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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Turquie : un programme anti-israélien en 5 étapes

12 Septembre 2011 - Guysen Israel News
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan estime que l'assaut israélien contre le Mavi Marmara était une ''raison d'entrer en guerre''. Il a averti que les mesures prises en réaction par son pays ''ne sont qu'un début''. Dans une interview donnée à la chaîne qatarie Al-Jazira la semaine dernière et diffusée dimanche soir dans son intégralité, M. Erdogan a précisé que la riposte turque est composée d'un plan en 5 temps, ''et que les prochains mois en verront les conséquences''.
2 commentaires
Et bien, on attendra pour voir les menaces de ce débile d'Erdogan
qui s'imagine que tout lui est permis!
En tous les cas, cela va démontrer à l'UE le danger de faire entrer
cet état devenu islamiste pur et dur qui pactise avec des états voyous
et des organisations terroristes.
La Turquie démocratique et laïque est morte conduit par une bande
de fanatiques qui croient pouvoir asservir les états du bassin Méditerranéen
comme au temps ottoman.
Israël, comme je l'ai déjà écrit doit reconnaître officiellement le massacre
des arméniens et aider les kurdes en reconnaissant leur nation.
Quel beau pied de nez à cet arrogant Erdogan et sa clique.
Envoyé par Yvan_001 - le Lundi 12 Septembre 2011 à 11:54


“Naturam expelles furca, tamen usque recurret” (Horace)
Chassez le naturel à coups de fourche, il reviendra toujours
ou plus couramment...
Chassez le naturel il revient au galop

L'antisémitisme des turcs n'est pas récent... aussi bien dans les temps anciens qu'au vingtième siècle, ils n'ont en fait jamais cessé de se conformer à leur religion... l'Islam...

Pour exemple... et parmi tant d'autres...

4 septembre 1939 – Slovaquie – Bratislava : Shoah. La terrible odyssée.
3 550 réfugiés Juifs originaires de Vienne, Prague, Brno, Berlin, Munich et Danzig, fuyant le péril mortel nazi, après des mois de tribulations et de persécutions, embarquent sur quatre navires sur le Danube (l'Helios, le Melk, l'Uranus, et le Schönbrunn) à destination de la Terre d'Israël via Tulcéa et Chypre.

Le 12 septembre 1940 les quatre navires arrivent à Tulcéa sur la Mer Noire.

Le 4 octobre 1940, 1000 Juifs sont embarqués sur le Pacifique et 700 sur le Milos qui appareillent à destination de la Terre d'Israël.

Le 9 octobre 1940, 1850 Juifs, sont embarqués à bord de l'Atlantic, une épave flottante sans eau potable, sans électricité et très peu de vivres. Le navire quitte Tulcéa pour Haïfa via Héraklion et Chypre.

Le 24 novembre 1940, après de multiples avaries, l'Atlantic arrive à Haïfa où les anglais commencent à transférer les passagers sur un autre navire, le Patria où se trouvaient déjà les Juifs du Pacifique et du Milos, arrivés quelques jours plus tôt.

Le 25 novembre 1940, alors que le transfert des passagers de l'Atlantic est en cours, une terrible explosion envoie par le fond le Patria dans lequel périssent 300 Juifs. Les anglais transfèrent les Juifs survivants dans le camp d'Atlit et permettent aux survivants du Patria de rester en Terre d'Israël.

Le 9 décembre 1940, les Juifs survivants, passagers de l'Atlantic, sont transférés sur deux navires (le Johan de Witt, et le Nieuw Zeeland) qui quittent Haïfa pour une destination inconnue.

Le 27 décembre 1940, les deux navires accostent à Port Louis sur l'Ile Maurice. Les anglais débarquent les Juifs et les déportent à Beau Bassin où ils seront détenus au début dans des conditions inhumaines. Les contacts entre les Juifs et la population locale étaient interdits sous peine de deux ans de prison. Environ deux cents jeunes Juifs s'engagent dans les Jewish Brigades pour combattre les nazis.

Le 25 août 1945, après plus de quatre ans et demi de détention et d'un isolement souvent adoucit grâce à la solidarité des Mauriciens et des Communautés Juives d'Afrique du Sud, les 1 300 Juifs survivants embarquent sur le Franconia à destination de la Terre d'Israël. 128 Juifs morts en détention reposent dans le Cimetière Juif de l'Ile Maurice.

24 février 1942 – Mer Noire : Shoah. L’odyssée du Struma et son dramatique naufrage.
- 7 décembre 1941 : 769 Juifs roumains (hommes, femmes et enfants) fuyant les persécutions et la mort, partent de Bucarest en train pour le port roumain de Constantza sur la Mer Noire. Ils devront attendre 4 jours dans des wagons non chauffés par un hiver particulièrement rigoureux, avant de pouvoir embarquer.
- 11 décembre 1941 : les 769 Juifs roumains, sont autorisés à monter à bord du Struma qui doit leur permettre d’effectuer leur "retour en Terre d’Israël", alors sous mandat britannique.
- 14 décembre 1941 : le Struma arrive dans le Bosphore où les Turcs le prennent en charge jusqu’au port d’Istanbul. Les Juifs y sont mis en quarantaine pendant deux jours. Ils durent rester à bord du Struma pendant plus de deux mois.
- 24 décembre 1941 : les passagers du Struma sont autorisés à recevoir l’aide que le Comite Juif Américain leur avait envoyé via le Grand Rabbinat d’Istanbul, (10 000 dollars qui vont permettre aux Juifs d’Istanbul de leur distribuer des repas chauds).
- 15 février 1942 : après 63 jours d’une terrible attente, dans l’incertitude, et d’épouvantables conditions de vie, les anglais consentent à délivrer un permis d’entrer en "Terre d’Israël" à 28 enfants âgés de 11 à 16 ans.
Les turcs s’opposent à la décision anglaise.
- 22 février 1942 : les autorités turques, donnent au capitaine du Struma, l’ordre de faire sortir son navire du port d’Istanbul, en direction de la Mer Noire. Apprenant la nouvelle, les passagers du Struma déploient, sur les flancs du navire, des banderoles précisant "immigrants Juifs", ils hissent des drapeaux sur lesquels ont peut lire "Aidez-nous". En réponse, les turcs envoient sur le navire 200 policiers qui, à coups de poings et de pieds, vont faire descendre tous les passagers Juifs en fond de cale.
Puis les turcs remorquent le navire, sans carburant, sans eau et sans vivres hors des eaux territoriales turques.
- 24 février 1942, 2 heures du matin : une torpille, tirée vraisemblablement par un sous-marin soviétique (par erreur ?) coule le Struma en quelques minutes.

Ce drame coûte la vie à 768 Juifs. Le seul survivant, David Stoliar, après avoir reçu des soins dans un hôpital turc, est emprisonné dans une cellule de la direction de la police turque à Istanbul et soumis pendant deux semaines à un interrogatoire gestapiste.
Les autorités turques, intiment l’ordre, à la Communauté Juive d’Istanbul, "d’oublier la fâcheuse histoire du Struma".


Envoyé par Mosche d Ashkelon - le Lundi 12 Septembre 2011 à 14:16
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