Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

regardons tous les pays qui ont demande leur independance depuis la derniere guerre, ces pays sont dirige par des dictacteurs, le maghreb, l afrique, l asie, l amerique du sud, l arabie, l iran, tous ont echoue, regardons israel est democrate belle lecon pour ce pays qui est represente par juifs venant de plus de 80 pays, cela s appelle une nation, un hymne, un drapeau, une langue, c est notre fierte nous juifs sabra, ou de la diaspora, aucun etat au monde ne ressemble, ni ne rassemble autant de difference, et pourtant unis autour d une meme nation, ce pays est un exemple pour l univers, mais la jalousie est un poison mortel

Bonjour, Nathalie. Merci de répondre ; mais notre désaccord demeure. Pour m'en tenir au général de Gaulle, je vous dirai qu'il est difficile de trouver quelqu'un qui se soit, plus tôt que lui, opposé au maréchal Pétain.
Il faudrait - je pourrais le faire, mais ce serait fort long - reprendre le détail des journées qui vont du 5 juin ( date à laquelle le colonel Charles de Gaulle est nommé sous-secrétaire d'Etat à la Guerre dans le gouvernement de Paul Reynaud ) jusqu'au 18 juin, date de son fameux Appel. Enormément de choses ont lieu dans ces journées dramatiques ( sur fond d'offensive allemande, de déroute des armées françaises, d'exode des populations civiles, d'affolement général ... ) et la situation évolue et se modifie, sur tous les plans, littéralement d'heure en heure.
En gros, le gouvernement est partagé entre une tendance défaitiste, favorable à la cessation des combats ( et dirigée par le général Maxime Weygand et le maréchal Pétain ) et une tendance qui souhaite continuer le combat, en s'appuyant sur la marine de guerre et à partir de la plate-forme que pourrait constituer l'empire, tout particulièrement l'Afrique du Nord ( cette deuxième tendance compte notamment Georges Mandel et le nouvellement promu général de brigade Charles de Gaulle ).
Paul Reynaud ( je reprendrai plus tard, excusez-moi : il y a un fort orage et j'ai peur ... pour mon ordi ! ... )

Il faut travaille, rient arrivée sans effort, les israeliens sont des bosseurs, aussi ils font des etudes, il n'avait rient,, 60 ans en arriere, que des marecages, des terres mortes, et maintenent le miracle et de plus combatus sans relache, forcement , ont les jalusa, au lieu de faire la guerre pourraint se mettre au travail, beaucoup de choses pourraint changer, allez je doit aller, bonne soirée a toutes et tous.

Je vais reprendre, Nathalie : l'orage est en train de passer, de s'éloigner ... Euh ... faut le dire vite ...

Merci, Edmond pour ce rappel de l´histoire. Reprendre les détails de cette tourmente serait très long pour moi aussi car je ne dispose plus de l´ouvrage où la question de la présomption d´innocence de Pétain était intelligemment passée à l´étude, tenant compte de l´occupant, des circonstances propres à la France de l´heure et des figures ayant une responsabilité au même moment. Je suivrai votre commentaire. lI fait très chaud, il y a encore 29 ° C, à l´ombre du toit. La terre est aride car la pluie est rare et les vents occasionels l´érodent. Hier, je l´ ai préparée pour qu´elle acceuille des plants de curcubitacées, au risque de rompre la fourche-bêche! C´est une terre que les courtilières aiment, j´en ai pris cinq. Quel dommage de devoir les tuer, pauvres bêtes. Elles font bien leur boulot, débarrassant le jardin de larves et de vers mais elles coupent tout ce qui obstrue leur galerie, même le collet d´un pied de tomate! Que la pluie vienne aussi ici! Ce sera peut-être aussi dans un orage...

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Paul Reynaud oscille entre l'une et l'autre.
De gaulle est chargé des contacts avec Winston Churchill. Plusieurs rencontres ont lieu, en Angleterre ou en France ( 9 juin ; 11 juin ; 13 juin ; 16 juin) . Churchill ( cf. notamment ses déclarations au War Cabinet du 12 juin ) a une excellente impression : il pense que De Gaulle pourrait être l'homme autour et sous la direction de qui s'organiserait la résistance militaire.
Envoyé une nouvelle fois à Londres par Reynaud, le 14, De Gaulle ne peut y arriver ( problèmes de transports ) que le 16. Quand il rentre, le même jour, il apprend la démission de Paul Reynaud et que celui-ci a recommandé comme successeur le chef du parti de la cessation des combats, le maréchal Pétain. Il décide alors de repartir immédiatement pour Londres, accompagné de son aide de camp, Geoffroy de Courcel, dans l'avion du général Spears qui était le représentant personnel de Churchill auprès de Paul Reynaud. Mais il semble que ce soit dès le soir du 16 juin qu'il jette sur le papier quelques notes, qui constitueront l'axe du fameux " Appel du 18-Juin " .

Le lendemain, 17 juin, le maréchal Pétain, devenu Président du Conseil après la démission, la veille au soir, de Paul Reynaud, lance son appel à cesser le combat. De Gaulle développe par écrit ses notes de la veille au soir : le manuscrit de ce qui devait devenir l' " Appel du 18-Juin " . Manuscrit que Geoffroy de Courcel fait dactylographier par Elisabeth de Miribel. Le lendemain, 18 juin,

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De Gaulle lit ce texte au micro de la BBC.

Tout ceci démontre amplement que, bien avant les 17 et 18 juin, le général de Gaulle apparaissait, face au clan défaitiste conduit par Pétain, comme le partisan de la continuation des combats.

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Autre point. Je n'ai pas dit que le communisme était " anéanti " . Le PCF avait été interdit lorsque l'URSS s'était alliée à l'Allemagne ( dernière semaine d'août 1939 ). Les tracts communistes et les éditions clandestines de " L'Humanité " parus ensuite montrent une ligne qui, brochant sur le pacifisme et le défaitisme d'une bonne partie de la population, s'attaque surtout, non pas à l'Allemagne nazie ( alliée de l'URSS ) mais aux " capitalistes et ploutocrates de la City " .

Beaucoup de cadres et de militants sont en prison, ou dans la clandestinité ou ... aux armées, où ils sont évidemment surveillés de très près.

Quelques individus ( on les compte sur les doigts d'une seule main ) - par exemple Jean-Pierre Vernant - récemment disparu, et qui m'honorait de son amitié - ou Charles Tillon prennent immédiatement sur eux d'appeler à la poursuite de la lutte. La position officielle ( mais bien sûr clandestine ) du parti est ( comme celle des frères ennemis trotskystes ) la fraternisation avec les " prolétaires allemands sous l'uniforme " - cependant que les émissaires de la direction clandestine du parti ( Jacques Duclos et Benoît Frachon ) - Jean Catelas, Robert Foissin, Denise Ginollin et Maurice Tréand - rencontrent, ensemble ou séparément, les 26 et 27 juin, et encore les 4, 5, 6 et 12 juillet, Otto Abetz, qui n'est pas encore ambassadeur d'Allemagne à Paris, mais qui est déjà extrêmement actif. Les documents présentés à Abetz par les représentants du parti

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communiste portent la marque d'un très net antisémitisme ( Georges Mandel, par exemple, n'y est jamais désigné autrement que comme le " Juif Mandel " ).

Tout cela fait que les communistes - qui sont effectivement détestés par Pétain et tout son groupe - ne constituent pas, cependant, un danger pour la politique de collaboration, qu'ils souhaitent au contraire et anticipent ( dans les documents présentés par Maurice tréand, Denise Ginollin, etc., l'on s'efforce de faire valoir l'intérêt qu'aurait, pour l'Allemagne, une presse communiste libre qui centrerait ses attaques contre " les ploutocrates de la City " . Il faudra attendre l'attaque de l'URSS par l'Allemagne, fin juin 1941, pour voir le PCF virer de bord ...

Bien pris connaissance de votre commentaire avec lequel je peux rester d´accord, Edmond. Mme Tillon a aussi été une résistante. Elle est décédée il y a peut-être 2 ans, centenaire alerte. Elle a écrit un livre que je m´offrirai une fois: "Le jardin des mots". Je ne sais pas dans quelles circonstances mes parents ont connu personnel lement cette femme.
Rectification sur mon comm.: Non pas " question de la présomption d´innocence de Pétain" puisque notre homme avait atteint préalablement le terme de ses jours! Je ne sais pas quel terme convient, peut-être étudier simplement les éléments à responsabilité partagée. Le ciel est très couvert, le vent très vif, signes précurseurs d´orage ou de pluie. Quant au G8, un sommet décevant comme presque chaque sommet. Bonne journée.