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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientIsraël et la Turquie s’empressent de mettre fin à la crise avant le rapport de l’ONULes représentants israéliens et turcs travaillent contre la montre à New York, essayant de trouver ensemble une formule pour mettre fin à l’affaire du Mavi Marmara, avant la date du 7 juillet fixé pour la publication d’un rapport de l’ONU sur l’incident, qui pourrait exacerber les tensions entre les deux pays.
Le ministre des affaires stratégiques, Moshé Yaalon, a rejoint Joseph Ciechanover, le représentant israélien à la commission Palmer à New York, pour des entretiens avec le représentant turc au sein du comité, Ozden Sanberk, et le sous-secrétaire turc aux affaires étrangères, Feridun Sinirlioglu, pour mettre ensemble une formule.
Geoffrey Palmer, le chef de la commission qui enquête sur l’incident qui a conduit à la mort de neuf extrémistes turcs qui essayaient de briser le blocus israélien de la bande de Gaza, a déclaré qu’il avait l’intention de publier le rapport de son comité jeudi, sans se préoccuper de savoir sur Israël et la Turquie étaient arrivé à une entente préalable sur une déclaration commune sur la question.
Le quatrième membre du jury est l’ancien président colombien Alvara Uribe.
Des sources diplomatiques disent que ce délai a servi d’impulsion aux deux côtés pour essayer de trouver une formule, alors qu’il est craint qu’une fois le rapport publié, il sera plus difficile pour la Turquie et Israël d’arriver à une conciliation sur la question.
La Turquie aurait demandé à Palmer de retarder la publication du rapport, qui avait d’abord été programmé pour le 15 mai. Le rapport admet largement le droit d’Israël d’imposer un blocus naval contre la bande de Gaza, disant en même temps qu’Israël avait utilisé une force disproportionnée.
Les turcs demandent des excuses à Israël et l’indemnisation des victimes, Israël pour sa part a accepté le principe de compensations, aussi longtemps que cela ne crée pas de précèdent légal pour l’avenir, mais refuse de présenter des excuses. Jérusalem a toutefois déclaré qu’il serait disposé à exprimer des regrets pour la perte de vies.
La décision de Netanyahou de nommer Yaalon comme le représentant d’Israël aux négociations est largement perçue pour être en rapport avec la politique intérieure israélienne, considérant que si Yaalon (considéré comme un des ministres les plus fermes, et ancien chef d’état-major aux états de service irréprochables) dit que la formule est acceptable, alors Netanyahou serait en mesure de la présenter au cabinet et au public.
Le ministre de la défense Ehoud Barak a quant à lui déclaré pour la seconde fois en quelques jours qu’il est fortement en faveur d’une formule qui permettrait la réconciliation avec les turcs.
Barak, s’exprimant à un exercice de Tsahal dans le Néguev, a déclaré que bien qu’il y ait des problèmes avec la Turquie en raison de la flottille liée à Gaza, « je pense que la Turquie est un état central au Moyen Orient. Un moyen doit être trouvé pour se réconcilier avec elle. »
« Nous avons assez d’adversaires au Moyen Orient, nous n’avons pas besoin de transformer la Turquie en un nouveau, » a-t-il ajouté. Articles connexes
4 commentaires
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Dernière mise à jour, il y a 59 minutes
activistes islamistes et surtout de ne pas perdre la face aux yeux du monde
entier.
Je crois, comme je l'ai déjà écrit qu'il faut faire un effort pour améliorer les
relations entre la Turquie et Israël mais pas à n'importe quel prix.
Si Erdogan veut gagner à 100% sur cette question du Mavi Marmara qui
incombe aux terroristes de son parti qu'il aille se faire voir ailleurs.
IL A PLUS A PERDRE A LA LONGUE SUR L’ÉCHIQUIER MONDIAL
QU'ISRAËL.