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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientLe vice-ministre russe des AE reçu à Jérusalem pour un dialogue sur "des dossiers stratégiques"Une délégation russe conduite par le vice-ministre des Affaires étrangères Sergey A. Ryabkov a été reçue mardi au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem. Les deux parties ont évoqué les dossiers stratégiques en tête desquels se trouve le nucléaire iranien. 12 commentaires
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En même temps, pas question de se priver de faire des affaires avec les pays anciennement «ennemis» de l'Union Soviétique. Israël, par exemple. La visite de Poutine à Jerusalem en 2005 fut la première du genre ; elle engagea une période de rapprochement discret mais non moins véritable. De nouveaux liens noués par trois cordes différentes. D'abord, une coopération anti-terroriste, voire des coopérations dans la production d'armes. Deuxième corde : le million de juifs (ou non-juifs) russes qui habitent en Israël - a noter que les troupes de choc russes de Tsahal, envoyées dans les territoires palestiniens, puisent largement dans le réservoir ex-soviétique. Troisièmement, le commerce, notamment dans le domaine de la haute technologie, indispensable à la diversification de l'économie russe, qui se repose largement sur ses lauriers énergétiques.
D'autres coopérations se développent avec de traditionnels alliés des Américains, la Turquie ou encore les pays du Golfe. En 2007, après avoir fustigé violemment l'unilatéralisme américain lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, Poutine se rend en Arabie Saoudite et au Qatar. Il discute avec ce dernier d'une éventuelle OPEC du gaz, ce qui n'est guère réaliste, dans la mesure où les contrats gaziers sont de très long terme et rendent difficile la mise au point de stratégies ad hoc. En revanche, cela permet de faire peur à tout le monde, et surtout aux Européens.
Ces deux partis politiques, espoir du « printemps arabe » n’ont en effet rien de mieux à instituer que la haine antisémite dans la future constitution tunisienne sous la forme d’un article statuant l’opposition au sionisme, c’est à dire l’opposition au Retour du peuple juif sur la terre d’Israël, et interdisant structurellement toute normalisation avec l’Etat juif.
Non pas que dans l’ancienne Tunisie, un sentiment pro sioniste et la sympathie pour l’Etat d’Israël étaient largement répandus au sein du peuple tunisien, mais cela n’était pas allé jusqu’à instituer la haine envers la souveraineté juive dans les textes structurant cette nation.
A Jérusalem, on estime que les autres pays frappés par le « printemps arabe » ne pourront pas ne pas prendre exemple sur la Tunisie en ce qui concerne l’opposition à l’Etat juif. Au Maroc, les Islamistes « modérés » du PJD qui ont remporté les dernières élections (voir ici) seront certainement interpellés à faire de même que leurs complices tunisiens sur la question d’Israël. Il est probable que l’Egypte où les Frères musulmans emporteront les prochaines élections copie également les Tunisiens et fasse révoquer les accords de paix avec Israël.
Sur un autre fil de discussion, je me demandais tout à l'heure si la condamnation, au Conseil de Sécurité, par la Russie et la Chine AUSSI, de l'assaut donné hier à l'ambassade britannique à Téhéran n'indiquait pas que l'on s'approche d'un tel retournement de position de la part de la Russie ( et de la Chine ) qui, comme tu le dis fort justement, ne peuvent pas aller jusqu'à " se priver de faire des affaires avec des pays anciennement " ennemis " de l'Union soviétique " - ce qui inclut bien évidemment les pays occidentaux. Et je rappelais qu'en 1991, la Russie, après avoir soutenu le plus longtemps possible Saddam Hussein, avait fini par le lâcher.
Et je me demandais aussi ce que Serguéi Ryabkov,
vice-ministre russe des Affaires étrangères, était venu dire et entendre, hier je crois, à Jérusalem ( il y est venu, à ce qu'on dit, discuter de questions " stratégiques " : intéressant, non ? ).
INTERVIEW - Le Crif a tenu dimanche sa première convention nationale, intitulée « Demain les Juifs de France ». Les débats ont porté sur les défis communautaires, les nouveaux visages de l’antisémitisme, ou les nouveaux défis pour les Juifs de France. Alain Finkielkraut, qui participait à une table ronde, revient pour Le Figaro sur la bataille autour de l’appel « Appel à la Raison-Jcall » qu’il a signé en 2010 avec de nombreuses personnalités françaises pour réclamer la création d’un État palestinien. Le texte a suscité de profondes divisions dans la communauté où beaucoup réclament un soutien inconditionnel à Israël.
LE FIGARO. - Faut-il s’aligner sur la politique du gouvernement israélien, au nom de l’unité des Juifs de diaspora comme le prônent certains, ou assumer la pluralité des opinions ?
ALAIN FINKIELKRAUT. - Ici, les Juifs souffrent de voir Israël sans cesse critiqué et réclament un soutien inconditionnel. Mais il est absurde de réclamer une unité qui n’existe pas même en Israël, où l’opinion est divisée sur la politique conduite par le gouvernement.
Quel est la nature de votre lien à Israël ?
Mon soutien est indéfectible, mais pas inconditionnel. Ces derniers temps, mon attachement est renforcé par la vulnérabilité d’Israël. Le sionisme a échoué dans sa tentative de normaliser la vie juive. Finalement les stéréotypes antisémites se recyclent contre Israël. Le tragique du destin juif se referme sur Israël dit l’écrivain David Grossman. Et cette fragilité, bien réelle, nourrit mon amour de ce pays, j’en ai conscience.
Êtes-vous sioniste ?
Si je l’étais, je vivrais en Israël. Puisque le projet sioniste fait de l’État Hébreu le destin unique du peuple juif. Je crois qu’il peut y avoir des Juifs en diaspora. A condition qu’il existe un État où les Juifs sont majoritaires. Il y a toujours une part de crainte, que l’antisémitisme ne reprenne vigueur en Europe. Or il n’est pas égal d’être exposé comme juif à la haine, en tant que minorité, que d’être visé comme une nation.
Tariq Ramadan avait désigné les intellectuels français comme en réalité des intellectuels juifs dans une tribune qui avait fait grand bruit au début des années 2000. Comment vous qualifiez-vous ?
Ce n’est pas simple dans le monde intellectuel en France d’avouer son attachement à Israël. Je suis régulièrement conspué comme « réactionnaire » et « sioniste ». Et je ne suis pas le seul. Récemment Régis Debray osait pourfendre en ces termes la tiédeur des intellectuels français devant le printemps arabe : « Ils sont tétanisés parce qu’ils ont une trouille bleue de l’islamisme et qu’ils ne savent pas quoi penser de mouvements populaires qui, tôt ou tard, risquent de se retourner contre Israël ». Si l’État Hébreu en venait à bombarder les installations nucléaires iraniennes, je redoute le déchaînement médiatique et l’alliance des banlieues avec l’intelligentsia. Qu’on le veuille ou non, qu’on soit critique ou inconditionnel, cela montre que notre sort est lié à Israël.
Je suis un intellectuel juif, certes, je ne renie pas cette identité, mais pas exclusivement. Il ne faut pas essentialiser les êtres. Je me considère comme un intellectuel français.
Merci d'avoir reproduit le texte d'Alain Finkielkraut.
Je me demande si l'objectif du sionisme était bien, comme le dit Alain Finkielkraut, de " normaliser la vie juive " . Il me semble, au contraire, que le sionisme ne se départ pas d'aspirations qui, d'une part, sont celles des grands nationalismes européens du XIXe siècle ( ce n'est pour rien, de ce point de vue, que Vladimir Zeev Jabotinsky se passionnait pour le Risorgimento italien ), mais, pour une autre part, peut-être encore plus fondamentale, ne sont pas sans une parenté profonde, quant à l'idéal qu'elles dessinent, " avec la City upon the Hill " de John Winthrop qui informe, de Washington à Reagan, la conception que l'Amérique a d'elle-même. C'est-à-dire qu'un certain exceptionnalisme, si je puis dire, est présent dans la conception du sionisme. Cest même là-dessus que tout schéma qui réduirait le sionisme à une " norme " buterait et serait, je crois une profonde erreur.
Par contre, je suis tout à fait d'accord avec Alain Finkielkraut lorsqu'il dit que " les stéréotypes antisémites se recyclent contre Israël " . Mais - et cela vaut d'être noté - ils ne se recyclent pas par la droite ou par l'extrême-droite ( là est l'erreur tactique d'antisémites comme Dieudonné ou Alain Soral ),