Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré lundi qui si il existe un obstacle immédiat et amovible sur la route des négociations avec les palestiniens, c'est le président palestinien Mahmoud Abbas. Lieberman a déclaré qu'Abbas est le pire chef auquel Israël pourra jamais être confronté.

"Il menace de donner les clés à quelqu'un d'autre ? Ce n'est pas une menace, c'est une bénédiction, et j'espère qu'il finira par le faire," a déclaré Lieberman au sujet d'Abbas lors d'une conférence de presse au ministère des affaires étrangères. "Tout remplaçant serait mieux que lui. A l'heure actuelle, il est clair qu'il ne fait que se concentrer sur son agenda personnel."

Lieberman a ajouté que la seule chose importante pour Abbas est sa place dans les pages de l'histoire et son besoin de passer le restant de ses jours dans la facilite et la prospérité. "Il voit Kadhafi, Ben Ali et Moubarak et il pense tout d'abord à lui-même. C'est humain, mais ça n'aide pas à parvenir à un accord."

"Il veut qu'on se souvienne de lui comme l'homme qui a fondé un état palestinien et qui a réalisé la réconciliation entre les palestiniens," a déclaré Lieberman, ajoutant que "la question fondamentale est ce qui arrive si les palestiniens obtiennent l'indépendance, qui garantira que nous ne verrons pas des roquettes Qassam tirées à partir de Qalqilyah sur Raanana, Kfar Saba et Herzlia ?"

"Aujourd'hui, il ne fait aucun doute que le moment où nous renoncerons à nos responsabilités sécuritaires, dans l'année des roquettes Qassam tomberont sur le Goush Dan, et je peux dire cela avec une certitude de 200%."

Lieberman a affirmé que la requête palestinienne à l'ONU est bloquée, et que les palestiniens ne sont pas encore suffisamment mûrs pour un état.

"L'initiative palestinienne est au point mort, au moins pour le moment. Entre ce qui s'est réellement passé et les descriptions de ce qui devait arriver se trouve un fossé énorme."

"Aujourd'hui, les palestiniens n'ont pas le nombre d'état nécessaire pour que leur candidature passe au conseil de sécurité. Comment vont-ils gérer un état indépendant si ils ne peuvent même pas gérer des élections ?"