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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientJuppé dans les bottes de De GaulleOn n'ose imaginer ce qu'il serait advenu d'Israël en juin 1967 si Lévi Eshkol et Moshe Dayan et Abba Eban avaient écouté le « sage conseil » du général de Gaulle, de ne pas attaquer préventivement les armées arabes qui s'apprêtaient à fondre sur l'Etat juif. Les dirigeants occidentaux ont toujours eu pour habitude de demander aux Israéliens d'adopter des attitudes qu'eux-mêmes n'auraient jamais adoptées en pareil cas. Israël a défait les armées arabes en quelques jours, a libéré son berceau historique et sa capitale, mais le vieux général, vexé de cette outrecuidance de ce petit peuple « sûr de lui et dominateur », lui a tourné le dos en inaugurant la « grande politique arabe de la France »...
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Il faut remarquer qu'en dehors de bonnes paroles et de flatteries prodiguées au coq gaulois par les Arabes, qui s'y entendent fort, cette politique n'a jamais engrangé de réels succès, du moins sur le plan politique ( mais on a vendu des armes et conclu des accords pétroliers ) : le monde arabe a connu des influences allemandes, britanniques, soviétiques, américaines - mais guère françaises, en tout cas rien de durable : dans les années 80, les velléités françaises au Liban ont été efficacement dissuadées par les actions terroristes téléguidées par la Syrie ( assassinat de l'ambassadeur Louis Delamare ; attentat du " Drakkar " , etc. ).
On a vu, il y a quelques jours, des experts français se lamenter parce que les
élections tunisiennes ne produisaient pas exactement ce que l'on avait cru pouvoir attendre et parce que les chefs du CNT libyen se révélaient être des apôtres de la chariâh ... : sancta simplicitas ! De même le CNT a-t-il laissé entendre qu'on avait mal compris et que les 35 % d'influence française ( Total ) dans le pétrole libyen n'avaient pas la valeur de certitude que l'on s'était empressé d'imaginer de ce côté-ci de la Méditerranée ...
Il est difficile aussi de se rendre compte de l'état dans lequel se trouvera l'économie française dans six à neuf mois si la crise financière et monétaire actuelle ne parvient pas à être jugulée et si le retour au pouvoir du PS se traduit par une nouvelle fuite en avant dans le rêve et l'irresponsabilité. Mais il est d'ores et déjà évident que la France ne disposera pas des moyens de conduire, où que ce soit, une " grande " politique. Notamment pas au Proche-Orient, où les Arabes savent bien qu'en dernier ressort, ce sont les influences américaines, et non françaises, qui sont décisives, et où le positionnement très pro-arabe de la France la prive de toute influence réelle à Jérusalem, rendant ainsi ses prétentions d'arbitrage tout à fait dérisoires.
On peut donc parier que la " grande politique arabe " de la France restera ce qu'elle est en fait actuellement : avant tout et pour l'essentiel un effet de l'art rhétorique, dans la grande tradition gaullienne, en effet.
La France, malgré son porte-avions et ses sous-marins obsolètes ont un retard en high tech de plus de 30 ans ! Alors pas étonnant qu'ils se mettent du coté des arabes, leurs technologies sont similaires !!!