Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Les gouvernements de l'Union Européenne ont convenu jeudi d'examiner les sanctions contre le secteur énergétique iranien, et ont ajouté environ 180 personnes et entités aux sanctions contre le programme nucléaire de Téhéran, a déclaré un responsable de l'UE.

Après avoir accepté d'étendre une liste de personnes et d'entités visées par les sanctions de l'UE, les ministres des affaires étrangères des gouvernements de l'UE ont déclaré que le secteur énergétique faisait partie des domaines dans lesquels de nouvelles mesures pourraient être introduites, de même que les secteurs financiers et des transports.

"Le conseil a convenu d'élargir les sanctions existantes en examinant, en étroite coordination avec les partenaires internationaux, des mesures supplémentaire, y compris des mesures visant a gravement affecter le système financier iranien, le secteur des transports et le secteur énergétique," ont-ils déclaré.

Les ministres ont déclaré qu'une décision serait prise au plus tard lors de leur prochaine réunion en janvier.

Pendant ce temps, des responsables européens de l'énergie ont déclaré jeudi que tous les membres de l'UE devront supporter une éventuelle interdiction punitive des importations de pétrole de l'Iran, que l'occident soupçonne de poursuivre un programme nucléaire militaire.

"Nous avons besoin d'une position commune de tous les états européens membres de l'Union," a déclaré à Reuters le commissaire à l'énergie, Günther Oettinger.

Oettinger, en visite à Moscou, a déclaré n'avoir tenu aucune discussion avec la Russie, un exportateur de pétrole, ou avec des membres de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour combler tout déficit si l'Iran était sorti du marché européen.

Oettinger n'a pas élaboré, mais ses commentaires suggèrent qu'un embargo pétrolier efficace, soutenu par les 27 états membres de l'UE, pourrait ne pas être réalisable. Les membres de l'UE prennent 450 000 barils par jour de pétrole iranien, soit quelques 18 % des exportations de la dictature islamique.

La pression sur l'Iran suit un rapport de l'agence internationale de l'énergie atomique paru le 8 novembre présentant des preuves d'un programme nucléaire militaire iranien, passé et éventuellement actuel.