Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'Union Européenne est ouverte à des discussions constructives avec Téhéran tant qu'il n'y a aucune condition préalable de la part de l'Iran, a déclaré samedi un porte-parole de la politique étrangère de l'UE.

Auparavant, l'agence de presse semi-officielle iranienne Mehr a cité un responsable iranien disant que le négociateur nucléaire iranien Saeed Jalili allait écrire au chef des affaires étrangères de l'UE pour exprimer l'envie de Téhéran de reprendre les négociations sur son nucléaire avec les grandes puissances.

"Jalili va bientôt envoyer une lettre a Catherine Ashton sur la forme des négociations… puis de nouvelles discussions auront lieu avec les grandes puissances," a déclaré l'ambassadeur de la dictature islamique en Allemagne, Alireza Sheikh Attar.

Le porte-parole de la politique étrangère de l'UE, Michael Mann, a déclaré dans un email à l'agence Reuters que Catherine Ashton a écrit à Jalili en octobre, mais n'avait pas encore eu de réponse.

"Nous continuons à poursuivre notre double approche et sommes ouverts à des discussions utiles sur les mesures de confiance, sans conditions préalables de la partie iranienne," a-t-il dit.

Les pourparlers entre l'Iran et les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande Bretagne et la France, plus l'Allemagne (P5+1) sont au point mort depuis janvier dernier.

L'UE envisage une interdiction, déjà mise en place par les Etats-Unis, des importations de pétrole iranien, bien que des diplomates et des traders disent qu'une telle décision pourrait endommager l'économie du bloc européen sans faire beaucoup de mal à l'Iran.

Le ministre iranien du pétrole, Rostam Qasemi, a déclaré qu'imposer des sanctions sur les exportations de pétrole iranien conduira à une flambée des prix.

"C'est sans aucun doute que le prix du brut va considérablement augmenter si des sanctions sont imposées contre notre pétrole… Il atteindra au moins plus de 200 dollars le baril," a déclaré Qasemi.