Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Israël a formellement accepté dimanche la proposition du Quartet pour la reprise des négociations avec les palestiniens, après une réunion entre le premier ministre Benyamin Netanyahou et ses principaux ministres.

"Israël accueille favorablement l'appel du Quartet pour des négociations directes sans conditions préalables avec l'autorité palestinienne, qui avait déjà été suggéré par le président américain Barack Obama et le premier ministre Benyamin Netanyahou, même si Israël a un certain nombre de réserves dont il fera part durant les négociations."

Le communiqué appelle l'autorité palestinienne à entamer des négociations sans délai.

Après les discours de Netanyahou et Abbas le mois dernier à l'ONU, au cours desquels Abbas a dit qu'il demandait une adhésion complète au conseil de sécurité des Nations Unies pour la "Palestine", le Quartet a publié une formule pour le renouvellement des pourparlers.

La déclaration exhorte les parties à "surmonter les obstacles actuels et à reprendre les négociations israélo-palestiniennes bilatérales directes, sans délai ni conditions préalables," Elle propose une "réunion préparatoire" entre les parties dans un mois pour convenir d'un ordre du jour et d'une "manière de procéder dans les négociations," et suggère que les deux parties s'engagent à l'objectif de parvenir à un accord "dans un délai convenu par les parties, mais pas plus longtemps que d'ici la fin 2012."

La déclaration du Quartet dit aussi qu'elle attend à ce que les parties viennent avec une proposition globale sur les territoires et la sécurité dans les trois mois, et de voir des "progrès substantiels" dans les six mois. Pour faciliter cela, une conférence internationale se tiendra à Moscou "au moment opportun".

Netanyahou s'est dans le passé opposé à l'idée, comme présentée dans la proposition du Quartet, d'isoler la sécurité et les territoires des autres questions fondamentales des questions de Jérusalem et des réfugiés, en disant que si un accord sur la question territoriale était atteint, les palestiniens n'auraient aucune raison de faire un compromis par la suite, sur les questions des réfugiés et de Jérusalem. Au contraire, sa position dans le passé était que toutes les questions devraient être examinées simultanément.