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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientUn projet de déclaration du conseil de sécurité condamne la SyrieUn projet de déclaration du conseil de sécurité des Nations Unies, qui pourrait être adopté mercredi, condamne les violations des droits de l’homme et l’utilisation de la force contre les civils par les autorités syriennes, a déclaré un diplomate.
Le projet de déclaration intervient alors que les tanks syriens occupaient la place Orontes dans le centre de Hama, après des lourds bombardements sur la ville mercredi, selon des habitants.
Selon des diplomates, la déclaration a été « substantiellement convenue » par le conseil, et a été renvoyée aux gouvernements des états membres pour approbation. Si il n’y a pas d’objection, il est prévu qu’elle soit proposée au conseil plus tard dans la journée.
Le projet, obtenu par Reuters, « condamne les violations généralisées des droits de l’homme et de l’usage de la force contre des civils par les autorités syriennes, » et exhorte Damas à se conformer à ses obligations en vertu du droit international.
Il appellerait aussi « à la cessation immédiate de toute violence et exhorte toutes les parties à agir avec la plus grande retenue et a s’abstenir de représailles, y compris des attaques contre les institutions de l’état. »
Cette expression est un geste que la Russie et d’autres pays ont demandé pour une déclaration équilibré qui blâmerait les deux parties pour la violence en Syrie, entraînée par le soulèvement contre le dictateur Bachar Assad.
Une résolution du conseil de sécurité sur la Syrie rédigée par les pays d’Europe occidentale est sur la table du conseil depuis deux mois, bloquée par l’opposition de la Russie, de la Chine, et plusieurs pays non-alignés.
Les européens l’ont remis à l’ordre du jour cette semaine, galvanisés par la violence du week-end dans la ville syrienne de Hama, dans laquelle plus d’une centaine de personnes sont mortes assassinées par le régime d’Assad. La Russie et ses partisans ont finalement accepté d’une action de la part du conseil, mais a insisté pour que ça soit juste une déclaration, qui est plus faible qu’une résolution, selon des diplomates.
Toujours selon ces diplomates, il y avait une incertitude sur la position du Liban, un membre du conseil qui a été réticent à participer à toute action sur la question. Ils ont cité des diplomates libanais qui ont dit avoir renvoyé la question à Beyrouth. Les déclarations du conseil sont censées êtres décidées à l’unanimité des 15 membres. L’aberration est que le Liban, dirigé par le groupe terroriste chiite Hezbollah, fasse partie du conseil de sécurité. Articles connexes
6 commentaires
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Seulement une déclaration sur le sujet et pas de condamnation!
Assad a encore de beaux jours pour appliquer sa loi de terreur
envers sa population.
Il peut assassiner à tour de bras puisque les instances internationales
lui font des remontrances du bout des lèvres.
Cette horrible comédie peut durer encore longtemps et l'hypocrisie de
la Russie est à mourir de rire...
Elle a trop besoin pour sa marine de guerre en Méditerranée des ports
syriens.
Ce ne sont pas des sanctions américaines "du bout des lèvres" contre la syrie qu'il faudrait, mais un bon coup de "karcher" contre le concombre syrien. Qu'en pense le "petit nico", adepte prémonitoire de cette méthode, qu'il n'a jamais appliquée, d'ailleurs???
AM ISRAEL HAY