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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientYaalon : « Obama sacrifie le dossier iranien à cause des élections »Le ministre aux Enjeux Stratégiques, Moshé (Bogy) Yaalon a vivement réagi à l'annonce du report du grand exercice militaire qui devait avoir lieu au mois d'avril entre l'armée US et Tsahal. Officiellement, le Pentagone explique « qu'il s'agit de ne pas faire monter inutilement la tension entre les Etats-Unis et l'Iran et de permettre éventuellement d'ouvrir une fenêtre pour de nouvelles négociations sur le nucléaire iranien ». Par ailleurs, l'Administration Obama hésite encore à prendre des mesures fermes concernant l'exportation de brut iranien...
9 commentaires
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Il y a 12 heures - Juif.org
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Dernière mise à jour, il y a 48 minutes
les soldats américains vont pouvoir rentrer à la maison , l ' armada américaine en méditerrannée , aux abord du détroit d 'ormuz va s ' éparpiller ou rester sur place...bien qu ' un oléoduc tout le long du détroit d 'ormuz est en construction jouant le rôle d 'un by-pass ...et enfin , l 'escadrille israëlienne en stationnement dans le désert de l ' arabie saoudite va également rentrer à la maison...en attendant le 3 ème scénario , mais alors non pas avec obama mais avec le vainqueur , autre que obama , des présidentielles américaines de novembre 2012 !
amen !
On lit, ici ou là, qu'Israël aurait déjà intégré cette nouvelle donne et accepté la perspective de " vivre avec " un Iran nucléaire ( c'est ce que lui conseillaient, il y a un an, Leon Panetta et d'autres bons apôtres ). C'est-à-dire qu'Israël anticiperait sur la soumission prévisible des pétro-monarchies et romprait d'ores et déjà avec sa doctrine traditionnelle ( illustrée en 1981 pour " Osirak " et en 2007 pour la Syrie ) qui est de ne pas tolérer qu'une puissance ennemie se dote de l'arme nucléaire. Telle serait - peut-être - la position ( à ce qu'on dit ... ) de Tamir Pardo, lequel miserait sur la poursuite des actions " couvertes " comme celles de l'automne dernier ( Bigdaneh, Ispahan ... ). Ce serait évidemment prendre là un sacré pari ! ... Un pari du genre roulette russe ... A supposer même que les mollahs excluent ( mais pour combien de temps ? jusqu'à quand ? ) de vitrifier Israël, ils
seraient en position d'exercer tous les chantages sur Israël et leurs " proxies " locaux - Djihâd Islamique, 'Hamas, Hezbollah - feraient la pluie et le beau temps. Bonjour, alors, les dégâts ! Bonjour, alors, le [ deuxième, puisqu'existe déjà la Jordanie ] Etat arabo-palestinien, en attendant que d'autres concessions forcées achèvent de grignoter Israël jusqu'à le réduire au " Grand-Duché de Tel Aviv " , comme Alain Juppé - ou son dircab - parlait, en 1994, du " Grand-Duché de Sarajevo " , objectif alors de sa politique en Bosnie ...
Je disais hier ici - dans je ne sais plus quel fil de discussion - que la politique de Baraq 'Hussein Obama risquait néanmoins d'être difficile à tenir, se trouvant en quelque sorte sur le fil du rasoir entre des risques divers, entre des options contradictoires. L'annulation des manoeuvres israélo-américaines manifeste à Téhéran que le virage américain du mois dernier, qui semblait annoncer une intervention militaire conjointe israélo-anglo-américaine, est à son tour annulé et que les Etats-Unis renoncent à une intervention militaire. La façon dont on remet sur le devant de la scène l'homme - Mark Perry - par lequel se faisait la liaison entre les services américains et Yasser Arafat et dont on organise tout un battage autour de ses déclarations ( qui mettent en cause le Mossad pour les actions de guerre couverte comme la liquidation d'atomistes iraniens ) revient à se désolidariser publiquement d'Israël, voire à le livrer en pâture..
Israël est donc, une fois de plus, seul devant son destin. Il risque de devoir décider , dans les semaines qui viennent, de prendre - ou de ne pas prendre - des décisions cruciales. Et c'est là aussi que la clique démocrate de Washington risque de se trouver piégée : tirer sur les avions, drones et autres engins israéliens pour les empêcher de s'attaquer aux sites nucléaires iraniens ( c'est, rappelons-le, l'option recommandée par le vieil antisémite Zbigniew Brzezinski, toujours conseiller d'Obama en matière de politique étrangère ) ? - Mais ce serait susciter une " bronca " du Congrès et de l'opinion publique américaine : difficile à envisager à quelques mois de la présidentielle ... - Laisser agir Israël ? - Mais ce serait prendre le risque de voir l'Iran tenir les Etats-Unis comme co-responsables de cette action et donc de se voir, en fin de compte, malgré tout entraînés dans la guerre : difficile aussi ...
C'est là que l'on voit les limites de la politique obamesque : il s'est piégé lui-même de telle sorte que, quoi qu'il fasse ou ne fasse pas, sa position intérieure risque d'en pâtir ...
Messieurs, pour qu'il soit question de paix, il faut tout de même un point de départ où les deux parties s'accordent sur des lignes à ne pas dépasser...
Comment peut on imaginer la moindre idée de paix avec celui qui ne songe qu'à vous détruire, dont le livre sacré est truffé de références antisémites, qui nient votre droit à prier sur votre terre et surtout dans votre ville sainte, celui qui égorge vos enfants et même s'il ne participe pas aux exactions, il les cautionne.
Celui qui veut la paix, ne nie pas le droit à l'existence de l'autre. On a vu les erreurs du passé, les Israëliens ont donné, gaza et jericho en gage de paix et cela s'est retourné contre eux.
Le Saint Shoulhan Arouch prévient:
"ne fais pas de bien à ton ennemi, il te le rendra en mal"
Quelle que soit l'interprétation, les deux versions ont en commun de pointer que le torchon brûle entre Jérusalem et Washington.