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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientLa Ligue Arabe abandonne officiellement les « pourparlers »La Ligue Arabe snobe le président américain Barak Obama et abandonne officiellement la voie des « négociations » avec Israël pour la création d’un état palestinien et demandera aux Nations Unies de le faire.
Les 23 membres de la Ligue Arabe, qui comprend l’autorité palestinienne, ont déclaré samedi au Qatar qu’ils soutiennent la stratégie du président de l’AP Mahmoud Abbas pour une reconnaissance par les Nations Unies d’un état palestinien, basé sur leurs exigences unilatérales.
La Ligue Arabe garde l’option de ne pas se tourner vers les Nations Unies si Israël se montre « prêt » à accepter un état palestinien basé sur l’initiative saoudienne de 2002, qui inclut l’arrivée en Israël de plusieurs millions d’arabes vivant dans des pays étrangers, et qui ont s’y sont vu refuser la citoyenneté.
Se tournant vers les Nations Unies, les pays arabes s’opposent officiellement au président Obama qui avait déclaré la semaine dernier qu’il n’est pas réaliste de demander à l’ONU de reconnaître l’autorité palestinienne comme état indépendant.
Le président a dit : « je crois fermement que de prendre la route des Nations Unies plutôt que le chemin des négociations avec les israéliens est une erreur pour les palestiniens. »
Dans une interview avec la BBC, il a souligné qu’il n’est pas pratique pour l’autorité palestinienne d’être reconnue par les Nations Unies. « Le Hamas n’a toujours pas reconnu le droit d’Israël à exister, n’a pas renoncé à la violence, et ne reconnaît pas que les négociations sont la bonne voie pour résoudre ce problème, » a-t-il dit. « Et il est très difficile pour Israël de dire de manière réaliste que nous allons nous asseoir à la table des négociations avec quelqu’un qui nie notre droit à l’existence. C’est donc une question que les palestiniens vont avoir à résoudre. »
Plus tôt la semaine dernière, le président Obama a déçu le monde arabe pour ne pas avoir directement parlé des questions du statut de Jérusalem et des arabes qu’Abbas veut voir inonder Israël. Le président a déclaré qu’Israël et l’autorité palestinienne devrait discuter des deux questions après s’êtres entendus sur les limites d’un état palestiniens.
« Dans ces circonstances, il me semble préférable que nous gelions les discussions de paix jusqu'à ce qu’il y ait un partenaire prêt pour la paix, » a déclaré le premier ministre du Qatar, cheikh Hamad bin Jassim bin Jabr al-Thani, qui présidait la réunion de la Ligue Arabe à Doha.
« La route passe par l’Organisation des Nations Unies et la lutte politique, » a déclaré à Reuters le secrétaire général de la Ligue Arabe, Amr Moussa. « Je crois que les négociations sont devenues inutiles à la lumière de tous ces ‘non’. Que voulez-vous négocier ? » Articles connexes
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car ceux-ci ne détenaient aucun poste ni levier.
Ensuite : il n'y a pas eu, en 1940, " défection du président " . Celui-ci, Albert Lebrun, avait certes appelé le maréchal Pétain au poste de Président du Conseil, mais il s'était justement refusé à démissionner et c'est en partie pour contourner l'obstacle que constituait ce refus que Pétain se fait octroyer les pleins pouvoirs, le 10 juillet 1940, par les deux Chambres réunies à Vichy.
A la suite de ce vote, qui le prive du peu de pouvoirs que détenait un Président de la République selon la Constitution ( les lois constitutionnelles, plus exactement ) de la IIIè République, Albert Lebrun se retire à la campagne. Il est ensuite placé en résidence surveillée ; puis les Allemands l'envoient en résidence surveillée en Allemagne. Il en est libéré, fin 1943, pour raisons de santé.
Je ne sais pas si l'on peut dire, comme le fait Nathalie, que Pétain a été nommé chef de l'Etat " à la va-vite " . Il a reçu les pleins pouvoirs, comme je le rappelle ci-dessous, par un vote des Chambres. Pétain voyait-il dans la collaboration, comme Nathalie l'affirme, l' " opportunité de se positionner haut " ? - Il était déjà " positionné haut " , et même au sommet, précisément depuis et par le vote du 10 juillet 1940, lorsque la politique de collaboration avec l'Allemagne est avancée à l'occasion de la rencontre entre Pétain et Hitler, en octobre 1940 , à Montoire.
La politique de collaboration n'était nullement un moyen d'arrêter
ou d'éviter " la perte massive de soldats " , vu que les combats avaient cessé fin juin en vertu de l'armistice.
Quant à la volonté de Pétain de s'opposer au communisme, elle est certaine. Mais n'a rien à voir avec la collaboration. Le parti communiste était hors-la-loi et nombre de ses cadres et militants emprisonnés depuis la conclusion de l'alliance entre l'URSS et l'Allemagne ( fin août 1939 ). Il ne constituait pas vraiment un danger, si ce n'est qu'il cherchait à s'appuyer sur les occupants pour obtenir d'eux l'autorisation de faire reparaître " l'Humanité " ( contacts établis, sur l'ordre de la direction clandestine du PCF, par Maurice Tréand et Denise Ginollin, notamment ).
Je répète que De Gaulle s'est opposé à Pétain dès la première heure. Avant de raconter des salades, Nathalie, qui sont de pures inventions et déformations historiques, veuillez considérer le déroulement des événements - que j'ai rappelé, mais dont vous ne tenez nul compte, sans pour autant être capable de le démentir ou de l'infirmer : l'appel du maréchal Pétain à cesser le combat - bien avant qu'il soit question de collaboration, ni même de pleins pouvoirs - est lancé à la radio le 17 juin. Dans la soirée du même jour, le général De Gaulle écrit une réponse, que Geoffroy de Courcel fait dactylographier séance tenante par Elisabeth de Miribel. Le lendemain 18 juin, De Gaulle lit ce texte à la radio ( BBC ) : c'est le fameux " Appel du 18-Juin " . Il n'a donc nullement attendu,
pour s'opposer à Pétain, de " [ comprendre ] que les conséquences du IIIè Reich [ étaient ] plus à craindre que celles du communisme ", comme vous l'affirmez faussement. Sa détermination est immédiate et est rendue publique dans les heures mêmes qui suivent l'appel au déballonnage lancé par Pétain. Et ce, bien avant, je le répète, qu'il soit question de collaboration.
Cessez donc, Nathalie, de raconter n'importe quoi. Car c'est ce que vous faites sans la moindre vergogne - et sans la moindre honnêteté intellectuelle - celle-ci consistant, ne vous en déplaise, à répondre par des arguments, des dates, des faits précis - et non à répéter des affirmations mensongères.