Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le ministre de la défense, Ehoud Barak, a déclaré mardi soir qu'un état palestinien est "légitime", et a appelé les palestiniens à revenir à la table des négociations sans conditions préalables, selon les medias israéliens.

Parlant des négociations de paix, le ministre de la défense a déclaré : "le compromis sera douloureux, mais je ne crois pas que ce soit impossible."

Barak a fait ces déclarations alors que diplomates israéliens et palestiniens se rassemblent à New York avant la prochaine session de l'assemblée générale et du conseil de sécurité des Nations Unies, devant lequel le président palestinien Mahmoud Abbas devrait présenter sa demande de reconnaissance d'un état palestinien.

De plus, répondant à une question sur les bouleversements politiques au Proche Orient depuis le début de l'année, Barak a déclaré qu'Israël n'avait rien à voir avec l'agitation, et a exprimé le regret qu'Hosni Moubarak a été renversé en Egypte.

Mardi, Barak a rencontré le président nigérian, Goodluck Jonathan, et a réussi à obtenir son soutien à voter contre un état palestinien lors de la session de vendredi du conseil de sécurité.

En plus de discuter de la question palestinienne, les deux hommes ont également discuté des "défis du terrorisme international et des moyens pour les deux pays de coopérer dans le domaine." Le Nigeria est l'un des plus proches amis d'Israël en Afrique, et fait face ces dernières années au terrorisme de l'Islam radical.

Le Gabon n'a pas encore décidé si il soutiendra la démarche palestinienne à l'ONU. Israël était certain que ce pays de l'Ouest de l'Afrique centrale soutiendrait la candidature palestinienne, donnant ainsi une majorité au conseil de sécurité.

Si le Gabon décide de ne pas soutenir la candidature, la résolution ne passerait pas, et les Etats-Unis ne seraient pas obligés d'utiliser leur veto.