Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le président américain Barack Obama a déclaré vendredi que le marché mondial peut se passer du pétrole iranien, et a approuvé de nouvelles sanctions pour faire monter la pression sur le régime d'Ahmadinejad pour qu'il mette fin à ses activités nucléaires non-supervisées. Le lendemain, la secrétaire d'état américaine Hillary Clinton a averti Téhéran qu'il était "à court de temps" avant qu'une action militaire ne puisse être prise contre l'Iran.

"Je suivrai de près cette situation pour assurer que le marché peut continuer à accueillir une réduction des achats de pétrole et de produits pétroliers en provenance d'Iran," a dit le président Obama. Il a annoncé que les Etats-Unis vont mettre à l'amende les banques étrangères qui continuent de traiter les transactions énergétiques de l'Iran et qui font des affaires avec ce pays.

Obama a exempté plusieurs pays de l'Union Européenne de sanctions parce qu'ils ont réduit leurs importations de pétrole iranien, et d'autres pays ont jusqu'au 28 juin pour respecter les exigences sous peine de sanctions.

La Chine, un important acheteur de pétrole iranien, a rejeté la politique de sanctions du président Obama, mais la Turquie a accepté de réduire ses importations de 20%.

La partie chinoise s'oppose tout le temps à "un pays imposant unilatéralement des sanctions contre un autre conformément à ses lois intérieures. En outre, elle n'accepte pas l'imposition unilatérale de ces sanctions à un pays tiers," a déclaré samedi le ministère chinois des affaires étrangères.

Clinton a rejoint le ton sévère du gouvernement américain et a averti que les chances de trouver une solution diplomatique au problème du nucléaire iranien "ne resteront pas ouvertes éternellement."

Elle a rejoint des représentants des pays riches en pétrole, Bahreïn, Oman, l'Arabie Saoudite et le Koweït dans des discussions pour s'assurer qu'ils allaient augmenter leur production de pétrole pour compenser la perte du pétrole iranien.

"Nous y allons avec une intention : résoudre les problèmes de la communauté internationale au sujet du programme nucléaire de l'Iran," a-t-elle dit après la réunion qui s'est tenue en Arabie Saoudite. "Notre politique est la prévention, pas le confinement. Nous sommes déterminés à empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire."