Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le premier ministre de l'autorité palestinienne, Salam Fayyad, a déclaré que le monde serait confronté a un sérieux dilemme moral si il permet la création d'un état du sud du Soudan, sans reconnaître « le droit du peuple palestinien a un état indépendant, » lors d'une interview au journal arabe basé a Londres, Al Hayat.

« La communauté internationale ne peut pas soutenir les droits d'un peuple et ignorer ceux d'un autre, » a-t-il ajouté. « Il (le monde) sera embarrassé a la fin de cet été si il reconnaît un état du sud Soudan et pas un état palestinien. »

« Combien d'institutions d'état fonctionnent en vertu de la règle du droit au sud Soudan, » a-t-il demandé, « tandis que dans la Palestine occupée, nos institutions et notre leadership est a la hauteur des normes régionales et même internationales. »

Se référant a ce qui est désormais connu sous le nom de Plan Fayyad, il a déclaré que l'autorité palestinienne continue de travailler au renforcement des institutions d'état d'ici la fin de l'année, ajoutant que « nous n'avons aucune hésitation ou un autre plan. »

Compte tenu du refus du Hamas de participer, ou même de permettre les élections récemment annoncées par l'autorité palestinienne, le dirigeant palestinien a déclaré que même en cas d'absence ou d'échec des efforts de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, le Hamas devrait sérieusement considérer sa participation a des élections qui pourraient mettre fin aux divisions.

Le Plan Fayyad et les élections récemment annoncées suivent une vague de reconnaissance d'un état palestinien par plusieurs pays d'Amérique du Sud, des gestes applaudis par les palestiniens et définis par Israël comme une « violation de l'accord intérimaire signé par Israël et l'autorité palestinienne en 1995, qui établit que le statut de la Judée Samarie et de la bande de Gaza doit être résolu par des négociations. »
Le Brésil a fait la première déclaration, reconnaissant un état palestinien dans les frontières de 1967, en décembre 2010. Depuis lors, l'Argentine, le Bolivie, l'Équateur et le Chili ont emboité le pas.

La Colombie, en revanche, qui a des liens étroits avec les Etats-Unis et d'importants contrats militaires avec Israël, a déclaré qu'elle ne reconnaitra pas d'état palestinien jusqu'à ce qu'il y ait un accord avec Israël.