Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'expansion des communautés juives en Judée et Samarie est le problème le plus "urgent" au Proche Orient, selon la chef de la politique étrangère de l'Union Européenne, Catherine Ashton.

Elle a déclaré lors d'un débat sur le Proche Orient lors de la sessions plénière du parlement européen à Strasbourg cette semaine que la fin du désaccord entre l'autorité palestinienne et Israël concernant la souveraineté en Judée et Samarie reste une "priorité clé et fondamentale pour les intérêts de l'Union Européenne."

Le programme d'armement nucléaire de l'Iran, que nie Téhéran, et les massacres documentés en Syrie d'hommes, de femmes et d'enfants qui s'opposent à la dictature d'Assad sont relégués au dernier rang des problèmes de la région qui doivent être réglés immédiatement.

Ashton est une active opposante à la souveraineté israélienne sur les quartiers de Jérusalem et de Judée Samarie qui ont été réunis à Israël suite à la guerre des Six Jours en 1967.

Elle a bien condamné les récentes attaques de missiles sur Israël depuis Gaza, mais elle s'emporte également souvent sur ce qu'elle appelle "l'expansion illégale des colonies."

En ce qui concerne l'avenir de Jérusalem, elle a déclaré que la capitale "doit être partagée entre les deux nations dans le cadre de tout accord à deux états."

Après avoir établi que les implantations juives de Judée Samarie sont la priorité, elle a abordé la violence "écœurante" du régime syrien. Ashton a défendu le plan de Kofi Annan en six points pour mettre fin à la violence en Syrie, malgré le refus du dictateur syrien Bachar Assad d'honorer plusieurs accords de cessez-le-feu et malgré l'impossibilité pour les observateurs des Nations Unies de se déplacer librement dans tout le pays pour étudier les dommages occasionnés par les offensives de l'armée syrienne.

Elle a fait valoir que l'approche diplomatique "reste la meilleure solution."