Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Une escalade de la crise en Syrie, avec en écho des récriminations dans le style de la guerre froide, ont gravement endommagé les relations américano-russes à un moment délicat, alors que le président américain Barack Obama et le président russe Vladimir Poutine essayent de renouveler leur relation.

Les accusations américaines disant que la Russie arme la dictature syrienne qui attaque ses adversaires avec une force meurtrière, et le blocage par Moscou de mesures plus sévères contre Damas, semblent indiquer que des temps difficiles sont à venir pour les relations entre Poutine et Obama, et peut-être son successeur.

Vladimir Poutine, un homme farouchement nationaliste, qui a repris la présidence de la Russie le mois dernier, doit rencontrer Obama à un sommet du G20 au Mexique en début de semaine prochaine, leur première rencontre en trois ans. Il y a un scepticisme croissant sur le fait que les deux hommes puissent trouver un terrain d'entente concernant la Syrie et d'autres dossiers conflictuels.

Obama a vanté la "reprise" des relations avec la Russie, qui est arrivé au terme de la présidence du prédécesseur de Poutine, Dmitri Medvedev, et vue comme l'une de ses réalisations en politique étrangère.

Mais Washington se trouve de plus en plus en contradiction avec Moscou sur les questions comme la Syrie et l'Iran, en passant par la défense antimissile et les droits de l'homme. Poutine ne montre aucun signe de retrait de sa rhétorique anti-occidentale et les positions qui ont longtemps été sa marque de fabrique.

Tout cela ouvre la voie à une réunion difficile à Los Cabos au Mexique.

"Le but est de briser la glace, de marquer quelques points politiques, mais ne pas avoir de failles diplomatiques dans le processus," a déclaré Matthew Rodansky, un expert américain basé a Washington et spécialiste de la Russie.