'indiquer quelques-uns des linéaments. Mustapha Kemal Atatürk impose, d'en haut et de la façon la plus autoritaire, une séparation du religieux et du politique qui ne procède, sauf chez les élites, très réduites en nombre, du mouvement Jeune-Turc ( encore celles-ci sont elles plus pénétrées de jacobinisme nationaliste que de préoccupations
démocratiques ), aucunement d'un processus de réflexion et d'élaboration autochtone. La laïcité n'a tenu, en Turquie, que pour autant et aussi longtemps que l'armée de traditions kémalistes l'a imposée à une population qui ne la comprenait ni n'en voulait par la violation systématique et constamment renouvelée de la démocratie. Les classes moyennes éclairées, laïques et occidentalisées ( magistrature, Université, presse, intellectuels, grands commerçants et industriels ) ont voulu, très logiquement, d'une certaine manière, réaliser ce qui, à leurs yeux, constituait certainement le parachèvement de l'occidentalisation : l'ancrage dans l'Union Européenne.
Moyennant quoi, l'Union Européenne a, tout aussi logiquement, exigé la préalable mise en conformité de la Turquie avec les normes qui prévalent en Europe : élections libres, non cassées par des coups d'Etat militaires ; généraux et colonels confinés à leurs casernes. Et c'est ainsi que le libre exercice de la démocratie a produit ... la victoire de l'AKP ( dont il ne faut tout de même pas oublier qu'il doit son armature idéologique à l'islamo-fasciste Necmettin Erbakan, maître à penser d'Abdallah Gül et de Recep Tayyip Erdogan ).
Mais pardonnez-moi ces interminables développements.