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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientLa Maison Blanche annonce une rencontre Obama-Netanyahou pour le 5 marsLa Maison Blanche a annoncé, ce soir, que le président américain Obama recevra le 5 mars prochain le Premier ministre Binyamin Netanyahou qui sera aux Etats-Unis afin de participer au congrès de l'Aipac. 8 commentaires
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Nul doute qu'il ne subisse, à Washington, d'énormes pressions de toutes sortes. Mais " Bibi " n'est pas, sur aucun plan, une réplique du président Emil Hàcha. Et, si l'on parle de pressions, il existe, à Washington même - au Congrès, par exemple - de bonnes possibilités d'exercer des " contre-pressions " : il n'y a évidemment aucune raison de se gêner !
Lorsque Bibi sera de retour ha-baïta, s'ouvrira, immédiatement, la dernière " fenêtre d'opportunités " possible. La toute dernière. Après quoi, si cette " fenêtre " n'avait pas été exploitée " in due time " , on serait entré dans la " zone d'immunité " ( pour l'Iran ) dont parlait ces jours-ci, à Tôkyô, je crois, Ehud Barak : il serait alors trop tard.
Ne pas exploiter la dernière " fenêtre d'opportunités " , la laisser se refermer, reviendrait à accepter de placer Israël et le peuple d'Israël sous l'épée de Damoclès du nucléaire iranien. D. préserve ! Le gouvernement israélien qui accepterait cela prendrait, vis-à-vis de l'Etat, vis-à-vis du peuple, une responsabilité terrible - une responsabilité mortelle.
Dans la période actuelle, on remarquera que le souci principal de l'équipe de Washington ( et de ses acolytes occidentaux, William Hague, Nicolas Sarkozy ) n'est pas de mettre l'Occident en ordre de bataille face à l'Iran, ni de faire comprendre que la sécurité d'Israël est en jeu - mais de réfréner à tout prix
les velléités que pourrait avoir Jérusalem de prendre les devants - c'est-à-dire de ne pas attendre, pour agir, que des charges ADM aient explosé au-dessus de Tel Aviv.- : le danger principal, pour la fameuse équipe démocrate, c'est qu'Israël ne suive l'avis de Boris Souvarine : " la légitime défense implique la légitime attaque préventive " .
Aussi, on voit refleurir, depuis quelques jours, tout un pseudo-argumentaire dont les points essentiels sont que ( je cite pêle-mêle) : - c'est trop tôt ( ça fait plus de dix ans que l'Iran mène tout le monde en bateau et progresse chaque mois davantage en direction de la panoplie nucléaire, mais détruire les installations nucléaires iraniennes serait, selon le général Martin Dempsey, " prématuré " ). Ca serait très difficile, voire impossible, voire inefficace ... - Alors pourquoi toute cette inquiétude ? ... - Les sanctions vont faire effet : il sufit d'attendre qu'elles aient fait effet. Car, n'est-ce pas? ( c'est le général Martin Dempsey qui s'en porte garant ), " l'Iran est un acteur rationnel " . Je m'arrête un peu sur cette affirmation du général Dempsey. Bien entendu, elle postule que les mollahs mahdistes, ceux qui attendent pour demain l'arrivée du Mahdi ( et qui professent qu'elle ne se produira que lorsque les Juifs auront été détruits ), sont rien moins que des fanatiques et qu'ils peuvent aisément être gérés selon les principes de la dissuasion classique. Mais je crois qu'il faut entendre, entendre vraiment,
le non-dit qui se cache derrière cette affirmation : l'Iran est un acteur rationnel, car il vient - enfin ! - d' accepter un " deal " avec nous : nous lui fichons la paix en matière d'accès à la puissance militaire - c'est-à-dire : nous acceptons le fait nucléaire iranien, l'Iran puissance militaire nucléaire. Moyennant quoi, l'Iran, bon prince, nous concède que tout le reste - ou presque - est négociable . Ce qu' 'Ali Akbar Salehi, ministre iranien des Affaires étrangères, appelle " une solution gagnant-gagnant pour les deux parties " , en reconnaissant qu'il faut offrir à l'Occident un moyen de " sauver la face " ( sic : c'est-à-dire qu'Ali Akbar Salehi reconnaît, par ces mots, que Washington et l'Occident ont cédé : l'Iran sera puissance militaire nucléaire ) .
Il y a donc, enfin, un accord, négocié et conclu en sous-main, entre Washington et Téhéran. Jusqu' à ces tout derniers temps, cet accord n'avait pu être conclu, malgré toutes les perches tendues à Téhéran par Obama. Car la clé d'un tel accord était que Washington cédât sur l'accession de l'Iran au club nucléaire. C'est cela que voulait dire Leon Panetta, il y a deux mois, lorsqu'il conseillait à Israël de " vivre avec " le nucléaire iranien. En fait, Washington n'avait pas, jusqu' à ces tout derniers temps, lâché Israël sur ce point. C'est chose faite, désormais. Et c'est à cela que Benyamin Netanyahu sera sommé de se soumettre. L'Iran est un " acteur rationnel " en ceci qu'il a conclu un deal
avec Washington.
Un autre élément de la véritable offensive de guerre psychologique déclenchée, ces tout derniers jours, par les équipes de Washington contre Israël est l'argument selon lequel l'arrière israélien ne serait pas prêt ... : l'usine qui fabrique les masques à gaz va fermer, faute d'avoir reçu les investissements nécessaires ; une grande quantité d'appartements et de maisons ne possèdent pas de " pièce de sécurité " ; le 'Hamas et le Hezbollah se tiennent prêts à balancer sur Israël 200 000 ( c'était : 40 à 50 000 il y a à peine un mois ... ) fusées et missiles, etc., etc. - Autrement dit, " on " annonce au peuple israélien que ses dirigeants se f ... tent de sa sécurité et sont prêts à le sacrifier sur l'autel d'une opération de guerre contre l'Iran.
Mais - et, là, les relais médiatiques de la Maison Blanche perdent leur latin ... - ces prédictions horrificques semblent sans guère d'effets sur la population israélienne ... Rien à faire, décidément, avec ces Juifs ! ...
Alors, le " New York Times " remet ça : - il faudrait, pour opérer des frappes efficaces, une centaine d'avions de chasse ; or Israël n'en a pas autant ... - Attaquer les sites nucléaires iraniens, ce ne sera pas comme attaquer Osirak en 1981 ou Bustan en 2007 ... Il; y a vau moins quatre gros sites : Natanz, Fordow, Arak et Ispahan. Ce sera une grosse affaire ... - Qui prendrait forcément des semaines, même si elle était relayée par les Etats-Unis.
Mais la même presse couarde
et catastrophiste admet que les Etats-Unis n'ont pas " une visibilité parfaite " ( sic ) de l'arsenal israélien ni, encore moins, des plans de l'Etat-Major israélien. Par exemple, Israël est censé ne pas disposer d'une aviation suffisante - mais il fat bien admettre qu'il dispose d'au moins 125 avions F15 et F16 - et l'on a de bonnes raisons de suspecter qu'il faudrait joindre à ce chiffre un nombre ... indéterminé ... d' " aéronefs spécialement reconfigurés " et de drones ... On dit encore qu'Israël ne disposerait pas de bombes capables de perforer en profondeur ... En fait, 155 de ces engins ont été livrés - par les Etats-Unis - à Israël , en 2006 et en 2009 ...
Autre argument : seuls les Etats-Unis peuvent mener à bien un raid sur l'Iran.
... En fait, on a l'impression d'arguments qui se neutralisent réciproquement ... Je crois surtout que Washington redoute de se voir entraînée, en quelque sorte à son corps défendant. D'où tous les efforts déployés pour donner à entendre à Téhéran que les Etats-Unis ne sont pour rien, absolument pour rien, dans les liquidations d'atomistes iraniens : " Nous, on n'a rien fait, M'sieur ... C'est les Juifs, là-bas, qu'ont tout fait, M'sieur ; c'est vrai, M'sieur, j' vous jure, c'est pas nous ... " .
J'ajouterai ceci : les dirigeants iraniens sont persuadés que si " le petit Satan " ( Israël ) s'engage dans une opération militaire contre eux, ce ne pourra être sans au moins l'aval du " grand Satan " ( les Etats-Unis ). La simple non-participation militaire ne suffirait pas à leurs yeux pour disculper les Etats-Unis. Il importe donc aux équipes dirigeantes de Washington d'être en mesure de fournir à Téhéran des preuves et des gages garantissant que le deal irano-américain tiendra bien. Mais cela ne pourrait être fait qu'à travers la fourniture, PAR ISRAËL, de preuves éclatantes de sa non-disposition à attaquer ... - chose que, bien évidemment, Jérusalem, même si, par hypothèse, elle était disposée à y consentir, ne peut garantir avec certitude, sauf à afficher " Jérusalem, ville ouverte à Khamenei : bienvenue, ô, Guide Bien-Aimé ! " - Les équipes de Baraq 'Hussein Obama sont donc dans une situation de quadrature du cercle ... : Israël seul détient la garantie absolue de non-engagement américain ... Et, bien évidemment, il ne va pas se précipiter pour aller, comme les Bourgeois de Calais, offrir, pieds nus, en chemise et la corde au cou, les clés d'Eretz Israël à l'ayatollah 'Ali Khamenei ...
L'une des implications de cette situation est qu'en fait elle limite les possibilités de pressions obamesques sur Benyamin Netanyahu, celui-ci tenant en quelque sorte Obama par la barbichette ...
Une autre implication est, bien sûr, qu'en cas d'attaque israélienne, l'Iran
tiendrait en quelque sorte automatiquement les Etats-Unis pour co-responsables ... Et qu'il réagirait probablement en conséquence ... On verrait donc se réaliser - comme je me délecte à l'imaginer depuis pas mal de temps - une situation du type " siège de Liège en 1468 par le duc de Bourgogne ET par le roi de France, allié des Liégeois ... " ... : Obama secondant Israël contre Téhéran ... : c'est-y pas une situation qu'elle serait bonne ?